M. Quevillon et Labonté continuent d’interpeller les différents paliers de gouvernement, dont le ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MELCC) qui a révoqué le permis, afin de mettre un terme à l’exploitation illégale de ce site qui se situe en zone agricole.
Or, pas plus tard que la semaine dernière, des camions ont été aperçus chez G&R en train d’y décharger des matières non-recyclables. Le 1er juin, un «12 roues» s’est renversé sur le chemin de l’ancien site G&R.
«Beaucoup de camions viennent encore déverser leurs déchets. Qu’est-ce que le ministère de l’Environnement va faire pour arrêter ce désastre?», se demande Pascal Quevillon avant de rappeler qu’à la suite de la révocation de son permis d’exploitation, G&R ne peut plus recevoir de déchargements de matériaux sur le site.
«Or, nous constatons que les voyages vers cette ‘’dompe’’ se poursuivent illégalement. Nos gouvernements doivent agir rapidement», d’ajouter le maire d’Oka.
«En marge de l’urgence de faire arrêter les transbordements illégaux vers le site de G&R, a renchéri Richard Labonté, nos gouvernements doivent agir concrètement auprès des entreprises et des camionneurs pour la protection de notre environnement. Il faut s’assurer que leurs matériaux et leurs déchets n’aboutissent pas vers des sites d’enfouissement ou de récupération non autorisés en vertu des lois.»
«Aucun manquement n’a été constaté»
Au ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, Frédéric Fournier nous confirme que le MELCC a été avisé le 8 mai dernier d’un renversement de camion dans le secteur de G&R. Dès que le MELCC en a été avisé, des vérifications ont été effectuées
«Sur le site de l’accident, a dit M. Fournier, il n’y avait pas de traces de déversement d’hydrocarbure, ni de briques. Des vérifications ont été faites auprès d’entreprises avoisinantes et auprès du propriétaire de G&R en lien avec la présence de ce camion dans le secteur. Le propriétaire de G&R a confirmé que ce camion était bel et bien en direction du site de G&R puisqu’il ignorait que le site était fermé.»
Une lettre d’information concernant la révocation de l’autorisation de G&R a alors été remise à la compagnie de transport.
«À la lumière des vérifications effectuées, aucun manquement n’a été constaté», a ajouté le porte-parole du ministère de l’Environnement, rappelant que le Ministère effectue régulièrement des vérifications pour s’assurer du respect de l’ordonnance et de la révocation.
«Nous savons que la décontamination du site, pour le remettre à son état naturel, est une autre paire de manches, mais il est impératif de faire appliquer l’interdiction d’y acheminer des ordures si l’on veut commencer quelque part. C’est à coup de 12 roues que la situation s’aggrave!», a conclu Pascal Quevillon.
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