Le ministre des Transports du Canada, Omar Alghabra, signe afin de permettre la construction du projet Synergie Mirabel. Depuis déjà plusieurs années, le projet était sur la glace à cause de blocages administratifs liés à une servitude de non-construction.
Jean-Denis Garon, député de Mirabel, a fièrement annoncé l’avancement dans le projet Synergie Mirabel. Depuis le début de son mandat en automne 2021, il travaille en collaboration avec le comité de mise en valeur de Sainte-Scholastique pour porter le projet de résidence pour aînés jusqu’à Ottawa. Jusqu’à présent, une servitude de non-construction, liée à l’aéroport de Mirabel, bloquait la mise en place du projet, alors que tout le reste était déjà conforme.
Les dernières semaines ont été riches en discussions entre le ministre des Transports et le député de Mirabel. La teneur exacte des conversations reste confidentielle, mentionne Jean-Denis Garon, mais il s’agissait surtout de trouver une façon de construire tout en se conformant aux normes avant la levée de la servitude. « Je crois que c’est la première fois depuis la construction du Centre de formation agricole de Mirabel (CFAM) qu’on accepte un tel projet », mentionne-t-il avec enthousiasme.
Des démarches qui portent leurs fruits
Selon le député, l’ensemble des démarches qui ont été posées dans le milieu local a fait la différence. « Le ministre m’a dit avoir été profondément ému par la mobilisation de la communauté et par l’aspect humain du projet », explique Jean-Denis Garon, spécifiant qu’il ait rare qu’une telle permission est donnée vu le processus juridique que ça implique.
Une délégation d’une quinzaine de personnes avait entre autres été à la Chambre des communes le 2 juin dernier pour montrer l’importance du projet. Plusieurs campagnes sur le terrain ont également donné de la visibilité au projet. « Un député, ça ne peut pas se battre seul contre le vent. Le pouvoir d’influence d’un député à Ottawa est proportionnel à la force de la communauté derrière », souligne Jean-Denis.
Pour Francine Charles, présidente du comité de mise en valeur de Sainte-Scholastique et conseillère municipale du secteur, c’est en grande majorité grâce au travail du député que le projet a pu avancer de la sorte dans la dernière année. « Même si on parlait fort, le comité de mise en valeur, la Ville, le promoteur, ça ne se rendait pas directement aux oreilles du ministre. Ça passait toujours par les papiers et la bureaucratie », affirme-t-elle, remerciant du même coup le député et le ministre.
Avant son arrivée dans le dossier, des contacts avaient été lancés vers Ottawa, mais sans réponse. Des députés provinciaux et fédéraux avaient été impliqués, mais encore là, sans résultat.
Encore beaucoup de travail
Les étapes à venir impliquent d’abord et avant tout la construction du bâtiment. Les démarches avec la Ville pour reconnaître le zonage ont déjà été faites par le passé. Aucun détails de l’entente ne peut être donné pour l’instant souligne Martyne Huot, responsable du développement des affaires. « Tant qu’on n’a pas déposé et obtenu un permis de construction, c’est difficile de prononcer autant sur des délais que sur la nature du projet », explique-t-elle.
Une révision de l’ensemble du dossier est en cours avec la ville. « Nous on est prêt depuis quatre ans. Mais même si transport Canada a donné son accord, nous il faut reprendre le processus au complet avec la ville », ajoute Mme Huot.
Le projet Synergie Mirabel permettra d’ajouter plusieurs dizaines de logements pour personnes retraitées autonomes directement dans le village. Il comprendra plusieurs espaces commerciaux afin de favoriser le commerce local. Un ensemble d’éléments qui ajouteront de la vie dans le village, selon plusieurs citoyens.
MOTS-CLÉS
Mirabel
Jean-Denis Garon
Journal Infos Mirabel
Synergie Mirabel