Les amateurs de poutine à travers le Québec auront l’occasion de se réunir pour la huitième édition du Grand PoutineFest. Cette semaine, le Grand PoutineFest aura lieu&nbsp;à Mirabel sur la rue Chambord, du 7 au 10&nbsp;juillet. Ce rassemblement propose aux Québécois une expérience culinaire dans une ambiance estivale festive, dans le but de passer un bon moment en famille ou entre amis, de se régaler, tout en redonnant à une bonne cause.&nbsp;



<h2>De nombreuses activités </h2>



Les visiteurs pourront accéder gratuitement au site de l’événement, où 6&nbsp;camions de cuisine de rue offriront une vingtaine de combinaisons différentes de frites, sauce et fromage frais. On parle de poutine au bœuf braisé, poutine végane, poutine général tao, poutine poulet popcorn, poutine keto et plus. Le plus gros parcours gonflable au Canada, un parcours de plus 300&nbsp;pieds, sera également présent pour faire bouger petits et grands. Plusieurs autres nouveautés vous attendent aussi sur place&nbsp;: kiosque de dégustation de fromage en grains, démonstrations culinaires, accords bière-poutine, kiosque photo, etc.&nbsp;



<h2>Un grand virage vert </h2>



Cherchant toujours à innover et avoir un impact positif, l’événement prend action pour devenir dans un futur proche un événement 100&nbsp;% zéro déchet. Cette année, toutes les poutines seront servies dans des plats réutilisables et résistants allant au lave-vaisselle. Il sera obligatoire de se le procurer à chaque achat de poutine. Pour chaque achat du plat, au coût de 2&nbsp;$, un montant de 50&nbsp;sous sera remis à Opération Enfant Soleil. De plus, tout sur le site sera recyclable, réutilisable, ou compostable.&nbsp;



<h2>Soutenir Opération Enfant Soleil</h2>



Les productions FGM, propriétaire des Grands Poutinefest, remettra une partie des profits de l’événement à Opération Enfant Soleil. « Notre objectif est d’amasser 125 000&nbsp;$ pour la cause. Comme nous nous promenons à travers la province dans le cadre du Grand PoutineFest, il était important pour nous de laisser une marque positive à l’échelle provinciale. S’associer à Opération Enfant Soleil permet donc de redonner à plusieurs hôpitaux à travers le Québec », explique Maude Couillard, directrice générale du Grand FoodFest.



<h2>À propos du Grand Poutinefest&nbsp;</h2>



Depuis 2014, le Grand Poutinefest propose des événements familiaux et gourmands où une grande variété de poutines est offerte par ses camions de cuisine de rue partout au Québec, dans le but d’amasser des fonds pour une cause. Ce sont plus de 25&nbsp;organismes qui ont bénéficiés des profits faits par la vente de poutines, de boissons alcoolisées et de produits dérivés au cours des six dernières années.

Partout, les propriétaires-taxis disent être au bord de la faillite. Ils mentionnent que les coûts d’opération sont trop élevés pour obtenir un salaire décent.&nbsp;



Tous soulignent que le prix vertigineux de l’essence à la pompe est la goutte qui a fait déborder le vase.



« Je dirais que le vase est craqué en mille morceaux », lance Benoit Chamberland de Taxi 7000, à Blainville.&nbsp;



Il estime que le prix du carburant a grimpé de 110&nbsp;% depuis les dernières années. « Une semaine complète de travail est nécessaire pour défrayer les coûts d’essence de ma voiture ».



Celui qui est chauffeur de taxi depuis 2009 assure ne jamais avoir vu pareille situation&nbsp;: « Les assurances ont été majorées à 3&nbsp;000&nbsp;$ par année, alors qu’il y a cinq ans ont payait 1&nbsp;800&nbsp;$ par année. Le prix des véhicules a augmenté de 35&nbsp;% en cinq ans. Pas surprenant que l’on ne trouve personne pour venir travailler. »



Son confrère à Saint-Eustache, Julien, aussi ne parvient à trouver de relève. « Je cherche un chauffeur depuis deux ans, personne. Je dois être au volant de ma voiture 7 jours sur 7, des 10-12 heures par jour ».



Un autre chiffre qui fait fuir un futur aspirant est celui qu’il en coûte, en comptabilisant les permis, les assurances, la location de la voiture, le système de vente, les frais d’entretien, sans oublier l’essence, plus de 650&nbsp;$ par semaine, avant même qu’un chauffeur pense à faire un seul dollar dans ses poches.&nbsp;



Or, sachant que les taxis roulent en moyenne 1&nbsp;500&nbsp;km par semaine, certains travaillent donc à perte.&nbsp;



Mirabel paye toutes les dépenses&nbsp;



Consciente que la pénurie est criante, la co-propriétaire de Taxi Mirabel, Zoé, paye toutes les dépenses. « Je veux juste que la personne conduise une de nos voitures. Personne ne frappe à ma porte pour offrir ses services.&nbsp;



Depuis un an, 28&nbsp;véhicules de taxi sont stationnés dans la cour sans avoir bouger d’un poil, «&nbsp;parce que je n’ai pas de chauffeur ».



Actuellement, Taxi Mirabel roule à 8-9 chauffeurs la semaine et 2-3 la fin de semaine. « Pour bien fonctionner, j’en aurais besoin de 15&nbsp;», dit-elle.



Trois heures d’attente&nbsp;



Malgré qu’elle tente de faire de « la magie ou des miracles », la clientèle écope, en paye le prix.&nbsp;



« On parle d’attente qui peut s’éterniser jusqu’à trois heures. Bien souvent, nous arrivons et la personne a quitté, tannée d’attendre ».&nbsp;



Non seulement, elle ne peut pas offrir un temps d’attente raisonnable, elle doit défrayer des sommes importantes en pénalité, faute de chauffeurs pour respecter les contrats avec les hôpitaux, Emploi-Québec et les transports adaptés.



« Si certains administrateurs comprennent que l’on fait tout pour offrir le service, d’autres refusent que l’on doive reporter ou annuler des déplacements. Nous payons en moyenne 1&nbsp;500&nbsp;$ par mois en amende parce que nous n’avons pu trouver un chauffeur à temps ».&nbsp;



Des pénalités qui seraient encore plus salées si ce n’était pas de la « bonne collaboration avec les autres taxis de la région ».



Ajoutons les clients mystères qui sont payés pour « trouver des bibittes. Il y a tellement d’obligations. On est coincé de partout », dénonce-t-elle.&nbsp;



La nouvelle loi 17 devait être la solution aux problèmes. Elle n’aurait qu’aggraver la problématique (lire autre texte ci-contre, en page&nbsp;6) et des chauffeurs de taxi sont en furie.&nbsp;

Dur, dur d’être chauffeur de taxi

Avant même d’enfourcher son vélo, Mathieu a déjà réussi un exploit puisqu’il lui a fallu une dérogation pour prendre part à cet événement en raison de son âge. Il sera évidemment le plus jeune, sinon l’un des plus jeunes, à effectuer ce Parcours de la Générosité. Il ne sera pas seul puisqu’il effectuera la distance séparant Saint-Hyacinthe à Boucherville en compagnie de son père, Maxime Déré.



<h2>Un véritable adepte du cyclisme</h2>



Membre de la Fédération québécoise des sports cyclistes (FQSC) et l’un des membres du club cycliste des Espoirs de Laval depuis deux ans, Mathieu adore le vélo depuis qu&#8217;il est tout petit. Dès la prématernelle, il prenait son vélo pour s&#8217;y rendre accompagné de sa mère. Âgé de 8 ans, il grimpait déjà, sur son propre vélo, la fameuse côte et les autres qui se dressent à l’entrée est du parc national d&#8217;Oka. Le 29 mai dernier, il a même participé au Défi métropolitain organisé par Vélo Québec un peu avant le Tour de l’île. Cette année, le Défi métropolitain avait lieu dans la région et Mathieu a effectué une boucle de 120 km en partance de Pointe-Calumet.



« Il me voyait participer au Tour CIBC Charles Bruneau depuis quelques années et, comme c&#8217;était le tour de 110&nbsp;km auquel je prenais part cette année, c&#8217;était une belle opportunité pour lui de pédaler avec moi tout en amassant des dons pour les enfants atteints de cancer. Ma conjointe (Martine Boano) et moi sommes très enthousiastes de le voir participer au Tour CIBC Charles-Bruneau&nbsp;», de raconter M.&nbsp;Déré.



<h2>Un objectif de 1 750 $ pour la cause</h2>



Bien sûr, Mathieu le fait non seulement en raison de sa passion pour le cyclisme, mais aussi pour supporter la mission de la Fondation Charles-Bruneau, soit celle de procurer à tous les enfants atteints de cancer les meilleures chances de guérison en finançant la recherche et en supportant le développement de projets dédiés à l’hémato-oncologie pédiatrique.



Mathieu, qui vient de compléter sa 6e année à l’école des Terre des jeunes, à Saint-Eustache, a évidemment une page sur laquelle il est possible de lui verser un don qui sera remis à la Fondation Charles-Bruneau. À ce jour, il a recueilli 688,20 $ et son objectif est d’amasser 1 750 $. Il est toujours possible de le supporter sur le <a href="https://www.tourccb.ca/cycliste-participant/3565-Mathieu-Dere">https://www.tourccb.ca/cycliste-participant/3565-Mathieu-Dere</a>.



« J&#8217;ai la chance d&#8217;être en pleine santé. Aidez-moi à amasser des fonds pour les enfants malades. C&#8217;est facile, je ferai le travail de pédaler un 110 km à votre place ! », écrit-il avec humour.

PoutineFest de Mirabel: De retour à la formule originale

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