Une nouvelle maison spacieuse qui a pignon sur rue à Blainville et qui réunit sous un même toit tous les services offerts par Autisme Laurentides.



« Iréel », a été le premier mot de la directrice générale d’Autisme Laurentides, Karine Brunet. Suivi d’un grand sentiment de fierté. « Un projet avec une vision à long terme qui a nécessité beaucoup de travail ».&nbsp;



Du travail certes, mais aussi une solidarité exemplaire. Du remplacement d’une prise de courant à la construction d’une nouvelle chambre en passant par la rénovation d’un plancher, nombreux sont les hommes d’affaires de la région qui ont mis la main à la pâte et dans leurs poches.



Un agrandissement et une transformation qui s’élèvent à un million $, amassé en pleine pandémie. « Merci à tous nos partenaires ». Une mobilisation remarquable de la Ville de Blainville, de la MRC de Thérèse-De&nbsp;Blainville, du Fonds du Grand Mouvement Desjardins, de la Fondation de la Fédération des médecins spécialistes du Québec ainsi que de plusieurs autres fondations et entreprises de la région.



« Nous sommes d’autant plus fiers que notre équipe a dû composer avec de nombreux défis, incluant la rareté des matériaux de construction, les retards de livraison, la pénurie de personnel qualifié et les contraintes sanitaires strictes. Aujourd’hui, j’applaudis tous ceux qui ont contribué à ce succès et qui n’ont jamais baissé les bras! »&nbsp;



« Nos services étaient saturés et il était urgent d’agrandir nos installations pour offrir davantage de soutien aux familles », ajoute Mme Brunet, elle-même maman d’un grand garçon autiste âgé de 17 ans.



Aménagé au goût du jour&nbsp;



Tout a été pensé pour mieux adapter les lieux et répondre à une plus grande clientèle, comme la nouvelle salle d’apaisement (cellule capitonnée) qui permet de recevoir des jeunes à plus haut risque de désorganisation, service qui ne pouvait être offert auparavant.&nbsp;



Une modernisation qui comprend des ateliers pour les 6 à 9 adultes présents chaque jour, trois chambres avec des lits superposés et muraux pouvant recevoir une douzaine de jeunes par fin de semaine pour un répit de 48 heures, un ascenseur permettant l&#8217;accès aux usagers à mobilité réduite de circuler sur les trois étages, des pièces multifonctionnelles, une salle de jeux, une salle de conférence munie d&#8217;un système audiovisuel, de sorties d’urgence avec alarme pour empêcher ceux qui voudraient prendre la fuite et des bureaux administratifs. Même la couleur sur les murs est reposante et la cour extérieure sera aménagée avec jeux adaptés afin de satisfaire les jeunes et les moins jeunes.&nbsp;&nbsp;&nbsp;



Uniquement l’an dernier, Autisme Laurentides a offert plus de 25 000 heures de répit. Et ce nombre ne fera qu’augmenter sachant que les taux de prévalence de l’autisme au Québec étaient de 1&nbsp;enfant sur 250 il y a 25 ans et qu’il est passé à 1&nbsp;enfant sur 64 aujourd’hui. Pour la région des Laurentides, cette statistique représente près de 600&nbsp;nouveaux diagnostics par année.



Pour joindre Autisme Laurentides ou en savoir davantage&nbsp;:&nbsp;<a href="https://autismelaurentides.org/">https://autismelaurentides.org/</a>&nbsp;ou 450&nbsp;569-1794.

C’est donc l’équivalent de 280 000 pieds carrés de la forêt du plateau 3 qui viennent s’ajouter aux deux millions de pieds carrés que la Municipalité avait déjà prévu acquérir du même promoteur dans la partie dite ‘’non construisible’’ du site. La forêt du plateau 3 demeure ainsi intacte dans son intégralité avec cette entente.



Aussi, le promoteur accepte de céder 237 000 pieds carrés de terrains sur le plateau 1; une portion où l’instabilité du sol ne permet pas d’y construire des propriétés.



En visioconférence, en compagnie du directeur général Stéphane Giguère, le maire de Saint-Joseph-du-Lac, Benoit Proulx, s’est dit pour le moins satisfait de cette entente conclue ces derniers jours avec le promoteur; entente qu’il annoncera officiellement à ses citoyens lors de la séance ordinaire du mardi 2&nbsp;août des membres du conseil municipal.



À cette occasion, ceux-ci adopteront un règlement pour officialiser le nouveau zonage qui sera en vigueur dans ce secteur de la forêt des Plateaux du Ruisseau, mais aussi dans un autre secteur de Saint-Joseph-du-Lac où GBD Construction sera autorisé à construire de façon plus «&nbsp;densifiée&nbsp;» sur un terrain lui appartenant déjà.



<h2>Pas de résidences dans le plateau 3 si…</h2>



« Nous avons entamé nos discussions avec GBD il y a tout près deux mois. L’approche était que celui-ci ne construise pas de résidences dans le plateau&nbsp;3, mais qu’il puisse récupérer, ailleurs dans la municipalité, ce qu’il perd. Nous nous sommes entendus sur la question, et il y appartiendra maintenant aux propriétaires des zones contiguës concernés d’approuver ou non, à la fin du mois d’août, cette entente. Si elle n’est pas acceptée, on revient à la case départ et GBD Construction ira de l’avant avec son projet dans le plateau&nbsp;3&nbsp;», d’indiquer, lundi dernier, M. Proulx lors de cette visioconférence, précisant qu’il y aura aussi séance de consultation publique avec les citoyens pour ceux-ci soient bien au fait des termes de cette entente.



L’entente comprend bien évidemment le montant que la Municipalité de Saint-Joseph-du-Lac payera à GBD Construction pour acquérir cette portion de 280&nbsp;000&nbsp;pieds carrés, mais aussi celui à verser pour la partie ‘’non construisible’’ pour lequel les deux parties n’avaient pas réussi à s’entendre en avril dernier. C’est le Tribunal administratif du Québec qui devait trancher cette question.



Sans dévoiler ce montant pour le moment, le maire Benoit Proulx a laissé entendre qu’il devrait avoisiner celui que la Municipalité versera au ministère des Transports du Québec (MTQ) pour l’acquisition d’une bande de terrain d’environ un million de pieds carrés le long de l’autoroute. Pour ces terrains, c’est un montant de 1,10&nbsp;$ le mètre carré, soit un total de 110&nbsp;000&nbsp;$, qui a été convenu entre les deux parties.



« On n’est vraiment pas dans les évaluations du promoteur, car il va pouvoir aller chercher ses sous avec ses autres constructions. C’est pourquoi il a accepté de baisser de façon significative la compensation à lui être versée. Et si nous sommes d’accord avec l’entente, c’est que le montant d’argent correspond avec ce que nous avions en tête&nbsp;», de préciser le directeur général Stéphane Giguère. « Si on expropriait [de façon unilatérale] la partie ‘’construisible’’, on parle d’une facture de 10&nbsp;M$. On n’est vraiment pas là [avec l’entente]&nbsp;», de renchérir M. Proulx.



Aussi, l’achat de l’ensemble de ces millions de pieds carrés sera admissible à une subvention, et à hauteur de 66&nbsp;%, dans le cadre du programme mis en place par la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) pour le développement de la Trame verte et bleue du Grand Montréal.



«&nbsp;Ce que nous proposons à la population, c’est qu’il y ait plus de densification ailleurs dans la municipalité, mais on ne touche pas à la forêt. C’est cela, ou rien. Ce sera à ceux qui seront ultimement touchés par le nouveau zonage à trancher&nbsp;», de conclure M. Proulx.

Saint-Joseph-du-Lac : Une entente pour préserver la forêt du plateau 3

C’est sous le thème « La sécurité ne prend pas de vacances! » que les policiers interviendront durant ce long congé.

Pour les familles des enfants autistes: un nouveau centre ouvre ses portes