(N. T-P) – C’est en juin dernier, à Saint-Eustache, que la MRC de Deux-Montagnes invitait la population au grand dévoilement de la déclaration de principes sur le Vivre-Ensemble, intitulée Une Place pour tous dans la MRC de Deux-Montagnes.
Face à l’évolution démographique de son territoire, la MRC de Deux-Montagnes croit en l’importance de prendre en compte la diversité culturelle dans le développement de sa collectivité.
La déclaration de principes Une place pour tous dans la MRC de Deux-Montagnes résulte «d’une démarche collective, dont les résultats traduisent la volonté du milieu de favoriser, dans l’action, le respect de l’identité du territoire, l’inclusion sociale et économique, l’ouverture à l’autre et à sa différence et l’appréciation mutuelle des apports et des compétences de chacun» .
Le texte proclame ainsi plusieurs principes fondamentaux, ainsi qu’un engagement concret des institutions, entreprises, organisations et citoyens du territoire.
<h3>Une conférence intimiste</h3>
Suite à une présentation détaillée de la déclaration de principes, les personnes présentes, dont plusieurs élus locaux et représentants d’organismes (entre autres ABL Immigration), étaient conviées à une conférence donnée par Gregory Charles. L’artiste a su créer un moment intime et chaleureux, où se côtoyaient des anecdotes de sa vie, ses expériences, ainsi que sa conception du travail et de la société.
Notons qu’il est possible d’obtenir plus de renseignements concernant la déclaration de principes, via le [<a href="https://www.uneplacepourtous.ca/" target="_blank" title="Consultez notre site pour obtenir plus d'information" rel="noopener">https://www.uneplacepourtous.ca/</a>]. Les résidants de la MRC de Deux-Montagnes peuvent lire le texte en son entièreté, l’appuyer, en tant que signataires, et même faire partie d’un réseau d’ambassadeurs et ambassadrices, résolus à faire rayonner la diversité culturelle et le vivre-ensemble sur le territoire de leur MRC.

Pour le rayonnement de la diversité culturelle 

Dans cette déclaration, Derek Aucoin précise avoir été opéré pour l’ablation d’une tumeur au cerveau, le 29 juillet dernier, par une équipe dirigée par le neurochirurgien Alain Bouthillier, au Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM). Le 13 août, il apprenait que l’analyse de cette tumeur avait révélé la présence d’un glioblastome multiforme, cancer pour lequel il devra suivre les traitements appropriés.
«Je peux vous assurer que j’aborde cette épreuve avec la plus grande détermination et tout le positivisme possible. Je suis entouré et soutenu par ma femme Isabelle, mon garçon Dawson et mes amis. Je les aime tellement et les remercie d’être à mes côtés, exprime Derek Aucoin dans cette déclaration écrite. Vous me connaissez, je vais me battre jusqu’au bout pour gagner cette partie et je vais y consacrer toutes mes énergies.»
«Profitez de ceux que vous aimez»
Natif de Boisbriand et âgé de 49 ans, Derek Aucoin a évolué pendant une dizaine d’années dans l’organisation locale de baseball mineur, avant de graduer chez les juniors, avec les Bison de Saint-Eustache. Il est par la suite devenu le tout premier Québécois à être réclamé et développé par l’organisation des Expos de Montréal. Il a officié au monticule le 21 mai 1996, à San Francisco, puis le 25 mai de la même année au Stade Olympique, pour y affronter les frappeurs des Dodgers de Los Angeles.
Par la suite, Il a évolué dans les rangs mineurs, avec l’organisation des Mets de New York, avant d’accrocher son gant pour diriger le Baseball Center NYC. Depuis quelques années, il est analyste des matchs de baseball diffusés à TVA Sports et tient estivalement le micro à l’émission Bonsoir les sportifs, sur les ondes du 98,5 FM. Il a également été impliqué dans l’organisation du TéléDon de la Fondation Hôpital Saint-Eustache. Depuis l’été 2009, le terrain numéro 2 du parc Charbonneau, à Boisbriand, porte son nom.
L’équipe du journal souhaite la meilleure des chances au grand numéro 66, lequel termine cette déclaration en précisant qu’il souhaite vivre cette épreuve en privé et qu’il ne fera aucun autre commentaire. «Je vous souhaite de passer des beaux moments avec ceux que vous aimez et d’en profiter pleinement», ajoute-t-il.

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Derek Aucoin atteint d’un cancer

Des familles de la région, donc près d’une centaine de personnes touchées par la sclérose latérale amyotrophique (SLA), organisaient un BBQ, un rendez-vous dit informel et convivial, afin de commémorer les cinq années d’existence du défi Ice Bucket, le jeudi 1er août, au centre culturel Laurent-G.-Belley, de Lorraine. Ces familles, accompagnées de membres de l’équipe de la Société de la SLA du Québec, dont sa directrice générale Claudine Cook, ont reproduit un Ice Bucket Challenge pour souligner l’anniversaire du phénomène connu et viral. 
C’est déjà une moitié de décennie qui s’est écoulée depuis la création de ce défi qui a fait le tour du monde via Internet. Aux dires des organisateurs du rassemblement régional, le défi du Ice Bucket est devenu populaire rapidement, ayant encore un impact bénéfique aux personnes atteintes par la SLA et leurs proches, ainsi que pour la recherche sur une maladie dont il n’existe encore aucun traitement. 
<h3>Des centaines de cas</h3>
Également connue par la population sous le nom de maladie de Lou Gehrig, la SLA est une maladie neurodégénérative et incurable dont l’espérance de vie moyenne, suite au diagnostic, est de 2 à 5 ans. 
Les personnes qui en sont atteintes perdent graduellement leur capacité à marcher, parler, avaler et finalement à respirer. Elles deviennent alors prisonnières de leur corps, sans pour autant perdre leurs facultés intellectuelles ou leurs sens. 
N’importe qui peut recevoir un diagnostic de SLA, puisque 90 % des cas sont sporadiques. Le 10 % restant des cas est héréditaire. Au Canada, on compte de 2 500 à 3 000 personnes touchées par la SLA, dont environ 600 au Québec. 
<h3>Les impacts du défi</h3>
Les conséquences du Ice Bucket Challenge, véritable vague de solidarité, sont énormes. Des célébrités américaines ont entre autres permis de faire connaître le défi à l’international, lui qui consiste à se verser un seau d’eau glacée sur la tête. 
Au Canada seulement, c’est 17,2 M$ qui ont été amassés, dont 2,66 millions au Québec. Plus de 79 000 personnes ont réalisé le défi, dans la Belle Province, ce qui représente une aide précieuse pour la Société de la SLA provinciale, dans la poursuite de sa mission de soutien et de financement. 
En effet, grâce au flux important de dons suite au défi, la Société a pu étendre les services qu’elle offrait déjà, en plus de créer deux programmes, dédiés aux proches aidants et aux activités parascolaires, pour les enfants de familles touchées par la maladie. 
Le lancement du premier programme aura permis d’offrir un répit personnalisé aux aidants. Depuis 2015, c’est 18 684 heures de répit qui ont été offertes aux familles touchées par la SLA. 
Comme mentionné, la Société a aussi créé un programme qui apporte une aide financière aux familles afin qu’elles puissent offrir aux enfants des activités parascolaires. Une maisonnée peut recevoir jusqu’à concurrence de 300 $ par année, par enfant. C’est 80 jeunes qui ont eu la chance de poursuivre leurs activités pendant la maladie de leur parent grâce au programme nouvellement créé. 
Le défi Ice Bucket a aussi eu ses conséquences financières au niveau de la recherche. 
«La Société de la SLA du Québec a dédié un total de 1,7 M$ du défi au Programme de recherche de SLA Canada, pour un total de 21,5 M$, suite aux dons des autres provinces et d’un don jumelé de 10 M$ de la Fondation Brain Canada.» 
Cette somme aura alors permis la création de 91 bourses de recherche, ce qui a offert aux experts des ressources pour faire des avancées prometteuses, donnant espoir aux personnes touchées de près ou de loin par la SLA. 
<h3>Pour donner</h3>
Le financement de projets de recherche fait donc partie intégrante de la mission de la Société, qui, comme pour nombre d’organisations, dépend grandement des dons et des revenus provenant des activités-bénéfice. 
Pour ceux qui désirent donner ou s’impliquer pour améliorer la qualité de vie des personnes vivant avec la SLA et leurs proches, rendez-vous au [<a href="http://sla-quebec.ca" target="_blank" title="Consultez notre site pour obtenir plus d'information">http://sla-quebec.ca</a>].