Le sondage, qui ne prend que quelques minutes à remplir, précise-t-on dans le libellé, comporte sept questions. On demande d’abord aux répondants leur «degré d’accord» par rapport à la garde de poules en milieu urbain. On passe ensuite aux motifs. Pourquoi voulez-vous des poules? Autonomie alimentaire? Pratique écologique?
Suit ensuite la question concernant les appréhensions que pourraient entretenir certains répondants par rapport à la garde de poules, tels le bruit, les odeurs, les enjeux de salubrité, etc..
Pour garantir la quiétude de ses résidents, la Ville s’interroge par ailleurs sur les règlements qu’elle devrait adopter advenant que la garde de poule devienne légale à Saint-Eustache. Autorisation accordée uniquement aux résidences familiales? Formation, permis et poulaillers obligatoires? Un maximum de trois poules? Coq ou pas? Etc.
Pour terminer, la Ville de Saint-Eustache demande aux citoyens s’ils ont l’intention ou non de posséder des poules chez eux si on leur en donne le droit.
Des citoyens en attente
En février dernier, on apprenait en interrogeant le maire Pierre Charron que les citoyens de Saint-Eustache qui souhaitaient aménager un poulailler dans leur cour à compter du printemps devraient plutôt s’armer de patience. La Ville indiquant alors en effet que dans l’éventualité où les poules urbaines étaient autorisées sur son territoire, le projet-pilote à cet effet ne serait pas lancé avant 2022.
Une réponse qui n’enchantait guère les quelque 221 membres du regroupement «Pour la légalité des poules à Saint-Eustache» qui réclament depuis quelques années déjà le droit de posséder des poules urbaines.
Mené par Johanne Thériault, résidente de Saint-Eustache depuis 12 ans, et appuyé par Louise Arbour, militante en faveur des poules urbaines fondatrice de l’organisme Poules en ville, ce regroupement, présent sur Facebook, multiplie en effet les représentations auprès des représentants de la Ville de Saint-Eustache depuis quelques années afin que ceux-ci changent leur fusil d’épaule.
Sondage
Saint-Eustache leur avait alors répondu vouloir sonder sa population avant d’adopter quelque règlement, ce qu’elle a donc mis en branle, cette semaine.
Advenant que le résultat de la consultation démontre que la population est très majoritairement favorable à la présence de poules en milieu urbain, un projet de règlement établissant clairement les balises serait alors élaboré, puis adopté.
L’étape suivante consisterait en l’établissement d’un projet-pilote, qui verrait le jour en 2022.
Pour remplir le sondage: [imaginons.saint-eustache.ca/poules].
MOTS-CLÉS
Saint-Eustache
Pierre Charron
Johanne Thériault
Louise Arbour
poules urbaine