Il s’agit d’un investissement conjoint de plus de 250 000 $ qu’ont annoncé par voie de communiqué de presse, la semaine dernière, le ministre de l’Énergie et des Ressources naturelles du Canada, Jonathan Wilkinson, et le maire de Saint-Eustache, Pierre Charron, également préfet de la MRC de Deux-Montagnes.
Le projet, qui est maintenant complété, s’inscrit dans la volonté du gouvernement fédéral de procéder à la plantation de deux milliards d’arbres sur 10 ans « afin d’aider le Canada à dépasser son objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre d’ici 2030, tel qu’il est indiqué dans l’Accord de Paris et à établir les éléments de base nécessaires à l’atteinte de son objectif de zéro émission nette d’ici 2050 ».
Le bon arbre au bon endroit
Les sites retenus sont répartis un peu partout sur le territoire de la MRC de Deux-Montagnes et totalisent l’équivalent de 9,5 hectares.
À Oka, 49 arbres ont ainsi été plantés afin de valoriser un paysage aux abords du lac des Deux-Montagnes. Toujours à Oka, 131 autres arbres ont été plantés pour contrer une espèce exotique envahissante et servir d’écran végétal climatique sur la piste cyclable La Vagabonde. À Saint-Eustache, 2 000 arbres ont été plantés en marge d’un projet visant la préparation d’un terrain et de la création d’une érablière « agriconnectée » au parc Nature. À Deux-Montagnes, c’est 1 425 arbres qui ont été plantés, dont 1 160 dans le Boisé Roger-Lemoine.
Les autres sites retenus sont situés à Saint-Eustache et Saint-Joseph-du-Lac, aux abords des autoroutes – sorties et entrées – qui s’y trouvent (3 090 arbres), Pointe-Calumet (1 700 arbres), Sainte-Marthe-sur-le-Lac (470 arbres), Oka (190 arbres). Deux-Montagnes et Saint-Eustache (305 arbres). Diverses espèces, comme l’érable rouge, le chêne blanc, le caryer ovale et le tulipier de Virginie, ont été privilégiées, certaines en migration assistée, aux endroits ayant accueilli ces arbres.
« Grâce à ces 10 000 arbres et en s’appuyant sur le principe du bon arbre au bon endroit, différents milieux de vie sont valorisés par les nombreuses valeurs contributives des arbres. Ici, on a créé un écran d’intimité. Là, un habitat faunique est constitué. Ici, la résilience d’un boisé patrimonial est augmentée, alors que plus loin, un paysage autoroutier est valorisé. À un endroit stratégique, la progression d’une espèce exotique est freinée. Sur un sentier de ski de fond, les effets néfastes du soleil sont filtrés », explique André Goulet, ingénieur forestier pour l’Institut des territoires qui a eu le mandat de planter les 10 000 arbres en question.
« Je suis fier, au nom de tous mes collègues, de participer à ce projet d’envergure à travers tout le territoire avec la collaboration de Ressources naturelles Canada et de l’Institut des territoires, deux précieux partenaires. Notre effort s’inscrit dans une série d’initiatives visant à contrer l’impact des changements climatiques, tout en bonifiant la qualité de nos espaces paysagers », de conclure le maire et préfet Pierre Charron.
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