« Payer pour être membre de l’organisme, ça peut faire partie des règlements », débute François La Roche, expert-conseil en stratégie et gouvernance. Parmi ces membres, certains seront élus pour faire partie du CA et d’autres pourront se voir demander des contributions. L’importance est surtout qu’il en est mention dans les règlements de l’organisme.
Pour M. La Roche, il est cependant important qu’aucun avantage n’en soit tiré. « Je me souviens d’un cas où j’étais conseiller indépendant et où un membre donnait 75 % de l’argent dont l’organisme avait besoin. Dès qu’il parlait, tout le monde se taisait », explique-t-il.
C’est pourquoi, il se dit puriste et que pour lui, la bonne gouvernance implique de ne pas payer pour être sur le conseil d’un organisme. « Ce n’est pas improbable de donner un montant pour l’organisme, mais il ne faut pas que ça ait d’impact sur le niveau décisionnel. C’est un choix personnel », affirme-t-il.
L’aide apporter à l’OBNL peut tout autant être du temps plutôt que de l’argent. « Il y a plus de mérite selon moi à faire partie d’un comité de levée de fond pour l’organisme, que d’être membres du CA », affirme le conseiller en gouvernance. Le fait de mettre la main à la pâte et prendre action est selon lui, beaucoup plus valorisant.
Si un montant était malgré tout donné, la discrétion est ce qu’il croit le mieux. Il n’est ainsi pas un besoin d’étaler l’apport exact donné. Chacun donne selon ce qu’il a la possibilité de faire.
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