
<p>Étaient réunis sur les bancs d’église pour cette annonce, outre Paul Daraîche lui-même, les conseillers municipaux Daniel Goyer, Raymond Tessier et Michèle Labelle, des membres de la Fondation ainsi que le député fédéral de Rivière-des-Mille-Îles, Luc Désilets. </p>



<h2><strong>« Berceau de la démocratie moderne »</strong></h2>



<p>La Fondation église historique de Saint-Eustache a pour mission, depuis sa création il y a dix ans, de collecter des fonds afin d’entretenir et mettre en valeur le célèbre bâtiment patrimonial. D’ailleurs, presque tous les intervenants ont tenu à souligner que la mission de la Fondation n’a pas de fondement religieux, même s’il s’agit d’un lieu de culte.</p>



<p>Raymond Allan, administrateur, s’est chargé de faire la nomenclature des différents travaux nécessaires à court terme pour l’église en plus de ventiler les coûts qui y sont rattachés, notamment les travaux de maçonneries autour des fenêtres qui coûteront environ 500&nbsp;000&nbsp;$, et le remplacement du système de gicleur qui coûtera environ un million de dollars.&nbsp;</p>



<p>Daniel Goyer, représentant la Ville de Saint-Eustache, a décrit l’édifice comme le berceau de notre démocratie moderne, en évoquant directement les événements de 1837 et de la bataille opposant les patriotes aux troupes anglaises de John Colborne. </p>



<h2>Deux millions d&#8217;albums vendus</h2>



<p>La popularité de Paul Daraîche n’est plus à faire. Celui qui a produit plus de 300&nbsp;albums, enregistré près d’une centaine et vendu deux millions de copies promet d’attirer un grand nombre de spectateurs. Les nombreux chapeaux de cowboys déjà présents pour la conférence de presse témoignent d’ailleurs en ce sens.&nbsp;</p>



<p>En prenant la parole, M.&nbsp;Daraîche a exprimé son grand enthousiasme de se produire avec son groupe à l’église, célèbre autant pour son histoire que pour son acoustique unique. Plusieurs ont d’ailleurs pris le temps de souligner les nombreux enregistrements professionnels qui s’y sont déroulés, notamment ceux de l’Orchestre symphonique de Montréal.&nbsp;</p>



<p>Ce spectacle annuel est l’événement phare de la Fondation église historique de Saint-Eustache, vous pouvez vous procurer des billets (50&nbsp;$-75&nbsp;$) sur le site de La petite église, cabaret spectacle&nbsp;:&nbsp;<a href="https://lapetiteeglise.com/event/le-groupe-paul-daraiche/">https://lapetiteeglise.com/event/le-groupe-paul-daraiche/</a>.</p>



<p>Mélanie Lesage a choisi de donner au suivant pour son anniversaire cette année. L’Eustachoise a, en effet, réuni famille et amis pour une collecte de déchets dans les rues du Vieux-Saint-Eustache.</p>



<p>Le groupe, composé de 15&nbsp;personnes, dont trois enfants d’âge préscolaire, a ramassé 105&nbsp;livres de déchets en seulement quelques heures. «&nbsp;Je n’ai pas d’enfants, mais je trouve important de me soucier du futur et de la santé de ceux qui vont suivre&nbsp;», raconte celle qui œuvre à titre d’ambassadrice pour la Mission 1000 tonnes, une organisation à but non lucratif (OBNL) ayant déjà organisé plus de 500&nbsp;nettoyages de berge au Québec et à l’international.&nbsp;</p>



<p>La native de Saint-Eustache trouvait plus gratifiant de convoquer ses amis à sa fête pour une action environnementale que de se rassembler pour festoyer. «&nbsp;C’est ma fête… Au lieu d’un souper où on prend un verre, on apporte notre lunch, nos gants et un sac à déchets&nbsp;».</p>



<h2>Une force mobilisatrice</h2>



<p>Mélanie avait pensé à tout pour l’occasion, elle avait réservé un accès à des toilettes dans le secteur du manoir Globensky. Elle avait aussi prévu des points de dépôt pour les déchets dans le Vieux-Saint-Eustache. «&nbsp;C’est du bénévolat, mais, dans mon cas, ce n’est pas un effort. Quand je prends une marche, je ramasse. Pour ma fête, et pour le jour de la Terre, je me suis dit aussi bien embarquer les gens avec moi ».&nbsp;</p>



<p>Mélanie participe à une activité du genre par mois et espère étendre ses activités au-delà de Saint-Eustache, même si elle a d’autres endroits en tête&nbsp;: «&nbsp;Des amis&nbsp;de Saint-Jérôme m&#8217;ont dit qu’ils voulaient le faire dans leur quartier. J&#8217;ai un ami qui veut nettoyer un boisé à Laval. L&#8217;année dernière, nous l’avions fait au parc d’Oka&nbsp;».</p>



<p>Pour plus d’informations sur Mission 1000&nbsp;tonnes, il suffit d’envoyer un courriel à l’adresse&nbsp;<a href="mailto:info@mission1000tonnes.com">info@mission1000tonnes.com</a>. Vous pouvez aussi suivre le groupe d’action sur Facebook pour vous impliquer davantage et partager vos succès via le www.facebook.com/mission1000tonnes.</p>



<p>Enfin, vous pouvez aussi prendre connaissance du profil de Mélanie Lesage sur le site web de Mission 1000&nbsp;tonnes&nbsp;:&nbsp;<a href="https://mission1000tonnes.com/nos-ambassadeurs/">https://mission1000tonnes.com/nos-ambassadeurs/</a>.</p>


Mélanie Lesage célèbre sa fête en nettoyant le Vieux-Saint-Eustache


<p>Située au cœur du Vieux-Saint-Eustache, sa boutique profite pleinement du dynamisme du secteur : « Le marché public m’a amené quatre mariées l’été dernier, et ces quatre-là m’en ont apporté quatre autres ». Cet élément de communauté et d’économie circulaire, Carole Chalut en fait aussi profiter les autres : « Mes clientes qui se cherchent des chaussures, je les envoie chez Chaussures Pop, c’est à côté et on essaie de s’encourager entre commerces locaux. J’ai des clientes qui viennent de Sainte-Hyacinthe, de Shawinigan, quand je dois les faire attendre un peu, je les envoie au restaurant déjeuner à côté ». </p>



<p>La couturière et son savoir-faire sillonnent les Basses-Laurentides depuis presque 35&nbsp;ans maintenant. S’initiant à la couture à 13&nbsp;ans dans « son patelin » de Saint-Colomban, alors qu’elle était la plus jeune élève d’un cours s’adressant à des couturières beaucoup plus expérimentées. C’est malgré un TDA, une dyslexie et une dysphasie qu’elle a&nbsp;progressée à une vitesse fulgurante. Elle touche à sa première robe de mariée à 20&nbsp;ans et confie : « À 25&nbsp;ans, une robe de mariée n’avait plus aucun secret pour moi ».&nbsp;</p>



<h2>Couture inclusive</h2>



<p>Avec plus de 500 robes à son actif à ce jour et sa propre collection sur laquelle elle évalue avoir investi environ 1 500 heures de son temps, c’est lorsqu’elle parle de ses clientes « spéciales » qu’elle s’émeut le plus. Son émotion est la même lorsqu’elle parle d’une jeune cliente atteinte de trisomie 21 : « Elle a choisi une robe bleue de style Cendrillon. Elle était magnifique ! La voir se regarder dans le miroir, tellement fière, ça valait tout l’or du monde » que lorsqu’elle parle d’une robe qu’elle confectionne en ce moment pour une cliente ayant une difformité au haut du corps. « Je travaille dans une belle émotion, les gens viennent ici parce que c’est la fête », confie celle qui admet pleurer régulièrement avec les clientes émotives. </p>



<h2>Philosophie d&#8217;affaire et intégrité</h2>



<p>Dans une industrie qui semble se réserver de plus en plus aux biens nantis, Carole Chalut se distingue par sa philosophie d’affaires basée sur l’accessibilité et l’honnêteté, qualifiant d’aberrantes certaines dérives mercantiles de l’industrie : « Presque partout à Montréal il faut payer pour les séances d’essayage. Je refuse de faire payer pour ça. Je loue aussi mes voiles. Qui veut payer 300 $ pour un voile que tu ne portes que quelques minutes ? », demande-t-elle avec raison, surtout considérant que sa robe la moins chère se détaille à 289 $ ! Alors qu’il n’est pas rare de voir des robes entre 2000 $ et 5000 $ ailleurs, et même plus, ses robes les plus dispendieuses sont celles de sa propre collection, à 1800 $.   </p>



<p>Seule à opérer les Créations Carole Chalut, Carole est parfaitement consciente des défis de son milieu, qu’il s’agisse du manque de relève, de la pression constante des coûts ou de la fluctuation des tendances de la mode. Malgré ces obstacles, Carole reste déterminée à offrir un service humain et accessible, invitant quiconque à s’asseoir sur son divan rose, hommage aux flamants (piak piak comme elle les appellent affectueusement) qu’elle adore pour leur grâce et qu’on retrouve un peu partout dans la déco du commerce.  </p>


Paul Daraîche chantera pour l’église Saint-Eustache

« Berceau de la démocratie moderne »

Deux millions d’albums vendus