Interrogé par Isabelle Bélanger, une citoyenne du secteur qui a soulevé la question lors d’une séance ordinaire des élus eustachois, le maire Pierre Charron a reconnu que le parc Nature a connu une année exceptionnelle en raison, pense-t-il, de la pandémie de la COVID-19 qui a incité plusieurs personnes à aller prendre l’air à l’extérieur.
«On n’a jamais vu cela au parc Nature qui, habituellement, est surtout utilisé [en hiver] par des gens qui s’adonnent au ski de fond et un peu à la raquette. Cette année, ce sont des marcheurs. On a même comptabilisé un dimanche, à 13 h, qu’il y avait 1 400 personnes. C’est du monde! Nous n’aurions jamais pensé que le parc Nature aurait été si populaire. Nous avons été débordés. Merci aux gens du secteur pour vos efforts et d’avoir accepté que des gens se stationnent dans vos rues», a indiqué M. Charron, précisant que les préposées aux entrées ne demandaient pas la provenance des gens, comme cela s’est fait ailleurs.
Une entrée du côté du chemin du Petit Chicot?
Le maire Charron a indiqué que la Ville songe aussi, une «priorité» a-t-il dit, à aménager une nouvelle entrée qui s’ajouterait aux deux entrées existantes, dont celle accessible via le boulevard Arthur-Sauvé, à l’arrière du marché Alimentation François Éthier et des commerces voisins.
À cet endroit, les places de stationnement ont aussi été prises d’assaut par les utilisateurs du parc Nature et M. Charron a d’ailleurs tenu à remercier le propriétaire du complexe commercial, Stéphane Martel, pour «avoir été souple» dans les circonstances.
Dans une présentation virtuelle du projet parc Nature, en octobre dernier, rappelons que la possibilité d’avoir une entrée principale au parc Nature, du côté du chemin du Petit Chicot, avait été évoquée. Le projet, qui permettrait d’aménager un stationnement et un chalet d’accueil, doit toutefois recevoir les autorisations nécessaires, entre autres de la part de la Commission de protection du territoire agricole du Québec (CPTAQ), mais aussi du ministère de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques pour permettre, dans ce cas-ci, l’aménagement de sentiers dans des milieux humides.
Les deux autres entrées, qui deviendraient alors secondaires, seraient maintenues dans un premier temps, mais M. Charron croit qu’il est intéressant que celle par le boulevard Lavallée demeure, pour permettre aux citoyens du secteur d’accéder directement au parc Nature.
En attendant qu’une nouvelle entrée soit aménagée, la situation fera donc l’objet d’un post-mortem. Des vignettes de stationnement seraient-elles appropriées, comme l’a suggéré Mme Bélanger? «On ne sait pas. On va regarder tout cela», a répondu M. Charron, qui rappelle qu’une rue est d’abord publique, mais qui dit aussi comprendre que la tranquillité des gens du secteur est en cause.
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