Céline Pichet, de par son implication avec son événement Blanc Gourmand, veut redonner à Pallia-vie. Elle a bénéficié de plusieurs services avant, pendant et même après le séjour de son défunt mari, Jean Bouchard.
« On a eu le privilège de passer par Pallia-vie. C’est sûr qu’en rentrant là, tu sais que tu n’en ressors pas. Mais ça se fait dans le respect et la dignité », explique Céline Pichet, femme de feu Jean Bouchard, quant aux deux ans dont elle a bénéficié.
Non seulement, par son événement, elle veut amasser des sous pour l’organisme, mais elle souhaite aussi le faire connaître. « Il y a des Mirabellois qui ne savent pas qu’on couvre leur région », affirme Julie-Andrée Numainville, directrice adjointe de la fondation Pallia-Vie et responsable du développement philanthropique. En effet, cinq MRC sont couvertes par les services, soit Argenteuil, Mirabel, Pays-d’en-haut, Rivière-du-Nord et Thérèse-de Blainville.
Plus qu’un endroit où mourir
Pallia-vie est au départ, une maison de soins palliatifs située à Saint-Jérôme. Mais en plus de ces soins, elle offre également divers services d’accompagnement.
Ces services sont autant pour les patients que les proches-aidants. En plus des soins de fin de vie offerts dans les 12 chambres, des services d’accompagnement en tout genre sont offerts. Petits et grands y ont droit, chacun à leur manière. Cela passe entre autres par la musicothérapie, les rencontres de groupe, etc.
« Il y a tout le côté psychologique, accompagnement et même après », souligne Céline, mentionnant avoir été appeler après le décès de son mari pour savoir comment elle vivait son deuil.
« C’est important de dire aussi qu’il n’y a pas d’obligation d’avoir un proche décédé à la maison de soins pour avoir droit aux services d’accompagnements. Si tu vis un deuil d’une personne qui était significative pour toi et que tu vis sur le territoire, tu peux appeler Pallia-vie », souligne Julie-Andrée, mentionnant que les enfants y ont aussi droit.
Un apport financier
Quelques années après l’ouverture de l’établissement de santé, une fondation du même nom a été créée afin d’amasser l’argent nécessaire pour son maintien. L’objectif : assurer un support sur tous les plans, et ce, gratuitement. C’est donc le soutien financier principal de la maison de soin palliatif. « C’est quand même 2,4 M$, par année, qu’il faut pour faire vivre tous les services de Pallia-vie », rappelle la directrice adjointe de la fondation.
L’aspect du deuil est ainsi un élément important pour Julie-Andrée Numainville qui veut aider les gens à mieux le comprendre. « Il faut s’y préparer, parce que ça fait partie de la vie », souligne Céline Pichet. Elle-même souligne que l’état de son mari s’est dégradé du jour au lendemain. Il semblait en pleine forme avant que son cancer ne le frappe de plein fouet.
Palia-vie c’est :
– Une maison de soin palliatif
– Six médecins en rotation constante présente de jour
– Un service d’infirmières 24/7
– Des préposés
– Une travailleuse sociale
– Des bénévoles qui, à eux seuls, représentent 10 employés à temps plein (40 h/semaine) en temps offert.
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