Accessible depuis la fin du mois d’août, cet aménagement vient répondre à la forte demande d’un lieu dédié aux sports urbains, tels que la planche à roulettes, le BMX et la trottinette. 



« L’affluence de sportifs de tous âges, des plus jeunes aux plus expérimentés, témoigne de l’enthousiasme de la population d’avoir accès à ce type d’aménagements dans la région », souligne Pascal Quevillon, maire d’Oka. 



Pour célébrer ces nouvelles infrastructures, les citoyens ont eu droit à une initiation à la planche à roulettes, suivi de démonstrations et de conseils d’adaptes. Plusieurs ont pu participer à des compétitions amicales. Pour agrémenter les célébrations, une épluchette de blé d’inde a eu lieu au profit de la Maison des jeunes d’Oka.



Pour s’assurer de bien répondre à la demande, la municipalité a mené ce projet avec Tessier Récréo-parc, tout en bénéficiant de l’implication d’un groupe de citoyens et d’experts de Sentiers Boréals. La réalisation de ce parc a également été possible grâce à l’investissement de 150&nbsp;000$ du gouvernement du Canada et de 240&nbsp;000$ du gouvernement du Québec.

Voilà du moins l’essentiel du message de la CMM dans son mémoire déposé lundi matin dans le cadre des consultations publiques qui se tiennent actuellement et tel qu’expliqué par le directeur de la transition technologique de la CMM, Nicolas Milot, lors d’une rencontre avec les médias, le 27 septembre dernier.&nbsp;



<h2>15&nbsp;508 bâtiments touchés</h2>



La problématique ? La nouvelle cartographie mise à jour par le ministre Charette en juin dernier et qui entrera en vigueur prochainement toucherait 15&nbsp;508 bâtiments, soit 19&nbsp;780 unités d’habitations, sur tout le territoire du Grand Montréal, ce qui représente 9,9 milliards de dollars de valeur au rôle d’évaluation foncière.



Parmi les secteurs directement touchés dans les Basses-Laurentides, se trouvent les villes riveraines de Deux-Montagnes, Sainte-Marthe-sur-le-Lac, Pointe-Calumet, Saint-Eustache, Oka, Bois-des-Filion, Saint-Joseph-du-Lac et Rosemère.



C’est que l’élargissement des zones figurant dans la prochaine cartographie désignera comme zone à risque les habitations situées dans une « zone de précaution », derrière les ouvrages de protection contre les inondations, jusqu’à une distance de 100 m. La CMM préférerait que cette distance soit réduite à 10 m.&nbsp;



<h2>Impacts réels</h2>



Selon la CMM, il est capital de reconnaître les zones protégées, note le mémoire, sans quoi, 4&nbsp;651 bâtiments résidentiels situés derrière un OPI seront inclus dans les zones inondables. Les zones inondables incluent dorénavant les zones de précaution, classifiées Faible-Modéré-Élevé-Très Élevé. En conséquence, la CMM craint que les résidents de ces secteurs ciblés en soient lourdement impactés.&nbsp;



« D’un côté, le cadre réglementaire envoie le signal que l’on peut sur une base individuelle demeurer en zone fortement exposée. De l’autre, le programme d’indemnisation (aide gouvernementale de 100&nbsp;000 $) indique que le choix de rester sera financièrement porté de plus en plus par le propriétaire, incapable de s’assurer contre les inondations et pour qui le soutien public en cas d’inondation est fortement réduit », stipule-t-on dans le mémoire.&nbsp;



<figure class="wp-block-image size-large is-resized"><img loading="lazy" src="https://bn.leveil.com/wp-content/uploads/2024/10/nrc-cartographie-zones-inondables-e1727799712147-960x640.png" alt="" class="wp-image-92645" width="582" height="387" srcset="https://bn.leveil.com/wp-content/uploads/2024/10/nrc-cartographie-zones-inondables-e1727799712147-960x640.png 960w, https://bn.leveil.com/wp-content/uploads/2024/10/nrc-cartographie-zones-inondables-e1727799712147-327x218.png 327w, https://bn.leveil.com/wp-content/uploads/2024/10/nrc-cartographie-zones-inondables-e1727799712147-96x64.png 96w, https://bn.leveil.com/wp-content/uploads/2024/10/nrc-cartographie-zones-inondables-e1727799712147-768x511.png 768w, https://bn.leveil.com/wp-content/uploads/2024/10/nrc-cartographie-zones-inondables-e1727799712147-615x410.png 615w, https://bn.leveil.com/wp-content/uploads/2024/10/nrc-cartographie-zones-inondables-e1727799712147.png 1018w" sizes="(max-width: 582px) 100vw, 582px" /><figcaption>Photo fournie par la CMM &#8211; La Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) peut finalement révéler une cartographie préliminaire encadrant le projet règlementation sur les zones inondables du gouvernement provincial.</figcaption></figure>



<h2>Modifications demandées</h2>



Par conséquent, sur la liste des modifications recommandées par la Communauté métropolitaine de Montréal, on demande entre autres une réévaluation des normes encadrant les différentes transformations d’un bâtiment résidentiel principal afin de permettre une plus grande souplesse – notamment dans les zones d’exposition faible, modérée et élevée (pour la portion anciennement désignée comme zone à risque au-delà de 20 ans).&nbsp;



On souhaite également que le MELCCFP permette aux municipalités de gérer l’ensemble des zones inondables de leur territoire et de modifier différentes règles et modalités relatives aux OPI et aux territoires situés en aval de ceux-ci afin d’éviter des conséquences majeures et néfastes pour de nombreux propriétaires.&nbsp;



« Le cadre proposé est complexe et repose sur la compréhension et l’interprétation de plusieurs règlements distincts. La CMM est particulièrement interpellée par les enjeux liés à la diffusion de la cartographie et des données techniques qui en découlent et que les municipalités devront avoir en main pour appliquer la réglementation. La CMM est d’avis que le MELCCFP doit amorcer sans tarder des rencontres de consultation publique auprès des collectivités concernées », conclut la CMM.

La CMM demande au MELCCFP de modifier sa nouvelle cartographie 

Si ce thème a été retenu, c’est que la Fondation Sercan rendra hommage ce soir-là à René Goyer, président d’honneur de ce Bal masqué, qui vient&nbsp;&nbsp;de quitter la présidence de la Fondation Sercan. Celui-ci, remplacé par Serge Duthé, occupait ce poste depuis 2011 et a siégé, les cinq années d’avant, sur le conseil d’administration de l’organisme.



Pendant ces 18&nbsp;années, M. Goyer a été associé de très près à l’essor de la Maison Sercan qui offre, pour le territoire des Basses-Laurentides, des soins palliatifs aux personnes en fin de vie, mais aussi de l’accompagnement et du soutien aux personnes atteintes de cancer et à leurs proches.



Plus particulièrement, durant son mandat à la présidence de la Fondation Sercan, il a contribué à l’ajout, en deux temps, de huit lits en soins palliatifs –&nbsp;leur nombre passant successivement de quatre à sept en 2011, puis de sept à 12 l’an dernier&nbsp;–et à l’agrandissement de la Maison Sercan dont les nouvelles installations ont été inaugurées en avril 2023.



«&nbsp;Je crois avoir fait ma part&nbsp;», a mentionné M. Goyer en marge de l’annonce de ce Bal masqué aux Salles de réception Constantin, là où l’activité aura lieu. Habitué de remercier les autres, celui-ci sera, cette fois-ci, sous les projecteurs. «&nbsp;Recevoir des hommages, ce n’est pas mon fort. Je suis plutôt habitué à être à l’arrière des autres, et non à l’avant. J’ai bien hâte de voir ce que cela va donner. C’est sûr que ça me stresse un peu…&nbsp;», d’avouer l’homme de 67&nbsp;ans qui est à la tête des Résidences funéraires Goyer.



<h2>Erick Remy, porte-parole</h2>



Outre cette portion hommage, ce Bal masqué, qui se déroulera dans l’ambiance des années 1940, sera agrémenté d’un souper de cinq services, de danse avec le groupe Sophistoccasion et d’encans crié et silencieux, durant lesquels des articles d’une valeur de 25&nbsp;000&nbsp;$ seront mis aux enchères.



Ancien conseiller municipal à la Ville de Boisbriand, de 2014 à 2021, journaliste artistique et animateur de radio et de télévision bien connu, Érick Remy (fils d’Edward Remy) agira à titre de porte-parole et de maître de cérémonie de cette soirée. «&nbsp;Moi, mes parents sont morts de façon indignes en 2021 et 2002, alors que nous étions encore dans la pandémie. On va tous mourir un jour et l’idéal serait de mourir dans la dignité. C’est ce qu’offre la Maison Sercan. C’est plein d’amour, de bonté et d’attention pour les gens. Je ne pouvais donc pas dire non à cette invitation&nbsp;», de dire M. Remy.



<h2>Pour acheter des billets</h2>



Les billets pour participer à ce Bal masqué sont <a href="https://maisonsercan.ca/activites/" target="_blank" rel="noreferrer noopener">actuellement en vente </a>au coût de 250 $ par personne. Il est aussi possible de choisir pour des tables de huit, 10 ou 12 personnes, ou encore d’opter pour une commandite, incluant différents avantages. L’objectif est, après avoir amassé 86 000 $ l’an dernier, de recueillir au moins 100 000 $ cette année.



À tout seigneur, tout honneur, laissons le mot de la fin au président d’honneur de ce deuxième Bal masqué, René Goyer&nbsp;: «&nbsp;C’est une activité de financement importante pour la Fondation Sercan et nous avons des objectifs audacieux que nous devrions être en mesure, je crois, de dépasser. Et c’est une belle soirée festive pour les personnes qui sont là avec un bon souper, de la danse et de l’animation. Cela va être agréable. C’est dispendieux, oui, mais les gens en ont vraiment pour leur argent&nbsp;».



Que dire d’autre&nbsp;?

Oka inaugure son nouveau parc de planche à roulettes