«La négociation n’a pas été simple, les représentants syndicaux se butant au départ à des refus obstinés de la porte-parole patronale», explique Stéphane Savoie, délégué du Syndicat des travailleuses et travailleurs des industries manufacturières – CSN (STTIM-CSN).
«Pourtant, ajoute-t-il, l’objectif de négociation de notre syndicat était d’obtenir ce qui existe déjà dans des entreprises comparables dont la plupart appartiennent à Demix. La négociation a été longue et il a fallu l’aide d’un conciliateur, mais pour le syndicat, il n’était pas question de négocier à la baisse.»
Les conditions de travail
Le règlement prévoit, notamment, des augmentations salariales d’une moyenne de 2,4 % par année, l’inclusion d’un 13e jour férié, l’augmentation de la part de l’employeur au REÉR collectif, l’instauration d’une indemnité annuelle pour vêtements de travail et l’amélioration du régime de vacances pour les travailleurs comptant plus de 15 ou 25 ans d’ancienneté.
Il faut également ajouter à cela des mesures pour limiter la sous-traitance, une procédure de grief améliorée et l’obligation, pour l’employeur, de permettre qu’un représentant syndical accompagne tout travailleur en cas de litige.
«Du bon travail a été fait et cette section du Syndicat peut compter sur l’appui inconditionnel de la Fédération de l’industrie manufacturière de la CSN pour que cette convention soit respectée», conclut Louis Bégin, président de la Fédération de l’industrie manufacturière – CSN.
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