Le 9 juillet dernier, famille, proches et anciens collègues de Jean Bouchard se sont réunis pour l’inauguration de la place publique qui portera son nom. Située au complexe du Val- d’Espoir, dans le secteur de Saint-Janvier, la&nbsp;Place publique Jean- Bouchard&nbsp;a désormais en son centre un monument commémoratif intemporel sur lequel on trouve une plaque de bronze faisant état de l’homme investi qu’il était. Le maire actuel, Patrick Charbonneau a procédé à son dévoilement en compagnie de Céline Pichet, conjointe du défunt maire, et de leurs enfants.&nbsp;



La place publique est située à l’avant de l’aréna du Val-d’Espoir — construit alors que M. Bouchard était encore maire — qui inclut deux glaces et un espace pouvant être converti en salle de spectacle moderne. Cet édifice est également renommé et sera désormais connu en tant que&nbsp;l’Amphithéâtre Jean-Bouchard.&nbsp;



Rappelons que Jean Bouchard, décédé le 9 décembre 2021, était un homme politique habile et apprécié durant les 16 années où il a servi ses concitoyens, dont huit comme maire de Mirabel, en plus des 13 années à titre d’employé municipal.&nbsp;



Les Mirabellois se souviendront de son dynamisme, sa passion et son dévouement. Il leur lègue de nombreux projets ayant bonifié leur milieu de vie et servi la communauté. La gare de Mirabel, l’acquisition du manoir de Belle-Rivière, la création des centres culturels de Saint-Benoît et du Domaine-Vert Nord, l’aménagement du Centre aquatique de Mirabel, la construction de l’amphithéâtre qui porte maintenant son nom, et l’aménagement d’un nouveau centre récréatif pour les aînés ainsi que la communauté, ne sont quelques-unes des réalisations auxquelles il a contribué et qui le rendaient si fier.&nbsp;

Ce sont donc 22 élèves adultes, âgés de 18 à 62 ans, atteints de déficience intellectuelle, d’un trouble du spectre autisme ou de trisomie 21, qui ont accueilli, en juin dernier, les membres de leurs familles et leurs amis pour le vernissage de cette exposition où plus d’une quarantaine de poupées de chiffons pouvaient être admirées. Les sourires et la fierté de ces élèves ont mis un terme à deux mois de travail durant lesquels leur enseignante Sophie Bergeron les a accompagnés, conseillés et encouragés.



Ces élèves proviennent de l’ensemble du territoire du Centre de services scolaire des Mille-Îles (CSSMI) et se rendent au CFCP par l’entremise du transport adapté. Le programme d’expression par les arts leur est proposé pour qu’ils puissent non pas acquérir nécessairement des capacités artistiques ou scolaires, mais bien tout simplement pour qu’ils puissent s’épanouir comme individus.



<h2>Un moyen pour s’exprimer</h2>



«&nbsp;Pour moi, ce programme, c’est plus qu’une simple activité de loisirs. C’est un moyen afin de permettre à ces élèves de s’exprimer, de parler d’eux, de se sentir valorisés, d’avoir un contact, via notre page Facebook ouverte à tous, avec le monde extérieur. J’en profite pour ouvrir des conversations, avoir des discussions avec eux. C&#8217;est aussi une façon pour qu&#8217;ils à s’impliquent dans leur école, qu&#8217;ils parlent devant un groupe. L’art est un prétexte pour parler de soi, se découvrir et se connaître&nbsp;», explique l’enseignante Sophie Bergeron qui détient un baccalauréat en arts visuels et vient d’amorcer une maîtrise en art thérapie.



Pour son plus récent projet, « Ma famille en poupées&nbsp;», ses élèves devaient illustrer dans un premier temps leur autoportrait en dessin et ensuite lui donner vie en poupée. Si le temps leur permettait, ce que plusieurs ont d’ailleurs réussi à accomplir, ils pouvaient aussi créer les membres de leur famille, ainsi que leur animal de compagnie.



«&nbsp;L’exercice de l’autoportrait en poupée ici fut difficile pour certains. Ils cherchaient parfois à se conformer à une image plaquée (à être beau ou belle comme…). De plus, ils étaient sûrement influencés, inconsciemment, par les images retouchées de la nouvelle génération&nbsp;», raconte celle qui enseigne ce programme au CFCP depuis quatre ans. Même s’il y a quelques nouveaux à la rentrée scolaire, la plupart reviennent d’année en année; certains sont même ses élèves depuis quatre ans.



<h2>De nouveaux projets de création à venir</h2>



Cette confiance et cette complicité, Sophie Bergeron l’explique par le fait que l’expression à travers les arts demeure toujours un exercice fascinant et touchant pour tous, et plus particulièrement, dans ce cas-ci, pour ses élèves. « Pour moi, il faut que cela leur ressemble à eux, que cela leur parle à eux&nbsp;», résume-t-elle, ajoutant que les parents sont aussi bien fiers de voir leurs enfants se réaliser ainsi, de les suivre sur Facebook et de pouvoir échanger avec eux sur ce qu’ils ont fait en classe.



Également, les élèves de Mme Bergeron peuvent s’attendre à des surprises pour la prochaine année scolaire, car, en quatre ans, celle-ci n’a jamais mené le même projet. «&nbsp;J&#8217;aime improviser avec des objets qui ne sont plus utiles et qui nous sont donnés à l&#8217;école ou par le biais de notre page Facebook. En plus de recycler, nous transformons des objets inutiles en œuvres d&#8217;art uniques! Cela prouve que nous avons tous un côté magique qui dort en nous&nbsp;», dit-elle, mentionnant que, à la suite des dons laissés à sa classe, «&nbsp;de [nouvelles] œuvres magiques&nbsp;» seront créés en septembre prochain en fonction «&nbsp;de ce qu&#8217;inspireront ces vieux objets&nbsp;».



Pour voir ce que ces élèves ont accompli et les étapes de création qu’ils ont réalisée à ce jour, il suffit de consulter la page <a href="http://www.facebook.com/classeartcfcp">www.facebook.com/classeartcfcp</a>.

Quand l’expression par les arts est synonyme de fierté et d’accomplissement

Voilà la façon de faire qu’a choisi de privilégier cette année une coalition de partenaires, regroupant la MRC de Deux-Montagnes, le Centre d’emploi agricole UPA Outaouais-Laurentides, Cible-Emploi, le Centre d’intégration en emploi (CIE) Laurentides et Services Québec, pour séduire d’éventuels travailleurs dits expérimentés, c’est-à-dire des personnes retraitées ou semi-retraitées, afin qu’ils comblent divers postes saisonniers dans des entreprises agricoles de la MRC de Deux-Montagnes, plus précisément à Saint-Eustache, Saint-Joseph-du-Lac et Oka.



<h2>Une deuxième visite le vendredi 18&nbsp;août</h2>



Cette façon de faire, c’est le projet de la «&nbsp;Grande Virée&nbsp;!&nbsp;» qui se poursuivra le vendredi 18&nbsp;août prochain, avec une deuxième journée de visites auprès de trois ou quatre nouvelles entreprises agricoles de la MRC de Deux-Montagnes dont les noms seront connus début août.



Les candidats intéressés, après avoir confirmé au préalable leur présence, se donneront rendez-vous aux bureaux de l’UPA Outaouais-Laurentides situés au 15, chemin de la Grande-Côte, à Saint-Eustache, pour prendre place à bord d’un autobus.



Comme le 12&nbsp;mai dernier, lors de la première journée de visites à Nid’Otruche, à la Cidrerie Lacroix et au Domaine Lafrance, ces candidats se dirigeront vers des entreprises où les producteurs participants leur feront découvrir les postes à combler, mais aussi leurs éventuels lieux travail.



<figure class="wp-block-image size-large"><img loading="lazy" width="960" height="640" src="https://bn.leveil.com/wp-content/uploads/2023/07/grande-viree-2023-960x640.jpg" alt="" class="wp-image-86472" srcset="https://bn.leveil.com/wp-content/uploads/2023/07/grande-viree-2023-960x640.jpg 960w, https://bn.leveil.com/wp-content/uploads/2023/07/grande-viree-2023-327x218.jpg 327w, https://bn.leveil.com/wp-content/uploads/2023/07/grande-viree-2023-96x64.jpg 96w, https://bn.leveil.com/wp-content/uploads/2023/07/grande-viree-2023-768x512.jpg 768w, https://bn.leveil.com/wp-content/uploads/2023/07/grande-viree-2023-615x410.jpg 615w, https://bn.leveil.com/wp-content/uploads/2023/07/grande-viree-2023.jpg 1024w" sizes="(max-width: 960px) 100vw, 960px" /><figcaption>Les participants de la « Grand Virée ! » de mai dernier ont notamment eu l&#8217;occasion de s&#8217;arrêter à la Cidrerie Lacroix, à Saint-Joseph-du-Lac.</figcaption></figure>



Sur l’heure du dîner, les participants auront aussi l’occasion d’assister à une conférence d’une fiscaliste. Celle-ci leur présentera les principaux éléments fiscaux et avantages d’un retour au travail comme, par exemple, la possibilité d’avoir un horaire flexible selon le temps que le candidat peut offrir ou d’augmenter ses revenus annuels sans affecter –&nbsp;un fait qui en surprend plusieurs – ses revenus de pension.



<h2>Des postes comblés «&nbsp;valant de l’or&nbsp;»</h2>



« C’est un projet amorcé il y a plus d’un an très modestement. L’idée, c’était de pourvoir ces postes d’une nouvelle façon. Il s’agit de visites très conviviales; les producteurs nous accueillent très chaleureusement, expliquent leurs parcours, nous vont visiter les lieux et, même, nous proposent des dégustations de leurs produits&nbsp;», expliquer, au nom de la coalition de partenaires, Pierre Richard, conseiller aux entreprises à la MRC de Deux-Montagnes, ajoutant que la région, du moins à sa connaissance, est la première à initier un projet de ce genre.



À l’issue des visites du 12&nbsp;mai dernier, à laquelle 15&nbsp;candidats avaient pris part, six postes ont depuis été pourvus, pour un pourcentage de réussite de 40&nbsp;%. D’autres pourraient s’ajouter puisque des entrevues sont toujours en cours. «&nbsp;Nous avons bon espoir de dépasser la barre des 50&nbsp;%&nbsp;», mentionne M. Richard, bien conscient que chaque emploi comblé en milieu agricole « vaut de l’or&nbsp;» pour les propriétaires.



Si la première visite, appréciée de la part des participants, avait réuni des gens provenant d’associations d’aînés que M. Richard était allé rencontrer, celle du vendredi 18&nbsp;août prochain sera ouverte à l’ensemble des personnes retraitées ou semi-retraitées de la MRC de Deux-Montagnes. Celles résidant sur le territoire de la MRC de Thérèse-De&nbsp;Blainville ou celui de la ville de Mirabel, et qui souhaitent travailler pour une entreprise agricole de la MRC de Deux-Montagnes, sont aussi conviées à cette visite.



Les personnes intéressées à prendre part à la « Grande Virée&nbsp;!&nbsp;» du 18&nbsp;août ou à en savoir davantage sont invitées à communiquer avec l’organisme Cible-Emploi au 450&nbsp;473-1842, poste&nbsp;350. Un peu plus de 50&nbsp;places seront alors disponibles pour cette deuxième journée de visites qui sera suivie par une troisième cet automne.

Monument Jean-Bouchard: Un dévoilement rempli de reconnaissance pour son travail