Tourisme Mirabel, en association avec le Conseil régional de l’environnement des Laurentides (CRE Laurentides), a lancé un nouveau projet pilote visant à offrir les premiers vélos à assistance électrique (VAÉ) en libre-service dans la région des Laurentides, disponibles au parc régional du Bois de Belle-Rivière et au parc du Domaine vert, à Mirabel jusqu’à la fin de l’automne 2021.
Les VAÉ, de la compagnie québécoise Bewegen, seront aussi déployés dans les MRC d’Argenteuil, Deux-Montagnes et Thérèse-de-Blainville.
Anne-Sophie Monat, chargée de projet chez Mobilité intégrée des personnes, basée à Saint-Jérôme, explique que cette initiative, rendue possible grâce à un financement du Fonds d’appui au rayonnement des régions, compte deux volets. D’une part, de mettre en application le projet pilote pour promouvoir l’utilisation des VAÉ. Puis, d’autre part, de rédiger un document d’analyse pour la mise en place d’un plan stratégique en se basant sur les résultats du projet.
Elle souligne que les résultats de cette période d’essai seront analysés à partir des données d’utilisation des usagers, recueillies par les vélos intelligents, qui pourront enregistrer les déplacements, les conditions d’utilisation et les données qui serviront à mieux cibler les besoins et les habitudes des usagers. Ces derniers auront aussi un petit sondage à remplir après leur utilisation pour partager leurs impressions. Le seul critère d’utilisation concerne l’âge des utilisateurs, car seules les personnes âgées de 18 ans et plus pourront profiter de ces vélos nouvelle génération.
Le projet permettra de tester la technologie et d’acquérir des données, notamment sur les coûts liés à un tel service.
Un pas dans la bonne direction
Anne Léger, directrice générale de CRE Laurentides, explique qu’il s’agit d’une initiative non négligeable dans la quête de promouvoir la mobilité durable : « Il s’agit d’un pas dans la bonne direction pour le transport actif ainsi que pour la mobilité durable, et le CRE Laurentides tient à la souligner. »
Comme le souligne Mme Monat, le but du projet est de pouvoir offrir un déploiement futur de VAÉ dans des lieux publics, comme les gares ou les parcs, et que ce moyen de transport devienne une habitude et qu’il incite les gens à laisser de côté leur voiture au profit des vélos.
Chez Tourisme Laurentides, il est évident que ce projet est nécessaire, surtout dans une région comme les Laurentides : « Pour diminuer la place de la voiture solo dans un contexte comme celui des Laurentides, un cocktail d’alternatives est nécessaire. Les autobus ne peuvent pas répondre aux besoins de tous, et les VAÉ, tout comme le covoiturage et les taxis collectifs par exemple, doivent faire partie des solutions offertes à la population. »
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