M. Vendette a comparu le jeudi 8 juillet dernier, en cour criminelle, au palais de justice de Saint-Jérôme, mais il a choisi de se faire représenter par son avocat, Me Sébastien Gagné. La cause a été reportée pour la forme au 31 août prochain et c’est à ce moment, qu’une date de procès devrait être fixée, à moins que le tout à nouveau reporté comme cela arrive souvent. D’ici là, l’avocat de M. Vendette pourra compléter les informations relatives à cette affaire.
L’incident à la source de cette accusation criminelle serait survenu le 17 mars dernier, quelques semaines après la mise en place, fin février, d’une nouvelle structure au sein du Service de sécurité incendie intermunicipal. La menace en question aurait été proférée lors d’une conversation téléphonique entre les deux hommes. Le pompier concerné par ces menaces avait enregistré le tout et a décidé de porter plainte, le 23 mars suivant, à la Régie de police du Lac des Deux-Montagnes.
Joint par votre hebdo L’ÉVEIL, le directeur général de la Ville de Deux-Montagnes, Benoit Ferland, n’a pas voulu commenter comme tel la situation puisque celle-ci est devant les tribunaux. Il a cependant confirmé que les faits reprochés à M. Vendette font effectivement suite à un entretien téléphonique entre les deux hommes concernés et à une restructuration du Service de sécurité incendie qui n’a pas plus à tous les pompiers.
Un climat de travail tendu avant la restructuration
En place depuis le 28 février dernier, cette nouvelle structure fait en sorte que des pompiers sont dorénavant en caserne à temps plein, 24 h sur 24, 7 jours sur 7, plutôt qu’à temps partiel le jour et sur appel le soir. En tout, c’est donc 16 pompiers permanents et 8 à temps partiel qui sont maintenant à l’emploi du Service de sécurité incendie intermunicipal Deux/Montagnes/Sainte-Marthe-sur-le-Lac. Une nouvelle convention collective a aussi été signée pour encadrer cette nouvelle structure à temps plein.
«Certains pompiers qui ne sont plus à notre emploi […] avaient une certaine de culture de confrontation qui s’est graduellement assainie, mis à part quelques soubresauts. Le climat de travail a effectivement été difficile et tendu avant que la nouvelle structure soit mise en place», d’indiquer le directeur général.
Notons que le directeur du Service de sécurité incendie, qui demeure en fonction en attendant qu’un verdict soit rendu, ne doit pas se trouver en présence du pompier qui a porté plainte. Ainsi, lorsque ce dernier est à la caserne, le directeur doit effectuer du télétravail, a confirmé le directeur général, Benoit Ferland, tenant, enfin, à faire remarquer que M. Vendette a droit, comme tous au Canada, à la présomption d’innocence.
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