Le MQFL souhaite que le gouvernement du Québec profite de ce mois de la francophonie pour annoncer son «plan costaud» concernant l’amélioration de la Loi 101. Les attentes de la population sont grandes face aux grands enjeux linguistiques. Qu’il nous suffise de mentionner le très grand défi de la francisation des nouveaux arrivants, la généralisation de l’affichage commercial en anglais et l’attrait omniprésent de la culture anglophone pour illustrer la fragilité du vivre en français au Québec. Ce sont là des défis qui font l’objet d’analyses et de commentaires depuis de nombreuses années. La volonté politique d’y remédier ne s’est pas manifestée de façon efficace.
Le président, Réjean Arsenault, émet le souhait que le gouvernement ne se contente pas d’une petite «réformette» et qu’il pose des gestes concrets afin que le français soit la langue d’usage du travail, de l’enseignement, des communications, du commerce et des affaires.
«À travers plus de 400 ans d’histoire, le Québec a su intégrer l’apport des autres cultures à la sienne tout en se préoccupant que le français, langue nationale, soit la langue de la cohésion sociale. Le Québec du 21e siècle, ouvert aux nouveaux arrivants avec leur langue nationale, se doit de maintenir cette cohésion sociale, au jour le jour, par la langue commune, le français», fait valoir le MQFL.
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MQFL
Mois de la Francophonie
Mouvement Québec français des Laurentides (MQFL)