Selon le commandant bord, il est peu réconfortant de constater que la voix du pays semble avoir été complètement effacée aux dépens d’une juridiction étrangère. En effet, cette décision de mettre fin au processus d’acquisition est attribuable à la position défavorable de la Commission européenne face à la transaction tandis que le gouvernement du Canada avait donné un aval quasi inconditionnel.
«Avec ce dossier, qu’on soit pour ou contre l’acquisition, là où le bât blesse, c’est lorsqu’on constate le manque flagrant de leadership du gouvernement de Justin Trudeau à défendre avec force et vigueur les intérêts du Canada. Quand on ajoute à cela l’inaction totale du gouvernement envers l’industrie aérienne depuis le début de la pandémie, on est en droit de se demander si Justin Trudeau porte une quelconque importance à ce secteur névralgique pour l’économie canadienne considérant ses 600 000 emplois directs et indirects», indique M. Duffy-Vincelette, ajoutant que presque la totalité des pays du monde a déjà reconnu l’importance stratégique du secteur aéronautique et y a apporté un soutien financier conséquent.
Selon le candidat, il est primordial que les compagnies aériennes canadiennes puissent sortir de cette crise dans une santé financière leur permettant d’offrir un service comparable à celui d’avant la pandémie. En ce sens, l’urgence d’agir pour supporter cette industrie névralgique à l’économie du Québec et du Canada a atteint un niveau critique. «Après 13 mois de tergiversations, il est impératif que le gouvernement du Canada mette un terme à sa procrastination et s’entende avec les compagnies aériennes afin d’assurer leur survie et leur compétitivité», fait-il valoir.
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Marc Duffy Vincelette