Rappelons qu’en raison de la pandémie de la COVID-19, les employeurs financés par le programme Emplois d’été Canada seront exceptionnellement admissibles à un remboursement de subvention salariale pouvant atteindre 100 % du salaire horaire minimum, et ce, même si les emplois offerts sont à temps partiel. De plus, la période d’embauche des jeunes sera plus longue, soit du 11 mai 2020 au 28 février 2021.
La bonification est généreuse, selon le député de Rivière-des-Mille-Îles, mais l’échéancier pour y être admissible arrive à grands pas. D’ici le 18 avril prochain, il compte identifier des organismes communautaires et des entreprises qui fournissent des services essentiels et qui n’ont pas demandé de financement à Emplois d’été Canada cette année.
«J’appelle les banques alimentaires, les maraîchers et toutes autres organisations qui donnent des services essentiels à me joindre afin qu’ils puissent créer des emplois étudiants en ce temps de crise. C’est, entre autres, l’occasion parfaite pour eux de combler le travail que des bénévoles ou employés plus âgés ne peuvent plus accomplir en raison du confinement », a expliqué le député.
Les ajustements potentiels aux activités de projet et d’emploi existantes pourraient inclure :
-Programmation communautaire : passage des activités en personne à l’utilisation d’outils numériques pour la prestation de programmes ;
-Secteur des services essentiels : abandon du service en personne en faveur des services à emporter et livrer ;
-Support aux populations vulnérables : passage à des activités visant à soutenir les populations confrontées à de nouvelles vulnérabilités dans le cadre de la COVID-19, telles que les personnes âgées ou les personnes ayant un handicap, y compris la fourniture de produits de première nécessité ou l’aide à la technologie adaptative ;
-Services de vente au détail : passage des rôles en personne et en magasin aux rôles à distance et de livraison.
Luc Desilets souligne également que plusieurs jeunes se retrouveront sans revenu, cet été, en raison des répercussions de la pandémie. «Alors qu’ils n’avaient même pas complété leurs examens, beaucoup de nos jeunes ont vu disparaître, impuissants, leurs opportunités d’emploi. Il faut qu’on agisse maintenant pour en créer de nouvelles. On compte aider les employeurs à faire partie de la solution», a-t-il ajouté.
Ce dernier dit avoir bon espoir que ces nouvelles mesures viendront réduire les impacts économiques et sociaux de la COVID-19. Le député Luc Desilets entend continuer à mettre toutes ses énergies à aider le gouvernement dans l’élaboration et l’application des mesures d’aide, dans une approche non partisane.
Rappelons que le programme Emplois d’été Canada offre des contributions salariales pour inciter les employeurs à créer de l’emploi pour les jeunes âgés de 15 à 30 ans. Les organismes sans but lucratif et les employeurs des secteurs publics et privés de 50 employés ou moins y sont admissibles.
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