C’est en présence de plusieurs supporters et candidats déjà désignés au Québec, tous réunis dans un bar de Sainte-Marthe-sur-le-Lac un jeudi après-midi, que la candidature de M. Desrochers a été confirmée par le lieutenant politique pour le Québec pour les conservateurs, Alain Rayes.
Appui de l’ex-bloquiste Michel Gauthier
Aussi, sur place, l’ex-chef du Bloc québécois (BQ), Michel Gauthier, qui a joint les rangs de la formation d’Andrew Scheer, au mois de mai dernier, a tenu à donner son appui à François Desrochers qui aura, entre autres adversaires, l’actuel député bloquiste Simon Marcil, qui a confirmé ces derniers jours qu’il sollicitera un nouveau mandat.
«Le Bloc a terminé, à la suite du scandale des commandites, sa mission depuis longtemps. Il n’a plus son utilité aujourd’hui depuis 2006. Il n’a plus les outils pour poser des questions et soulever des dossiers d’importance à la Chambre des communes, il n’a plus de budget de recherche et n’a plus de crédibilité. La situation nous commande d’élire un parti dans lequel les Québécois pourront prendre part aux décisions. Chaque fois que vous donnez un vote aux libéraux, vous enlevez un vote aux conservateurs et vous faites plaisir à Justin Trudeau», a lancé l’ex-leader parlementaire.
De son côté, l’actuel député de Richmond-Yamaska, Alain Rayes, a dit voir en la venue de François Desrochers, au sein des troupes conservatrices, un signe de la vitalité de sa formation. «Depuis un an, nous avons effectué tout un travail. Nous sommes passés de 10-12 % à 22-24 % dans les intentions de vote au Québec. Lors de l’élection partielle dans Chicoutimi-Le Fjord, nous sommes passés, en juin dernier, de quatrième à premier avec 54 % des votes exprimés», a-t-il dit, précisant que 31 candidats (sur un total de 78 circonscriptions) avaient déjà été désignés au Québec et que l’objectif était de compléter cette équipe au moins six mois avant la tenue du scrutin du 21 octobre prochain.
Déjà au travail
Pour sa part, François Desrochers, dont c’était d’ailleurs le jour de son anniversaire en cette journée du 4 décembre dernier, s’est dit prêt à reprendre le collier, ses trois enfants étant maintenant plus âgés aujourd’hui. Pour lui, adhérer au PCC allait de soi puisque les Québécois y reviennent de plus en plus. «Ça se voit sur le terrain, ça se parle sur la Rive-Nord. On est au travail et on va faire un bon travail», a-t-il indiqué, vantant au passage le chef Andrew Scheer, un «francophile».
Rappelons qu’aux élections de 2015, le conservateur Gordon Ferguson avait terminé quatrième dans Mirabel, avec un peu plus de 10 % des votes exprimés, dans une lutte à cinq, qu’avait finalement remportée le bloquiste Simon Marcil, avec une majorité de 837 voix.
Ailleurs, dans les Basses-Laurentides, une investiture aura lieu en février, dans Rivière-des-Mille-Îles et trois candidats seraient déjà sur les rangs. Également, dans Thérèse-De Blainville, le choix du candidat devrait se faire en février et une femme s’est montrée intéressée à porter les couleurs conservatrices.
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Mirabel (circonscription fédérale)
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