Mme McCann a entre évoqué la possibilité que des enseignants en sciences infirmières soient redéployés dans le réseau pour prêter main-forte aux forces en place. Jointe à ce sujet, lundi, Aude Lacasse, présidente du syndicat des enseignants du Collège Lionel-Groulx (SEECLG), affirme que ses membres n’ont toujours pas reçu l’appel de Québec.
«Selon nos informations, en date d’aujourd’hui (20 avril), aucun de nos enseignants en soins infirmiers n’a été relocalisé. Pour le moment, le CISSS des Laurentides n’a pas sollicité le Collège et la mobilisation reste sur une base volontaire».
L’enseignante en économie a ajouté que dans l’éventualité où cet appel venait, ses membres se montreraient réceptifs.
«Nous sommes prêts à répondre à l’appel, autant par professionnalisme que par désir d’offrir notre aide face cette crise sans précédent»
Inquiétudes
Au moment où Québec annonce que la cote R de la session d’hiver 2020 ne sera pas comptabilisée dans le calcul de la moyenne de l’élève, les enseignants du Collège Lionel-Groulx émettent des inquiétudes, au niveau pédagogique, notamment.
«Sur le plan pédagogique, nos enseignants ont émis des inquiétudes en lien avec la qualité de l’enseignement et la sanction des études, puisque le redéploiement de finissants ne saurait se substituer à un stage en bonne et due forme», de dire Aude Lacasse qui est également préoccupée, dit-elle, par le manque de communication qui semble exister entre le ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur et le ministère de la Santé et des Services sociaux.
«Notre organisation demeure à l’écoute de ses membres et suit ce dossier de près. Nous espérons que le gouvernement saura répondre aux interrogations des réseaux de la santé et de l’éducation dans les jours qui viendront», a conclu le présidente du SEECLG.
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