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Les priorités de Daniel Goyer seront des voies réservées et du stationnement incitatif

Photo Benoît Bilodeau –

Le candidat du Parti québécois dans Deux-Montagnes, Daniel Goyer.

Les priorités de Daniel Goyer seront des voies réservées et du stationnement incitatif

Publié le 05/09/2018

S’il est élu, le candidat du Parti québécois (PQ) dans la circonscription de Deux-Montagnes, Daniel Goyer, entend faire de l’aménagement de voies réservées aux autobus, taxis et véhicules électriques sur les autoroutes 13 et 15, mais aussi de l’ajout de nouvelles places de stationnement incitatif pour les usagers de la ligne de train de banlieue Deux-Montagnes, ses grandes priorités.

En fait, c’est toute la question du transport touchant bien évidemment la population de sa circonscription qui sera au centre des préoccupations de Daniel Goyer, au lendemain du scrutin du 1er octobre prochain.

Des usagers sans alternative

«Demain matin, si je suis député, je vais cogner à la porte du ministre des Transports pour lui dire que la priorité, ici, ce sont les voies réservées sur les autoroutes 13 et 15. Ce sera ma priorité de travail. Je ne veux pas faire de promesse, ni d’engagement, si ce n’est que je serai fatigant pour le ministre des Transports que je souhaite vivement être péquiste. Je vais le mettre sur la sellette», a lancé, lors d’un point de presse, mercredi dernier, celui qui a été député de 2012 à 2014. Il a d’ailleurs profité de cette occasion pour dénoncer «l’incohérence des libéraux et l’attentisme des députés caquistes», dont celui de son adversaire Benoit Charette, dans ce dossier.

En ce qui a trait précisément aux voies réservées, M. Goyer estime qu’elles auraient dû être aménagées avant même que les travaux du Réseau express métropolitain (REM), qu’il met en doute quant à leurs pertinences, soient entrepris et qui perturbent déjà le service offert aux usagers de la ligne Deux-Montagnes.

«Cela aurait donné une alternative aux usagers du transport en commun d’utiliser les autobus pour se rendre au centre-ville ou ailleurs à Montréal, mais sur des voies réservées. Là, la seule alternative, ce sont les bouchons. On parle ici de quatre années de travaux, avec un service à moitié les deux premières et pas de service du tout par après», de dénoncer le péquiste, qualifiant les travaux en cours de «grand dérangement».

D’autres dossiers dans la mire du candidat

Toujours sur la question du transport, M. Goyer est d’avis qu’il faut augmenter le nombre de places de stationnement incitatif pour les usagers de la ligne Deux-Montagnes. «Mon adversaire m’avait reproché de n’avoir rien fait en deux ans. Quatre ans plus tard, il n’y a pas une place de plus, même si le terrain est toujours disponible», de lancer le candidat péquiste.

Également, M. Goyer a profité de ce point de presse pour critiquer le projet de REM de la Caisse de placement et de dépôt du Québec (CPDQ), lequel «ne tient pas la route» à son avis, tant sur sa pertinence que sur les rendements de 8 % anticipés. Selon lui, le plan péquiste appelé le «Grand déblocage» constitue une meilleure solution.

Enfin, le candidat péquiste souhaite faire progresser le dossier du réaménagement du rond-point de la 25e Avenue et de l’autoroute 640, un projet qui était déjà sur la table en 2012.

«C’est toute la population qui paie [actuellement] pour l’immobilisme du gouvernement. Pour moi, la fluidité de la circulation sur cette artère importante, dont la configuration doit être revue en profondeur, est un enjeu socio-économique auquel j’accorderai pleine attention», s’est engagé Daniel Goyer.