Ce financement contribuera ainsi à contrer ce que l’on nomme la «glissade de l’été». Ce phénomène désigne plus spécifiquement les conséquences que peut avoir la pause estivale sur les acquis scolaires de certains élèves du primaire et du secondaire. Le recul des habiletés pendant les vacances équivaudrait selon certains spécialistes à deux mois d’enseignement.
«En reconnaissant que la glissade estivale est un phénomène connu, documenté et préoccupant, il nous parait plus que jamais primordial de soutenir les milieux à collaborer pour offrir durant la pause estivale, des services permettant de maintenir les compétences en littératie et numératie», énonce la directrice générale du PREL, Annie Grand-Mourcel.
Après une année scolaire perturbée par les restrictions sanitaires, cette annonce va permettre de bonifier des actions déjà existantes et de déployer des initiatives nouvelles qui s’inscriront dans une perspective à long terme afin de favoriser le maintien des acquis des élèves, réduire les inégalités et venir en aide aux jeunes ayant subi les plus lourdes conséquences de la pandémie.
Été 2021
Pour la période estivale 2021, le PREL veut répondre à trois grands axes, soit favoriser la lecture dans les camps de jour, soutenir financièrement les initiatives locales concertées existantes ou nouvelles et soutenir et accompagner le développement des camps de type pédagogiques.
Le Réseau québécois pour la réussite éducative (RQRE), dont fait partie le PREL, a déposé au ministère de l’Éducation une proposition de financement, afin de coordonner les actions nécessaires à la mise en place de conditions favorables et d’initiatives en ce sens.
«Le PREL est heureux de contribuer et de s&#8217;engager au sein de la communauté pour soutenir les jeunes dans leur réussite», affirme le président du PREL et directeur général du Centre de services scolaire des Laurentides, Sébastien Tardif.
Une avenue gagnante dans les Laurentides
Lire au camp de jour augmente l’intérêt et la motivation des enfants envers l’apprentissage grâce, entre autres, à des animateurs de camps qui sont en quelque sorte des modèles pour les enfants. Le projet « Une page à la fois » existe depuis plusieurs années dans la région de la MRC Antoine-Labelle, grâce à l’initiative de l’organisme La Griffe d’Alpha. Le projet-pilote qui sera réalisé à l’été 2021 visera à régionaliser un des volets du projet à travers près de 15 municipalités de tout le territoire des Laurentides, en partenariat avec le PREL et Loisirs Laurentides. Une bonification des trousses thématiques, du matériel et de la formation au personnel de camp sont prévus, ainsi que l’encouragement auprès des municipalités à développer des collaborations entre les camps et les bibliothèques municipales.
Pour en savoir plus: [<a href="https://prel.qc.ca/projets/camp-pedagogique-dete/">https://prel.qc.ca/projets/camp-pedagogique-dete/</a>].

Par l’entremise de ce projet, les citoyens intéressés peuvent choisir leur arbre, offert à rabais, parmi presque 40 espèces. On y retrouve, parmi les choix possibles, des feuillus, des conifères, des arbres fruitiers et des arbres à noix.
Les arbres achetés sur la boutique en ligne [<a href="http://unarbrechezmoi.recsmsll.ca">unarbrechezmoi.recsmsll.ca</a>] seront distribués aux citoyens, le samedi 22 mai prochain, lors du long congé de la Fête nationale des Patriotes, de 10 h à 14 h, à Sainte-Marthe-sur-le-Lac. L’endroit reste encore à être confirmé.
«Par ce projet, le Regroupement écocitoyen de Sainte-Marthe-sur-le-Lac espère faciliter et encourager les citoyens à compenser tous les arbres abattus dans les dernières années sur le territoire municipal, tout en leur permettant d’améliorer leur aménagement paysager. Des milliers d’arbres ont été abattus depuis deux ans sur le territoire de la ville de Sainte-Marthe-sur-le-Lac, en raison de la construction de la digue et de la coupe illégale, par GBD Construction, du boisé sur le boulevard des Promenades», d’expliquer Sylvie Clermont, présidente du Regroupement qui a obtenu, depuis peu, le statut d’organisme à but non lucratif.
Pour ce qui est de la campagne de financement, organisée notamment par Alexandre Cordeau, sur la plateforme «GoFundMe», elle vise à amasser 5 000 $. À ce jour, 24 donateurs ont versé des montants variant entre 5 $ et 100 $, pour un total de 1 220 $.
<h3>Objectifs du Regroupement</h3>
Rappelons que le Regroupement écocitoyen a comme principales préoccupations l’environnement, le développement urbanistique, la conservation et protection des milieux naturels, ainsi que le développement de projets collectifs qui permettront d’améliorer la qualité de vie des citoyens.
Ses membres ont notamment été fort actifs en décembre dernier et en début d’année, lorsque des centaines d’arbres ont été abattus sans autorisation par le promoteur GBD Construction, à l’intersection du chemin d’Oka et du boulevard Deux-Montagnes, à Sainte-Marthe-sur-le-Lac.
Le Regroupement souhaite aussi apporter son support et son expertise sur l’ensemble du territoire de la MRC de Deux-Montagnes dans divers dossiers, comme c’est le cas à Saint-Joseph-du-Lac, où un groupe de citoyens s’oppose à un projet de construction résidentiel dans une forêt située sur les Plateaux du Ruisseau, à l’est du chemin Principal et immédiatement au sud de l’autoroute 640.
Pour en savoir plus sur le Regroupement écocitoyen, il suffit de se rendre sur le [<a href="https://recsmsll.ca">https://recsmsll.ca</a>]. Pour participer au projet «Un arbre chez moi», on se rend sur le [<a href="https://unarbrechezmoi.recsmsll.ca/">https://unarbrechezmoi.recsmsll.ca/</a>].
Enfin, pour contribuer à la campagne de financement, les citoyens intéressés doivent d’abord accéder à la platefome «GoFundMe», via le [<a href="https://www.gofundme.com/f/les-citoyens-de-smsll-sorganisent?utm_medium=copy_link&amp;utm_source=customer&amp;utm_campaign=p_lico+share-sheet">https://www.gofundme.com</a>], puis y effectuer une recherche avec le mot «écocitoyen» ou «Alexandre Cordeau».

Les Marthelacquois sont invités à planter un arbre chez eux

«Malgré l&#8217;ampleur de la crise dans le réseau de services de garde et la détresse des parents, le gouvernement de la CAQ persiste à leur demander d’être patients. Le ministre [de la Famille] dit qu’ils vont un jour compléter le réseau, sans indiquer quand. La CAQ abandonne à leur sort des dizaines de milliers de parents qui se privent en ce moment de salaire en attendant une place. Le ministre Lacombe refuse même de réfléchir à des solutions d’urgence jusqu’à ce que les places annoncées se concrétisent, pour éviter que les familles tombent dans la précarité financière. Il refuse de leur lancer une bouée en attendant le canot de sauvetage», se désole la députée de Sherbrooke.
Mme Labrie dénonce le manque d’empressement de la CAQ à répondre aux besoins réels des parents, des enfants et des employeurs.
«La CAQ refuse d&#8217;autoriser plus de projets, malgré la volonté manifeste des communautés, qui ont déposé des projets totalisant plus de 17 000 places, dans un appel se limitant à 4 300 places pour le Québec entier. C’est un refus qui ne s’explique pas. Les parents vivent avec le stress de ne pas avoir de place, le stress de ne pas savoir s&#8217;ils seront en mesure de retourner travailler, et de devoir quand même payer leur loyer ou leur hypothèque. Et la CAQ va refuser des projets dans leur région? C’est un manque d’ambition qui a des conséquences terribles pour ces familles», dit-elle.

Les Partenaires pour la réussite éducative dans les Laurentides veilleront à ralentir la «glissade de l’été»