«La motion ne demande pas la permission au fédéral, elle demande de prendre acte d’une réalité, du fait que le Québec forme une nation et que cette nation est française. Évidemment, seul le Bloc Québécois pouvait faire écho à cette démarche d’affirmation du Québec à la Chambre des communes», de déclarer, à cette occasion, le chef du Bloc québécois, Yves-François Blanchet.
«Que la nation québécoise et sa langue nationale, le français, soient à l’ordre du jour des débats à Ottawa aujourd’hui est en soi la preuve que le Bloc québécois continue de fièrement protéger et promouvoir les intérêts du Québec à Ottawa, 30 ans après sa création», d’ajouter Simon Marcil, député de Mirabel.
Une deuxième motion
La motion, qui a été portée aux voix le 15 juin dernier, et été déposée par M. Blanchet lui-même, se lisait ainsi:
«Que cette Chambre convienne que l’article 45 de la Loi constitutionnelle de 1982 confère au Québec et aux provinces la compétence exclusive pour modifier leurs constitutions respectives; et prenne acte de la volonté du Québec d’inscrire dans sa constitution que les Québécoises et les Québécois forment une nation, que le français est la seule langue officielle du Québec et qu’il est aussi la langue commune de la nation québécoise».
Le parti revenait ainsi à la charge avec une motion identique à celle qui n’avait pas obtenu l’appui unanime de la Chambre des communes, le 26 mai dernier.
«Trente ans jour pour jour après la fondation du parti, le Bloc québécois continue de promouvoir et protéger notre identité, nos valeurs fondamentales, notre langue et notre culture. Il continue de promouvoir et protéger la richesse de notre territoire et de nos régions, notre économie innovante et notre créativité. Il continue de défendre les consensus de l’Assemblée nationale du Québec, représentante légitime de la volonté de la nation québécoise», de faire valoir, de son côté, Louise Chabot, députée de Thérèse-De Blainville.
«Trente ans plus tard, le Bloc québécois insuffle quotidiennement au Parlement canadien la fierté de la nation québécoise et s’efforce de pousser toujours plus loin sa démarche d’affirmation, jusqu’à ce qu’elle choisisse, le plus tôt possible et librement, son indépendance nationale», de conclure le député de Rivière-des-Mille-Îles, Luc Desilets.
MOTS-CLÉS
Rivière-de-Mille-Îles
nation québécoise
Bloc Québécois
Simon Marcil
Luc Désilets
chambre des communes
Mirabel (circonscription fédérale)
Thérèse-De Blainville (circonscription fédérale)
Yves-François Blanchet
Louise Chabot