Lors de la plus récente séance du conseil municipal de la Municipalité d’Oka, le 4 décembre, Louise Fleurent, une résidante qui n’a toujours pas accès à Internet haute vitesse, a pris le micro lors de la période de questions pour offrir sa collaboration au maire d’Oka, Pascal Quevillon, afin de faire progresser le dossier.
Mme Fleurent a profité de l’occasion pour réclamer du premier magistrat d’Oka qu’il forme un comité, composé d’élus et de citoyens concernés, dont l’objectif serait de porter ce dossier et de le faire cheminer en posant des actions en conséquence.
«Ma proposition a été bien reçue. Nous avons senti une belle ouverture» , a indiqué Mme Fleurent qui a également proposé à l’administration municipale de créer un onglet sur le site Internet de la Municipalité par le biais duquel la population pourrait se tenir informée de la progression du dossier. Elle a entre autres suggéré d’y publier l’ensemble de la documentation que la Ville reçoit ou envoie à ce sujet.
«Présentement, a dit Mme Fleurent, c’est le jeu du téléphone, personne n’a les mêmes nouvelles. De publier toutes les lettres sur le site Internet éviterait une telle situation.»
Questionné à ce sujet, Pascal Quevillon a confirmé qu’un comité serait créé dès le retour des Fêtes, comme l’a demandé Mme Fleurent.
D’autres citoyens concernés
Louise Fleurent n’est pas la seule citoyenne du district des Récoltes à Oka à se battre pour avoir accès à Internet haute vitesse. Diane Aumais, résidante de la rue des Érables depuis environ deux ans, a déjà eu le temps de faire circuler une pétition qu’elle a récemment remise au maire Quevillon pour qu’il règle cette situation.
«Je sais qu’il a eu des discussions avec les députés de la région et qu’il a essayé de contacter Bell et Vidéotron, a-t-elle mentionné, mais c’est toujours le même problème. Ils disent que ça coûterait trop cher. Pourtant, sur l’Annonciation, juste ici à côté, ils ont Internet haute vitesse. Ça ne doit pas coûter si cher de passer des fils!»
Selon elle, il est absurde que des résidants d’une municipalité telle Oka, «qui fait partie pourtant de la Communauté urbaine de Montréal» , a-t-elle tenu à préciser, n’aient toujours pas accès à Internet haute vitesse en 2017.
«Mme Anglade ne s’est pas souciée des petites villes. Nous sommes le garde-manger du Québec, mais nous tombons tout de même dans une zone grise. C’est un non-sens!» dit-elle.
«C’est une question de priorité et nous ne sommes pas prioritaires!, de renchérir Gilles Dolbec, un autre résidant concerné. Mettez l’inverse, poursuit-il. Si 80 % des gens en ville n’étaient pas desservis et que nous l’étions, ce serait bien différent!»
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