C’est ce qu’a annoncé, dimanche dernier, le ministre de la Santé et des Services sociaux du Québec, Christian Dubé, alors qu’il confirmait en même temps que les régions de Montréal, de la Capitale-Nationale (en partie) et de Chaudière-Appalaches se retrouvaient désormais en zone orange.
Devant l’accroissement du nombre de nouveaux cas à chaque jour (il était de 586 et 489 lundi et mardi à travers le Québec, et de 120 pour l’ensemble de la région des Laurentides pour la période comprise entre les 14 et 20 septembre), le ministre Dubé a invité, une fois de plus, les Québécois à redoubler de prudence, à réduire leurs contacts au minimum et à éviter de se visiter les uns les autres.
D’ailleurs, lundi, le directeur de la santé publique du Québec, Horacio Arruda, a confirmé que le Québec est dans cette fameuse deuxième vague appréhendée.
De plus petits rassemblements
Pour les quatre MRC des Basses-Laurentides, le fait de se retrouver maintenant en zone jaune implique entre autres, indique le Centre intégré de santé et de services sociaux (CISSS) des Laurentides, que davantage d’inspections peuvent être réalisées et qu’un plus grand contrôle de l’achalandage peut être fait dans certains lieux de manière à faciliter la distanciation physique.
Aussi, le nombre de participants à des activités organisées dans des lieux publics (salles louées, lieux de culte, événements festifs, mariages, célébrations professionnelles ou scolaires et autres.) est réduit à 50, au lieu de 250; mesure qui exclut les endroits où les personnes sont assises, comme les salles de spectacle et les cinémas, qui peuvent continuer à accueillir jusqu’à 250 personnes.
Quant au nombre de visiteurs recommandé à domicile, il demeure pour sa part à 10 pour les zones verte et jaune, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur.
«Nous constatons que le virus reprend une certaine ampleur au Québec et nous surveillons attentivement la situation dans les Laurentides. Nous demandons la collaboration de la population afin de respecter rigoureusement les mesures sanitaires indiquées. Ce n’est que par ces efforts collectifs que nous arriverons à combattre le virus et à nous en protéger», de faire savoir, par communiqué de presse, le Dr Éric Goyer, directeur de santé publique des Laurentides.
Bâtiment temporaire à l’Hôpital de Saint-Eustache
Par ailleurs, le ministre Christian Dubé, la député et ministre Sylvie D’Amours, ainsi que le député et ministre Benoit Charette, ont annoncé conjointement, vendredi-dernier, qu’un complexe temporaire sera construit d’ici la mi-décembre à l’Hôpital de Saint-Eustache pour pallier au manque d’espaces disponibles dans cet établissement pendant la deuxième vague de COVID-19.
Le bâtiment en question, qui sera érigé au coût de près de 19 M$ et qui comprendra 62 lits, «permettra un ajout net de 38 lits d’hospitalisation et à l’Hôpital de Saint-Eustache d’agrandir l’urgence dans le but d’accueillir plus aisément les patients présentant des symptômes de la COVID-19», selon ce qu’a fait savoir le cabinet du ministre de la Santé et des Services sociaux.
Éclosion au CHSLD de Saint-Eustache
Enfin, notons que le CHSLD de Saint-Eustache, qui compte 192 lits, dont deux chambres de répit et une unité protégée de 15 lits, est à nouveau le foyer d’une éclosion de COVID-19; une situation qu’a confirmée le CISSS des Laurentides à la demande de votre hebdo L’ÉVEIL.
En date du lundi 21 septembre dernier, 17 résidents et sept employés avaient été testés positifs au coronavirus et des opérations de dépistage étaient toujours en cours.
«Nous avons décidé de placer l’ensemble des résidents en isolement et de suspendre les visites par mesures préventives afin de restreindre la propagation du virus. Nous sommes à informer toutes les familles de la situation», a fait savoir, la semaine dernière, le CISSS des Laurentides dans une première communication.
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