Selon Isabelle Lefebvre, les Eustachois sont prêts à faire leur part pour la lutte aux changements climatiques. «Un sondage mené auprès des citoyens et auquel plus de 4 942 personnes ont répondu, nous démontre que plus des deux tiers des Eustachois attendent avec impatience cette nouvelle collecte pour faire leur part pour protéger l’environnement.»
«À l’heure, a-t-elle ajouté, où nous constatons les effets désastreux des changements climatiques, l’usage des bacs bruns qui permettront le compostage des résidus de table et d’autres matières organiques, devient extrêmement important pour l’avenir de notre planète.»
Un nouveau bac
Ainsi, un nouveau bac brun sera distribué à chaque résidence unifamiliale et aux immeubles de huit logements et moins de Saint-Eustache, à la fin de l’été 2019. Un mini-bac de cuisine et une trousse de départ expliquant clairement comment se départir des matières compostables seront également distribués. Des soirées de formation permettront aux citoyens d’obtenir toutes les informations nécessaires et de poser leurs questions. Tous les détails seront communiqués à la population au printemps prochain. Une vaste campagne de communication sera d’ailleurs lancée pour appuyer le projet.
La Ville espère réduire significativement le volume de déchets acheminés chaque année dans les sites d’enfouissement. À cet égard, notons que les matières compostables, lorsqu’elles ne sont pas traitées adéquatement pour produire du terreau fertile, produisent du lixiviat, un liquide résiduel qui peut contaminer la nappe phréatique, en plus de produire des gaz à effet de serre.
Les Eustachois produisent environ 336 kilogrammes de déchets domestiques par personne, par année. On estime qu’actuellement 57 % du contenu des bacs à ordures est composé de matières organiques et pourrait être composté. Dans la première année, on devrait pouvoir ramasser environ 2 040 tonnes métriques de matières compostables à Saint-Eustache.
«En prenant ce virage en faveur de l’environnement, nous nous conformons aux obligations du Plan métropolitain de gestion des matières résiduelles de la Communauté métropolitaine de Montréal ainsi qu’aux obligations gouvernementales contenues dans la Politique québécoise de gestion des matières résiduelles. Mais surtout, nous attaquons de front un problème qui dépasse les frontière de notre ville et qui constitue un grand enjeu de société», a conclu le maire Charron.
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