Rappelons qu’au scrutin de 2018, la CAQ avait raflé toutes les circonscriptions des Laurentides et avait effectué une percée historique dans la circonscription de Sainte-Rose, à Laval.  



Présente pour l’occasion, dans une ambiance familiale, la ministre déléguée à l’Économie et candidate dans Les Plaines, Lucie Lecours, a tenu à exprimer quelques mots.&nbsp;



« À mes collègues avec qui j’ai eu la chance de travailler lors du dernier mandat, je tiens à vous féliciter pour tout le travail accompli. Aux nouveaux, je vous remercie d’avoir le courage de vous présenter lors de cette élection. Nous avons traversé plusieurs épreuves au cours des dernières années, mais je crois que nous avons prouvé aux citoyens des Laurentides et de Laval que la CAQ était le parti le plus compétent pour gouverner le Québec&nbsp;», a mentionné celle-ci.



Youri Chassin, le président du caucus des Laurentides et candidat dans Saint-Jérôme, a, par la suite, renchérit en ces mots : «&nbsp;Trop longtemps, les anciens gouvernements ont négligé les Laurentides, notamment quant aux investissements dans les infrastructures. Il fallait que ça change et c’est ce qu’on a fait. Ce que j’aime de notre parti, c’est qu’on collabore ensemble pour obtenir des résultats! On fait de la politique pour les gens sur le terrain et nous allons continuer! ».



Finalement, le député sortant et candidat dans Sainte-Rose, Christopher Skeete, s&#8217;est dit impressionné et particulièrement fier de voir la qualité des candidates et candidats de son équipe. « Nous sommes mobilisés et gonflés à bloc en vue du 3 octobre prochain. Continuons d’avoir une voix forte pour la Rive-Nord de Montréal et, bien sûr, continuons de travailler pour que le plus de députés de la CAQ soient élus pour représenter les Lavallois et Lavalloises à l’Assemblée nationale!&nbsp;», a lancé celui-ci.



Étaient présents lors de l’événement :



<ul><li>Alice Abou-Khalil, candidate dans Fabre</li><li>Sonia Bélanger, candidate dans Prévost,</li><li>Benoit Charrette, ministre de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, ministre responsable de la Lutte contre le racisme, ministre responsable de la région de Laval et candidat dans Deux-Montagnes,</li><li>Youri Chassin, candidat dans Saint-Jérôme,</li><li>Sylvie D’Amour, candidate dans Mirabel</li><li>France-Élaine Duranceau, candidate dans Bertrand,</li><li>Agnès Grondin, candidate dans Argenteuil</li><li>Céline Haytayan, candidate dans Laval-des-Rapides</li><li>Chantale Jeannotte, candidate dans Labelle,</li><li>Mario Laframboise, candidat dans Blainville</li><li>Lucie Lecours, ministre déléguée à l’Économie, candidate dans Les Plaines,</li><li>Valérie Schmaltz, candidate dans Vimont</li><li>Julie Séide, candidate dans Mille-Îles</li><li>Christopher Skeete, candidat dans Sainte-Rose</li></ul>

Le député fédéral de Mirabel, Jean-Denis Garon, dont la circonscription englobe notamment le territoire de la ville de Sainte-Marthe-sur-le-Lac, compte bien défendre ce dossier lors de la nouvelle session parlementaire qui vient de débuter à Ottawa. Déjà, le chef Yves-François Blanchet et ses collègues députés du Bloc québécois ont été sensibilisés à la question.



«&nbsp;Ce type de projets, comme ceux effectués à Pointe-Calumet, par exemple, est normalement financé à hauteur de 40&nbsp;% par Ottawa et à 40&nbsp;% par Québec. Mais, le fédéral ne reconnaît que la moitié des travaux effectués; on peine à comprendre pourquoi. En date d’aujourd’hui, Ottawa s’engage à ne financer que 20&nbsp;% des travaux, plutôt que 40&nbsp;%. Cela représente un montant de 8&nbsp;M$ à 9&nbsp;M$ qu’Ottawa retient qui est dû à Québec et qui est supporté par le contribuable québécois&nbsp;», d’expliquer, en marge du récent caucus présessionnel tenu à Oka par sa formation, le député Garon.



Une des hypothèses pour expliquer cette volteface serait qu’une partie des travaux, à savoir la première phase, a été réalisée très rapidement, en raison de l’urgence de la situation qui prévalait toujours à ce moment puisqu’il fallait réparer la digue en prévision de possibles inondations au printemps 2020. Il aurait fallu, selon ce qu’en comprend le député bloquiste, que Sainte-Marthe-sur-le-Lac fasse approuver ces travaux en vertu d’un protocole pour qu’ils soient financés.



Une hypothèse qui est loin de satisfaire Jean-Denis Garon. «&nbsp;C’est une incompréhension complète de la situation d’urgence que Sainte-Marthe-sur-le-Lac a vécue. La situation était catastrophique. Il n’était pas question d’attendre toutes sortes de procédures administratives; il fallait commencer les travaux. Cet argent-là doit être retourné à Québec et devrait être affecté aux travaux et au règlement d’emprunt de 55&nbsp;M$ que la Ville de Sainte-Marthe-sur-le-Lac a contracté. Ce sont des travaux très coûteux et Sainte-Marthe-sur-le-Lac est dans une situation particulière. Cet argent est dû aux Québécois et aux gens de Sainte-Marthe-sur-le-Lac. J’entends bien aller le chercher&nbsp;», de lancer M. Garon, pour qui il est «&nbsp;hors de question&nbsp;» que les contribuables québécois paient pour la portion d’Ottawa.



<h2>G&amp;R Recyclage&nbsp;: un dossier de longue haleine</h2>



Aussi, le dossier de G&amp;R Recyclage, à Oka, en est un autre qui occupera le député Jean-Denis Garon cet automne. « Dès le début de mon mandat, j’ai commencé à travailler sur ce dossier. Je suis en constant contact avec les maires d’Oka et de Saint-Placide, Pascal Quevillon et Daniel Laviolette. Il y a des pourparlers qui sont bien avancés entre Ottawa et Québec pour établir un échéancier de contamination [du terrain]&nbsp;», d’indiquer M. Garon.



En principe, le dépôt de matières sur le site de G&amp;R Recyclage, situé en territoire mohawk, à la confluence d’Oka, Saint-Placide et de secteur de Saint-Benoît, à Mirabel, aurait cessé et s’il y en a encore, ce serait « marginal&nbsp;». Des propositions de décontamination du terrain où y ont été enfouis une «&nbsp;quantité substantielle&nbsp;» de déchets, dont certains qui sont «&nbsp;assez toxiques&nbsp;», sont sur la table, mais le député du Bloc québécois préfère ne pas en dire plus pour le moment, même s’il s’attend à pouvoir annoncer de bonnes nouvelles d’ici quelques mois.



«&nbsp;Il faut être patient, c’est un dossier de longue haleine. Tout le monde travaille de façon constructive dans ce dossier et nous avons effectué de grandes avancées au cours des derniers mois. C’est un dossier difficile qui nécessite beaucoup de doigté. Il faut garder la sécurité du public et l’apport d’eau vers Saint-Placide en tête&nbsp;», d’ajouter celui-ci.



<h2>«&nbsp;Guerre de tranchées&nbsp;» pour le projet Synergie Mirabel</h2>



Enfin, le projet Synergie Mirabel sera dans les cartons du député Jean-Denis Garon. Ce projet vise la construction d’une maison de 40&nbsp;à 60&nbsp;logements pour personnes âgées en perte d’autonomie sur la côte des Anges, dans le secteur de Sainte-Scholastique, à Mirabel, mais se bute au refus de Transports Canada. Celui-ci se refuse, en effet, à lever la servitude aéroportuaire de non-construction qui s’applique au terrain sélectionné pour le développement du projet, un non-sens aux yeux du bloquiste.



«&nbsp;Je peux vous dire que ça prend un député et une équipe qui travaillent fort pour faire avancer ce dossier. C’est une guerre de tranchées avec Ottawa pour leur faire comprendre qu’il faut laisser cours à la construction. C’est encore un exemple que, à Mirabel, la question de l’expropriation est encore bien vivante&nbsp;», de conclure M. Garon.

Digue à Sainte-Marthe-sur-le-Lac: Ottawa refuse de payer 9 M$

Les bureaux de scrutin seront, à cette occasion, ouverts de 9&nbsp;h&nbsp;30 à 20&nbsp;h. Les électeurs inscrits recevront, si ce n’est déjà, une carte de rappel jaune indiquant l’endroit où ils doivent voter. Sur place, l’électeur devra obligatoirement présenter une pièce d’identité (permis de conduire du Québec, carte d’assurance maladie du Québec, passeport canadien, certificat de statut d’Indien ou carte d’identité des Forces canadiennes) avant de se voir remettre son bulletin de vote.



Au dernier scrutin, en 2018, les candidats de la Coalition avenir Québec (CAQ), Benoit Charette et Sylvie D’Amours, l’avaient tous deux emporté dans Deux-Montagnes et Mirabel.



<h2>Les candidats en lice</h2>



Cette fois-ci, les huit candidats en lice dans Deux-Montagnes sont Marc Allaire, pour le Parti libéral du Québec, Isabelle Baril, pour le Parti conservateur du Québec, Benoit Charette, député sortant de la Coalition avenir Québec, Olivier Côté, pour Québec solidaire, Hélèna Courteau, pour Climat Québec, Dominique Dubois-Massey, pour L’union fait la force, Guillaume Lalonde, pour le Parti québécois, et Amavi Tagodoe, pour le Parti vert du Québec.



Dans la circonscription de Mirabel, sept candidats sont sur les rangs. Il s’agit de Sylvie D’Amours, députée sortante de la Coalition avenir Québec, Gala Durand, pour le Parti conservateur du Québec, Isabella Giosi, pour le Parti libéral du Québec, Marjolaine Goudreau, pour Québec solidaire, Pierre Larouche, pour L’union fait la force, Rémi Lavoie, pour Démocratie directe, et Carole Savoie, pour le Parti québécois.



Pour en savoir davantage sur ces élections du lundi 3&nbsp;octobre, il suffit de consulter le <a href="http://www.electionsquebec.qc.ca/">www.electionsquebec.qc.ca</a>.



<h2>Sur le terrain…</h2>



Alors que la campagne électorale, le député sortant de Deux-Montagnes, Benoit Charette, s’est montré satisfait du travail accompli sur le terrain depuis le déclenchement des hostilités. Il a rappelé avoir mis de l’avant, au cours des dernières semaines, trois priorités, à savoir protéger les contribuables contre l’inflation en remettant de l’argent dans leur portefeuille&nbsp;; moderniser l’Hôpital de Saint-Eustache&nbsp;; et implanter une clinique d’urgences pédiatriques.



«&nbsp;Face aux turbulences économiques actuelles qui risquent de s’intensifier au cours des prochains mois, il faut une équipe solide aux commandes pour maintenir notre économie à flot et redonner de l’argent aux Québécoises et aux Québécois&nbsp;», de souligner M. Charette, tout en invitant les électeurs à se rendre nombreux aux urnes lundi prochain.



De leur côté, les candidats du Parti libéral du Québec (PLQ) pour la région des Laurentides, dont Marc Allaire dans Deux-Montagnes et Isabella Giosi dans Mirabel, ont dévoilé leurs huit engagements pour la mobilité des transports.



« À plusieurs reprises sur le terrain, les gens m’ont fait part des besoins dans la circonscription de Deux-Montagnes. Favoriser une meilleure offre et l’utilisation du transport collectif est une mesure économique importante, mais c’est aussi un engagement majeur pour l’environnement. Toutes ces mesures concrètes s’ajoutent à une de nos proposition phare d’instaurer la gratuité complète aux transports en commun pour tous les étudiants et les personnes âgées de 65 ans et plus. Cette mesure importante du Plan Portefeuille du Parti libéral du Québec permettra notamment de réduire la pression sur le portefeuille des étudiants et des aînés », de mentionner, pour un, Marc Allaire.



Notons, enfin, qu’il sera possible de connaître le résultat des élections dans Deux-Montagnes et Mirabel le soir de l’élection sur les différentes plateformes de votre hebdo L’ÉVEIL, et de façon plus détaillée dans notre édition du mercredi 5&nbsp;octobre prochain.

Les 14 candidats de la CAQ des Laurentides et de Laval se rassemblent