Il s’agit d’une priorité pour tous les établissements ainsi que pour les services policiers du territoire et cette prévention s’inscrira dans la continuité des efforts déjà mis en place par les divers intervenants présents auprès des élèves.
Voici les principaux éléments du cadre législatif applicable tout particulièrement aux établissements scolaires (extraits du document L’encadrement du cannabis noir sur blanc).
- L’âge minimal pour posséder du cannabis a été établi à 18 ans. La loi interdit donc de vendre du cannabis à une personne mineure.
- Il y aura aussi une interdiction formelle de posséder du cannabis pour qui que ce soit (personne mineure ou majeure) dans un bâtiment ou sur un terrain d’un établissement d’éducation préscolaire, d’enseignement primaire ou secondaire, y compris les centres de formation générale des adultes et de formation professionnelle.
- L’établissement scolaire ne peut tolérer l’usage du cannabis dans les endroits interdits par la loi.
- La direction d’un établissement scolaire est autonome dans l’application de ses règles de conduite (code de vie). Ainsi, l’établissement peut définir un règlement et le faire respecter. Il pourra par ailleurs faire appel à la police pour toute dénonciation qu’il entend effectuer.
- Le personnel scolaire est également soumis à l’interdiction de toute forme d’usage du cannabis sur les lieux de travail. Il n’y a également aucune tolérance pour un membre du personnel travaillant avec les facultés affaiblies (drogues, alcool ou autre substance) dans un environnement scolaire.
Une collaboration unique
Créé sous l’initiative de la Commission scolaire de la Seigneurie-des-Mille-Îles en 2008, le comité Partenariat Policiers-CSSMI est formé de représentants des directions d’établissement primaire, secondaire, des centres et des services de la formation générale des jeunes ainsi que des affaires corporatives et des communications, en plus de représentants des sept services policiers présents sur le territoire de la CSSMI : la Régie de police du Lac des Deux-Montagnes, la Régie intermunicipale de police Thérèse-De Blainville, les services de police de Blainville, Mirabel, Saint-Eustache et Terrebonne ainsi que la Sûreté du Québec.
La concertation de tous ces acteurs facilite grandement les interventions sur le terrain. Tous les membres du comité collaborent ensemble afin d’offrir un milieu sain et sécuritaire pour les élèves (jeunes et adultes) et pour le personnel de la Commission scolaire.
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