Bien connue à Montréal et à Saint-Hilaire où elle a vu le jour, cette boulangerie est en fait la propriété de la famille Duvernay-Tardif dont le plus célèbre membre est Laurent Duvernay-Tardif.&nbsp;



Si l’ancien athlète de la NFL a repris les commandes du commerce familial en 2021, c’est que la boulange représente une période de sa vie mémorable.



«&nbsp;Nos Noëls dans la famille, c’était de faire du pain toute la nuit pour offrir un réconfort aux clients, le lendemain&nbsp;», se souvient celui qui a passé son enfance autour des fours à pain.



Renommée



Au fil des ans, la boulangerie Le Pain dans les voiles, qui confectionne des pains artisanaux, des viennoiseries, des plats salés en croute et autres mets pour palais fins, s’est distinguée à plusieurs concours. Mais deux de ces récompenses se démarquent nettement.



En 2011, la boulangerie remportait le prix de&nbsp;Deuxième meilleure baguette au Mondial du Pain, en France.



Deux ans plus tard, l’employé Julien Leroy recevait le&nbsp;Prix du meilleur apprenti boulanger&nbsp;au même concours international de France, le Mondial du Pain.



Pour la suite des choses&nbsp;



En 2021, Laurent Duvernay-Tardif rachetait l’entreprise familiale en en copropriété avec son ami et agent Sacha et autres associés dont des membres de sa famille.&nbsp;



Or, si le nom de Laurent Duvernay-Tardif est associé à cette nouvelle succursale, il ne faut toutefois pas s’attendre à le voir quotidiennement derrière les fours à pain ou encore au comptoir de paiement.&nbsp;



M. Tardif vient de raccrocher ses vêtements de footballeur pour se consacrer à son rôle de médecin pour lequel il a étudié durant de nombreuses années.&nbsp;



Il était cependant important pour lui de poursuivre l’aventure boulangère de ses parents qui ont travaillé fort pour gagner la réputation actuelle de leur commerce.&nbsp;



À la succursale de Blainville, située au 744, boulevard Curé-Labelle, c’est le chef Florent Leprince qui prendra les commandes de la cuisine.



Lors de la téléréalité produite par la chaine Véro.tv en 2022 sur l’aventure de l’athlète Duvernay-Tardif, celui-ci était revenu sur les raisons l’ayant poussé à perpétuer le commerce de ses parents, dans lequel il a été élevé.&nbsp;



«&nbsp;Un joueur de football, étudiant en médecine, n’a pas besoin d’une boulangerie, évidemment. Mais je le fais parce que j’aime ça. Mes parents ont commencé comme ça. Moi, j’ai envie d’amener ça (ce commerce) à un autre niveau. Mais c’est une expérience humaine avant tout, ce projet-là&nbsp;», soulignait alors l’athlète dans le téléreportage.&nbsp;



Laurent Duvernay-Tardif a accepté l’invitation de la CCITB à titre de conférencier. Il racontera son expérience de restaurateur-boulanger lors d’un petit déjeuner de la série Les Inspirants, le 22 novembre, à 8h30.&nbsp;

Fils d’un immigrant italien arrivé à Montréal en 1956, né lui-même né dans la Petite Italie montréalaise, M. Crispino a œuvré pendant plus de 45&nbsp;ans dans le domaine de la restauration. Avec sa famille, il ouvert son premier restaurant en 1979 en sol montréalais. Il a aussi été propriétaire du restaurant Da&nbsp;Dario pendant 12&nbsp;ans dans le Vieux-Saint-Eustache.



C’est en décembre 2012 que sa sœur Elena et lui ont ouvert le restaurant Fellini qui se spécialise dans la cuisine italienne. Les deux s’étaient alors partagé les tâches, l’une s’occupant de la cuisine et l’autre du service à la clientèle.



Reconnu comme un homme attachant, chaleureux et généreux, M. Crispino a toujours eu son travail et ses clients à cœur. «&nbsp;Il faut d’abord avoir la passion. La restauration, ce n’est pas un travail. C’est un mode de vie. Il faut être très attentif à la clientèle et d’ailleurs je suis très proche des clients. S’il y a des clients qui ne sont pas désirables et qui dérangent les autres, je me permets de leur dire que nous n’avons pas besoin de clients comme eux&nbsp;», devait-il raconter, en 2014, à votre hebdo L’Éveil lors d’une entrevue accordée à l’occasion du deuxième anniversaire du restaurant Fellini.



<h2>Une vague de sympathie</h2>



Son décès a incidemment suscité une véritable vague de sympathie sur la page Facebook du restaurant Fellini, au <a href="http://www.facebook.com/profile.php?id=100063785883672">www.facebook.com/profile.php?id=100063785883672</a>, sur laquelle près de 200&nbsp;messages de condoléances et de soutien aux proches de M. Crispino ont été publiés par ceux et celles qui l’ont côtoyé.



Voici d’ailleurs quelques témoignages qui ont été laissés&nbsp;: «&nbsp;Un homme avec un grand cœur et très investi&nbsp;», «&nbsp;Il a toujours été très gentil et généreux avec moi&nbsp;», «&nbsp;Heureux d’avoir bu un dernier verre avec lui il y a à peine 12 jours&nbsp;», «&nbsp;Nous n&#8217;oublierons jamais son accueil si chaleureux et les ‘’cheers’’ en sa compagnie; un homme qui aimait la vie&nbsp;», «&nbsp;Quel grand restaurateur&nbsp;! À chaque fois, il nous faisait sentir spécial au resto! Nous y allions pour célébrer nos évènements puisque c&#8217;était notre endroit préféré grâce à l&#8217;accueil que nous recevions! Un grand homme qui était passionné par son métier et un grand coeur&#8230; Merci pour tous ces beaux moments avec toi, Dario! ».



<h2>Les détails des funérailles</h2>



Outre sa conjointe Hélène Lepage, M. Crispino laisse dans le deuil sa mère Iole, ses sœurs Emilia et Elena, son frère Filippo, sa nièce Cinzia et son mari Michael, ses beaux-fils Jean-Pierre, Mario et Daniel, sa petite-fille Eryne, ses beaux-frères et belles-sœurs, ainsi que plusieurs parents et amis.



Sa famille recevra les condoléances ce mercredi 25 octobre, de 14&nbsp;h à 17&nbsp;h et de 19&nbsp;h à 22 h, ainsi que le jeudi 26 octobre, dès 10&nbsp;h, au <a href="https://yveslegare.com/avis-deces/dario-crispino-1958-2023/">Complexe funéraire Yves Légaré</a> situé au 1350, autoroute 13, à Laval. Ses funérailles seront célébrées le jeudi 26 octobre, à 11&nbsp;h, au même endroit.



Enfin, la famille de M. Crispino tient à remercier le personnel de l&#8217;Hôpital régional de Saint-Jérôme pour son soutien et les bons soins qui lui ont été prodigués.



Au lieu de fleurs, un don au Fonds Antoine Loranger, accessible via le <a href="https://fondsantoineloranger.org">https://fondsantoineloranger.org</a>, serait apprécié en la mémoire de Dario Crispino. Ce fonds se consacre à la recherche pour combattre la leucémie.

Décès du restaurateur Dario Crispino

C’est sous une vague d’amour que cette journée extraordinaire a eu lieu pour cette femme exceptionnelle. Un événement mémorable, célébré comme si elle venait d’atteindre un sommet, a été souligné par la Ville de Saint-Eustache, qui a honoré cette occasion en remettant une plaque commémorative à Mme Berthe, un geste fait avec tendresse par le maire suppléant, Raymond Tessier. En plus de cet hommage local, Mme Berthe a reçu une mention spéciale avec un message encadré du Premier ministre du Canada, Justin Trudeau, signe que le chiffre 100 demeure un exploit en soi. 



Une journée de célébration et de témoignages affectueux pour une centenaire au parcours remarquable. Berthe Brunette Côté est une femme dont le destin a été marqué par un sens aigu des responsabilités. À l&#8217;âge de seulement 16 ans, elle a été confrontée au décès de sa mère, une situation qui l&#8217;a amenée à prendre en charge ses cinq frères et sœurs. Cet acte de dévouement précoce a forgé sa résilience, son caractère et son sens des responsabilités.



Toute sa vie, Mme Berthe a été une travailleuse acharnée, subvenant aux besoins de sa famille en tant que femme de ménage dans l&#8217;entreprise de son mari, notamment. D’ailleurs, elle s’ennuie de se salir les mains à frotter pour tout nettoyer. Avec un sourire bienveillant, elle déclare&nbsp;: « Le travail n&#8217;a jamais fait mourir personne, j&#8217;en suis la preuve vivante. »



La bonne recette



Invitée à dévoiler sa recette de longévité, elle répond humblement que le plus important est de « bien dormir et de manger sainement ». Elle qui n’a jamais déjeuner de sa vie.&nbsp;



Une autre partie de la « potion magique » est de demeurer active. Elle joue au bingo avec 12 cartes à la fois, en même temps que de jaser avec ses compagnons de table. Sans le savoir, les golfeurs professionnels du légendaire Arnold Palmer à la recrue Scottie Scheffler en passant par Tiger Woods ont une grande admiratrice à Saint-Eustache, Mme Berthe.



« J&#8217;aime regarder le golf. Je trouve que c&#8217;est un beau sport. J&#8217;ai joué qu&#8217;une seule partie dans ma vie, mais je suis une grande téléspectatrice assidue. Je connais les noms des golfeurs et je regarde beaucoup de sports à la télé.»



Elle ajoute&nbsp;: « Si ce n&#8217;étaient pas de mes jambes, je serais encore une petite jeune qui pourrait courir partout », lance-t-elle, grand sourire aux lèvres.&nbsp;



Alerte et vive d&#8217;esprit, la vielle dame garde son sens de l&#8217;humour intact. D’un sourire malicieux, elle confie à l’auteur de ses lignes, d’une voix toute base « Encore aujourd&#8217;hui, ils ne m&#8217;en passent pas une sous le nez. »



Trois enfants



Avec nostalgie, Berthe Brunelle Côté a accepté de nous parler de sa jeunesse. Elle s’est mariée à 18 ans pour vivre un mariage solide et aimant pendant près d&#8217;un demi-siècle, jusqu&#8217;au décès de son mari. Ensemble, ils ont eu trois enfants, bien que deux d&#8217;entre eux ne soient plus de ce monde. Sa fille Carole, âgée de 72 ans, est plus que présente dans sa vie, lui rendant visite tous les jours. Mme Berthe se sent chanceuse de l&#8217;avoir et exprime sa gratitude éternelle, elle qui observe avec émotion que certains de ses amis en résidence ne reçoivent jamais de visite, ce qui les laisse seuls et abandonnés. « Ils pleurent souvent. C’est triste ».



Mme Carole, qui admire profondément sa mère, explique que cette dernière a conduit sa voiture jusqu’à l’âge plus que vénérable de 85 ans et qu’elle est demeurée dans son appartement jusqu&#8217;à l&#8217;âge de 98 ans. « C&#8217;est seulement après une fracture de la hanche causée par une chute que la famille a convenu qu&#8217;il était préférable qu&#8217;elle vive dans une résidence », mentionne celle qui salue les employés du Manoir Painchaud, les qualifiant d’anges pour leur soutien et leurs soins attentifs à sa mère.



Malgré son âge, Mme Berthe ne passe pas une journée sans être coquette. Elle prend soin d&#8217;elle-même, portant des boucles d&#8217;oreilles assorties, arborant une coiffure impeccable et affichant des ongles soignés. Elle était resplendissante lors de sa fête d&#8217;anniversaire.



Ses proches ont ainsi rendu hommage à une dame aux multiples facettes, la décrivant comme fière, belle, généreuse, affectueuse, et admirable.&nbsp;



La fêtée, modeste comme toujours, a répondu aux honneurs. « Vous n&#8217;auriez pas dû. Ce n&#8217;était pas nécessaire. »&nbsp;



Elle reste un guide précieux pour sa famille, partageant ses expériences de vie, bonnes comme moins bonnes, à ses petits-enfants et arrière-petits-enfants, tous reconnaissants de pouvoir bénéficier des précieux conseils d&#8217;une centenaire dotée d’une source inépuisable d&#8217;inspiration.

Le Pain dans les voiles ouvre une succursale à Blainville