Cette carte est propulsée par le site [sansmasque.ca] qui se présente, une fois rendu sur Youtube, comme étant le «le plus grand réseau de contacts pour des groupes locaux et municipaux sans masque».
Il est, entre autres, supporté par un groupe Facebook appelé «Commerces du Québec où on respecte l’intimité de votre dossier médical… » qui milite pour que les personnes ayant une condition qui le justifie n’aient pas à porter de masque là où il est exigé et qu’ils soient servis avec le sourire.
Ce groupe, créée le 4 juillet dernier, et qui était connu jusqu’alors sous le nom de «Commerces au Québec où le masque n’est pas obligatoire.. » comptait jusqu’à tout récemment quelque 61 000 membres, dont certains ayant publié des photos d’eux sans masque à l’intérieur d’un commerce.
Des pour et des contre
Quant à la carte interactive, qui a fait la manchette de plusieurs médias dans la semaine du 12 juillet, elle montre plus de 500 commerces qui adhèreraient au principe du non port du masque. Si certains commerçants se disent à l’aise de figurer sur cette carte, d’autres ont tenu à bien préciser que le port du masque est exigé chez eux, contrairement à ce que l’on voudrait laisser entendre.
C’est le cas du Marché TAU, situé sur le boulevard Michèle-Bohec, à Blainville, où, au bureau chef de Laval, le réceptionniste Jason a indiqué que cela a été fait «à leur insu».
«On est au courant, mais on ne peut rien faire et on a aucun contrôle sur cela, tout comme sur ce qui s’écrit sur Facebook. Ce sont des gens qui entrent, enlèvent leur masque et prennent des photos ou vidéos. Ce n’est pas vrai. Il est obligatoire de porter le masque dans nos six marchés», a commenté Jason.
Propriétaire d’un commerce à Saint-Eustache, Vincent, lui, n’as pas d’objection à se retrouver sur cette carte, disant respecter le choix de ses clients de porter le masque ou non.
«Je ne suis pas là pour jouer à la police; ce sont mes clients, et il y en a de longue date, qui me font vivre. Je me vois mal [m’obstiner] avec eux. Mais, il y a des bouteilles de Purel à l’entrée et tout ce qu’il faut», d’expliquer celui-ci.
D’autres commerçants de la région ont également été joints par téléphone, mais n’avaient toujours pas retourné, au moment d’aller sous presse, les messages que votre hebdo L’ÉVEIL leur a laissés.
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