Le personnel de la Commission scolaire de la Seigneurie-des-Mille-Îles (CSSMI) a de quoi se réjouir. Selon les plus récentes données publiées par le ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur du Québec, celles de l’année scolaire 2014-2015, le taux de décrochage scolaire pour l’ensemble des écoles secondaires de la CSSMI se situe maintenant à 8,5 %, soit 12,5 % chez les garçons et 5 % chez les filles.
Il faut savoir que pour la cohorte 2013-2014, le taux de sortie sans diplôme ou qualifications s’établissait à 10,3 %, «ce qui était déjà excellent», de dire Jean-François Lachance, directeur général de la CSSMI. Toutefois, à l’aube de l’année scolaire 2014-2015, ce dernier avait lancé un défi à son équipe, défi qu’ils ont visiblement relevé avec succès.
«J’ai dit aux gens qu’il fallait casser le 10 %. C’est ce que j’avais lancé comme défi à l’équipe de gestionnaires. C’est sûr que pour nous c’est une belle réussite organisationnelle, une réussite qui appartient à chaque employé de l’organisation», a mentionné M. Lachance, rappelant qu’au tournant des années 2000, au terme de l’année scolaire 1999-2000, le taux de décrochage scolaire se situait à 30,1 %.
«Depuis les dernières années, a ajouté M. Lachance pour expliquer ces excellents résultats, nous avons apporté les changements nécessaires pour mettre la réussite des élèves au cœur de nos actions quotidiennes, misant beaucoup sur la formation de nos employés, notamment. Nous sommes aussi sensibles à l’importance de la contribution de la communauté à cette réussite. Les organismes du territoire sont des partenaires clés pour cette réussite collective!»
Une donnée significative
Pour une commission scolaire, le taux de décrochage scolaire est une donnée sur laquelle on s’appuie pour évaluer sa performance. Aux dires de M. Lachance, il s’agit en fait de la donnée la plus révélatrice.
«Il existe plusieurs indicateurs de performance, mais pour nous c’est celui qui est le plus intéressant, le plus significatif, car il me dit que mes élèves réussissent et qu’ils sont actifs dans leur voie qualifiante.»
C’est ainsi qu’à la CSSMI, on n’hésitera pas à interpeler les élèves qui sont en difficulté, à raccrocher ceux et celles qui ont peut-être perdu espoir de réussir.
«L’élève qui est à la maison, on ne le laisse pas là, insiste Jean-François Lachance. On l’invite à venir s’asseoir avec nous et regardons avec lui quelles sont les voies qualifiantes en fonction des possibilités qui s’offrent à lui. La voie régulière n’est pas toujours possible pour tous, mais de beaux métiers sont offerts aux jeunes qui choisissent la formation professionnelle. Chaque élève peut réussir. Si on n’en est pas convaincus, on a un problème!»
Ailleurs au Québec
Avec son taux de 8,5 % de décrocheurs, la CSSMI est première à ce niveau dans les Laurentides, les taux de décrochage des commissions scolaires des Laurentides et Pierre-Neveu se situant respectivement à 19,2 % et 11,9 %. Le taux de décrochage chez les filles (5 %) est même inférieur à celui des filles qui fréquentent l’une des écoles privées de la région.
Bien sûr, pour l’ensemble du Québec, certaines commissions scolaires, de plus petite taille, faut-il le préciser, font meilleure figure, mais elles sont peu nombreuses.

C’est à tout le moins la vision d’avenir qu’a bien voulu partager le maire réélu de Saint-Eustache, Pierre Charron, devant les membres de la Chambre de commerce et d’industrie MRC de Deux-Montagnes (CCI2M) venus entendre, au mois de décembre dernier, son discours annuel à cette tribune.
Ayant donc pour thème Avancer en toute confiance, ce neuvième discours de M. Charron se voulait donc une occasion pour lui d’effectuer avec les convives présents à ce dîner un tour d’horizon de ce à quoi ressemblera Saint-Eustache, en 2021, au terme de ce troisième mandat que les électeurs viennent de lui confier.
«Cette vision d’une ville de Saint-Eustache vivante, en plein essor, innovatrice, progressiste, ce n’est pas un rêve. C’est un objectif. Un objectif ambitieux, oui, mais parfaitement atteignable. Tout comme vous, on n’est pas ici pour penser petit. Nous sommes résolument en marche pour concrétiser cette vision», a-t-il assuré.
Un Vieux-Saint-Eustache transformé
Ainsi, c’est un Vieux-Saint-Eustache complètement transformé qui s’offrira aux citoyens et aux visiteurs dans quatre ans, avec une esplanade devant la mairie et l’église, de nouveaux commerces, un marché public bénéficiant d’infrastructures permanentes, qui débutera plus tôt par un marché aux fleurs printanier et qui se terminera à la fin des récoltes, et des bâtiments historiques sublimés par un éclairage artistique.
«On parle bien d’investissements réfléchis, qui rapportent gros en termes de retombées touristiques et qui sont devenus de véritables moteurs économiques pour les villes qui ont parié sur eux», d’insister M. Charron.
Parc naturel et REM
L’environnement sera au cœur de cette vision d’avenir. Saint-Eustache sera notamment dotée, comme promis en campagne électorale, d’un parc naturel protégé à perpétuité grâce à l’acquisition d’un vaste espace boisé de 7 millions de pieds carrés au nord-ouest de la ville.
Aussi, le maire Charron souhaite voir des arrêts à Saint-Eustache et à Mirabel être planifiés dans la phase 2 du Réseau électrique métropolitain (REM).
«Il est assuré que l’extension du REM à Saint-Eustache et à Mirabel permettrait de soulager la congestion sur nos artères majeures, particulièrement sur le boulevard Arthur-Sauvé, sur lequel circulent chaque jour plus de 50 000 véhicules», a affirmé M. Charron.
Le développement économique, priorité numéro 1
Bien sûr, le développement économique de la ville demeurera sa priorité numéro 1. Cela se traduira notamment par un Innoparc Albatros ayant rempli ses promesses pour y avoir accueilli des entreprises de technologie hautement innovantes, par le maillage entre entreprises par le biais de la symbiose industrielle, et par un pôle santé autour de l’Hôpital de Saint-Eustache appelé à devenir un pôle régional d’importance et un secteur agricole s’appuyant sur un solide plan d’action.
«Mes amis, [comme vous le voyez], nous mettons en œuvre une vision ambitieuse. Une vision porteuse de croissance. Mais c’est avec vous que nous atteindrons l’objectif ultime. Celui de créer de la richesse, de créer de l’emploi, de générer de la prospérité pour toute la collectivité. Vous m’avez entendu. Nous ferons appel à vous pour relever les défis qui nous attendent. Saint-Eustache, telle qu’elle sera dans quatre ans, ce sera notre œuvre à tous», a conclu le maire Pierre Charron.

Le maire Pierre Charron présente sa vision d’avenir de Saint-Eustache

Le service de police de Mirabel, en assistance avec la Sûreté du Québec dans l’évènement d’une enquête en cours à Mirabel, tient à informer la population de la région environnante des secteurs de Saint-Janvier et de Saint-Augustin que l’intersection Charles et St-Henriette restera non circulable pour une période indéterminée.
Les voies de contournement seront le chemin de la Côte Nord, la sortie 28 de l’autoroute 15 ou par la 25e Avenue de la ville de Saint-Eustache pour le retour au secteur Saint-Augustin.

Le décrochage scolaire à son plus bas en près de 20 ans