«La pandémie nous affecte tous d’une façon ou d’une autre, mais elle frappe encore plus durement les gens des pays pauvres et spécialement ceux dont le pays est en guerre, comme la Syrie. Nous, chrétiens et gens de bonne volonté, nous ne pouvons pas nous fermer les yeux devant tant de misère et ne rien faire», de dire le curé André Daoust.
Les deux familles Alkhayat, déjà parrainées et accueillies à l’automne 2017, avaient demandé instamment au curé Daoust de parrainer la fille de Sahar, Mafaz, son mari et leur bébé, ainsi que le neveu de Riad Alkhayat, Kenan, jeune adulte, car elles savaient la misère et la détresse vécues par ces personnes réfugiées.
Le 26 janvier dernier, lors d’une célébration œcuménique à Huberdeau, le curé a lancé l’idée que les Églises anglicane, catholique et unie des Laurentides travaillent ensemble pour parrainer ces réfugiés syriens. Le 9 mars avait lieu la première réunion du comité œcuménique qui tend aujourd&#8217;hui la main à la population.
L&#8217;objectif est de créer, d&#8217;ici le 20 novembre, un fonds de 43 200 $ qui sera déposé dans un compte dédié au parrainage. La somme requise pour parrainer une famille de deux adultes et d’un enfant est estimée à 26 700 $, tandis qu&#8217;elle est d&#8217;environ 16 500 $ pour un jeune adulte célibataire.
Pour la zone des Laurentides, la fabrique de la paroisse Notre-Dame-des-Pays-d’en-Haut est l’organisme à but non lucratif qui agit à titre de parrain officiel et qui émettra les reçus aux fins de l’impôt. Les dons peuvent être faits en ligne au [<a href="https://app.simplyk.io/fr/fundraising/a7bb531f-11de-4116-a53c-eaa1d11bea5e">https://app.simplyk.io/fr/fundraising/a7bb531f-11de-4116-a53c-eaa1d11bea5e</a>] ou à l&#8217;adresse suivante: Paroisse Notre-Dame-PDH-parrainage, 166, rue Lesage, Sainte-Adèle, J8B 2R4.
«Malgré le contexte difficile de la pandémie, nous, chrétiens, nous faisons appel à la générosité des personnes résidant sur le territoire des Basses et des Hautes-Laurentides pour atteindre rapidement notre objectif. Si chacun donne selon son cœur et ses possibilités, nous pourrons parrainer les personnes ci-haut mentionnées. Nous remercions d’avance tous ceux et celles qui répondront à notre appel», fait valoir le comité.

C’est en mai que Mme Arteau et son conjoint ont pris possession de leur nouvelle maison. En voulant faire des rénovations au sous-sol pour y aménager les chambres de leurs enfants, ils se sont vite rendus compte que la maison qu’il venait à peine de se procurer était dans un piètre état.
«En enlevant le plafond suspendu, raconte Mme Arteau, mon conjoint a tout de suite constaté l’ampleur des dégâts. Nous avons fait venir des experts pour nous faire confirmer par un microbiologiste que la maison était inhabitable en raison de la présence de champignons toxiques. Au même moment, nous avons aussi réalisé que la structure avait été endommagée par des fournis charpentières».
Le couple avait pourtant fait inspecter la maison. Il avait aussi souscrit à une garantie légale, mais les vendeurs, des personnes âgées, ne sont pas solvables et n’ont pu leur offrir que 15 000 $.
«Nous avons reçu des soumissions pour la réparation de la maison. Il en aurait coûté 220 000 $ pour la remettre à niveau! Quand nous avons dit cela aux vendeurs, ils capotaient, surtout que nous avons payé la maison 270 000 $. C’était donc moins coûteux de mettre à terre et de rebâtir», d’ajouter Mme Arteau qui n’a donc eu autre choix que de choisir cette option.
<h3>Participation citoyenne</h3>
Ne disposant pas d’une telle somme, la famille s’est tournée vers la plateforme GoFundMe, par le biais de laquelle elle espère amasser la somme nécessaire à la reconstruction, soit quelque 150 000 $.
«N’eut été des gens qui nous ont offert des dons et apporté leur aide, nous aurions tout perdu!», mentionne la jeune mère de famille qui dort depuis dans une roulotte stationnée sur son terrain. Évidemment, elle souhaite vivement pouvoir intégrer la nouvelle résidence avant l’hiver.
«Nous vivons dans notre roulotte depuis le 3 juin. Pour l’instant, nous sommes corrects, mais je ne sais pas ce qui se passera lorsqu’il fera moins 10 ou moins 20 degrés!».
Plans et devis en mains, le couple fait ce qu’il peut pour avancer dans cette reconstruction, mais a maintenant besoin d’aide.
«Jamais dans ma vie j’aurais cru démolir une maison avec une masse et une scie à chaîne! Depuis le début de ce cauchemar, nous travaillons tant physiquement que psychologiquement. Ça demande beaucoup de temps et d’énergie!», a conclu Mme Arteau.
Pour aider la famille, il suffit de visiter le site [<a href="http://gofundme.com">gofundme.com</a>] et de taper «Nancy Arteau» dans le moteur de recherche.

Leur maison remplie de vices cachés: de l’aide demandée

Cette initiative, qui a déjà été sujette d’un article publié dans votre hebdo, consiste à acheter un véhicule accidenté dans un encan, de type VUS ou fourgonnette, et à la remettre à neuf afin d’en faire une voiture sécuritaire et en état de rouler. En ce moment même, les responsables du projet ont déjà reçu le véhicule, soit une Chevrolet Trax AWD. Après réparation, celle-ci sera offerte gratuitement à une famille en besoin de la Ville de Mirabel juste avant la période des Fêtes.
Comment s’inscrire?
Le projet est une idée d’Éric Thérien, un entrepreneur du secteur de Saint-Janvier. Il a mis sur pied cette initiative qui a su rallier de nombreux partenaires issus des milieux politiques et communautaires, dont des élus et responsables d’organismes venant en aide aux personnes vulnérables à Mirabel.
Il est maintenant temps de s’inscrire. Le propriétaire de la nouvelle voiture sera sélectionné par un comité composé de ces différents partenaires. Celui-ci évaluera les dossiers reçus en fonction d’une grille de critères établis, alors que le projet se terminera avec la remise officielle des clefs à la maisonnée choisie, peu avant Noël, tel que mentionné plus haut.
Tous les candidats inscrits doivent être résidants de Mirabel, d’âge majeur et être titulaire d’un permis de conduire valide, en plus d’avoir au moins un enfant mineur ou un enfant à charge. En plus, la personne devra compléter, en toute confidentialité, un formulaire qui est disponible, en version papier, à l’hôtel de ville de Mirabel (14111, rue Saint-Jean, secteur de Sainte-Monique), ainsi qu’en version électronique, au [www.mirabel.ca/voiture]. Lorsque le candidat remplira le formulaire, il devra expliquer sa situation qui démontre le besoin d’un véhicule pour sa famille.
Pour plus de renseignements concernant le projet et pour suivre ses différentes étapes, il suffit de visiter la page [www.facebook.com/UneVoitureADonnerUneFamilleAAider].

Le comité Parrainage Laurentides lance un appel à la générosité