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Le Centre Marie Ève déniche enfin un local pour sa friperie La Boutik

Photo Vincent Yergeau –

Michel Langlois, du Groupe Langlois, et Isabelle Jorg, du Centre Marie Eve, bien satisfaits de cette entente conclue entre les deux parties.

Le Centre Marie Ève déniche enfin un local pour sa friperie La Boutik

Publié le 16/02/2023

Presque un an, jour pour jour, après avoir appris que son bail ne serait pas renouvelé à Deux-Montagnes, le Centre Marie Eve a finalement déniché un nouvel endroit pour relocaliser sa friperie. Ce sera donc au 143, rue Saint-Eustache, à l’intersection de la rue Dorion, dans le Vieux-Saint-Eustache, que les activités de La Boutik reprendront à compter de la mi-avril, sinon au début du mois de mai prochain.

Un bail de trois ans, avec option de renouvellement, a en effet été conclu entre le Groupe Langlois, propriétaire du bâtiment où logera la friperie La Boutik, et le Centre Marie Eve, le 2 février dernier, à la grande satisfaction de la directrice générale de l’organisme, Isabelle Jorg.

« Après un 7-8 mois intensifs de recherche, c’est un très grand soulagement de pouvoir faire renaître La Boutik. Non seulement nous allons pouvoir continuer de rendre accessibles des articles à petits prix aux familles de la région, mais [cela va ] aussi permettre d’amasser des fonds pour aider la mission du Centre Marie Eve » , se réjouie Isabelle Jorg, qui a dû se résoudre à fermer la friperie au mois d’octobre dernier, faute d’avoir trouvé un nouveau local adéquat.

Un local plus petit que celui recherché

Photo Vincent Yergeau – C’est dans ce bâtiment, plus précisément au 143, rue Saint-Eustache, que logera la friperie La Boutik d’ici quelques semainres, nous montre ici Isabelle Jorg, directrice générale du Centre Marie Eve.

Ce n’est tant la disponibilité de locaux qui faisait défaut, mais bien le prix demandé, qui se chiffrait entre 17 $ et 20 $ le pied carré. Cela signifiait un loyer d’environ 50 000 $ à 60 000 $ par année, alors que celui exigé pour le local de Deux-Montagnes, où logeait la friperie La Boutik depuis novembre 2018, s’élevait à 17 000 $ par année.

Si Mme Jorg est bien satisfaite du dénouement de ce dossier, elle a cependant dû opter pour un local beaucoup plus petit que celui recherché, et même que celui de Deux-Montagnes. « Or, avec la réalité du marché actuel, nous en sommes venus à la conclusion qu’il fallait faire des compromis et qu’il valait mieux avoir un local plus petit que rien du tout, surtout qu’il respecte notre budget ! Ne plus avoir de friperie a plusieurs impacts en ce moment comme notre incapacité à recevoir des dons matériels en grand volume. Ce local est très bien situé et profitera de l’achalandage du Vieux-Saint-Eustache, notamment en période estivale », dit-elle, précisant que l’équipe de bénévoles de La Boutik devra revoir ses façons de faire, mais que « la clientèle ne devrait pas percevoir beaucoup de changements ».

Une ouverture appréciée

Au nom de son entreprise, de son frère Serge et de sa sœur Claude, Michel Langlois s’est dit heureux d’accueillir le Centre Marie Eve dans ce local. « Disons que les négociations n’ont pas vraiment été dures. Je connais et nous connaissons bien la mission du Centre Marie Eve et, comme notre père Jean-Claude, c’est dans nos gênes que de soutenir des organismes du milieu », de commenter Michel Langlois qui, déjà, à titre de président d’honneur du Choco-Vin du Club Kiwanis Saint-Eustache en 2022, a appuyé l’organisme concrètement. Il avait alors choisi le Centre Marie Eve comme organisme bénéficiaire d’une somme de 5 000 $.

Pour sa part, la directrice générale mentionne qu’elle et son équipe ont grandement apprécié la disponibilité et l’ouverture que Michel Langlois a eues à leur égard. « Nous avons eu besoin de temps et il a été très à l’écoute. À travers le processus et à d’autres occasions, j’ai eu l’opportunité de voir que notre mission lui tient à cœur », signale Mme Jorg.

En plus du Groupe JCL, elle tient aussi à remercier toute la communauté qui a soutenu le Centre Marie Eve pendant cette recherche du local. « Nous avons senti une énorme vague d’amour et c’est ce qui nous a encouragé à ne pas abandonner même dans les moments de désespoir. J’aimerais également dire un merci particulier à Elizabeth Leroux, citoyenne très impliquée sur un groupe Facebook de Sainte-Marthe-sur-le-Lac, qui au courant de notre situation, nous a informé de la disponibilité de ce local », de conclure la directrice générale du Centre Marie Eve.