«&nbsp;Nos services demeurent les mêmes, avec le magasin d’escompte Les Trouvailles d’Eustache (ouvert du lundi au vendredi, de 13&nbsp;h à 15&nbsp;h&nbsp;50, au sous-sol de l’église Saint-Eustache), le centre de dépannage (du lundi au jeudi, de 9&nbsp;h à 16&nbsp;h) et la distribution alimentaire (le jeudi, de 11&nbsp;h à 13&nbsp;h), pour ne nommer que ceux-là. Par contre, nous serons complètement dissociés de la paroisse Saint-Eustache&nbsp;», explique Geneviève Pineault, directrice générale du Centre d’aide La Traverse.



Ce nom évoque le fait que la personne qui fait appel aux services offerts «&nbsp;traverse&nbsp;» une étape importante afin d’aspirer à une meilleure condition de vie sociale et mentale. «&nbsp;Ça signifie aussi que la personne qui vient nous voir est en perpétuel mouvement&nbsp;», précise la directrice générale, ajoutant ce changement s’inscrit dans un esprit de continuité, que ce soit en termes d’intervention ou de présence dans le milieu



<h2>La même mission, les mêmes services</h2>



«&nbsp;La mission et les services offerts restent les mêmes&nbsp;: accueillir, soutenir et orienter les personnes en situation de vulnérabilité de Saint-Eustache et des environs en leur donnant accès à des denrées alimentaires et des biens de première nécessité pour les aider à améliorer leur qualité de vie&nbsp;», de poursuivre Mme Pineault.



En plus de ses services les plus connus, le Centre d’aide La Traverse aura bon nombre d’autres services à offrir et activités à son agenda, comme, par exemple, l’aide pour les effets scolaires à l’automne, la cueillette et la livraison de meubles pour les personnes à faible revenu, la transformation alimentaire et les cuisines collectives, la participation à des groupes de travail et aux initiatives du milieu et ainsi de suite.



Bref, ce n’est pas le travail qui manque à l’équipe du Centre d’aide La Traverse qui pourra compter sur le soutien des membres du conseil d’administration qui ont été élus en décembre dernier lors de cette assemblée de fondation. Il s’agit plus précisément de Michel Riopel, président, Michel Lalonde, vice-président, Francine Gohier, trésorière, Johanne Thivierge, secrétaire, et Monique Paquette, administratrice.



Toujours situé à la même adresse, soit au 374, boulevard Pie-XII, à Saint-Eustache, tout à côté du parc Chénier, le Centre d’aide La Traverse peut être joint par téléphone au 450&nbsp;983-5084 ou par courriel, à l’adresse <a href="mailto:gpineault@centrelatraverse.org">gpineault@centrelatraverse.org</a>.



Le Centre d’aide La Traverse a aussi sa page Facebook&nbsp;: <a href="http://www.facebook.com/Centre-daide-La-Traverse-102337994820637/">www.facebook.com/Centre-daide-La-Traverse-102337994820637/</a>.

« Nous sommes choyés d’avoir quelqu’un qui, à l’interne, peut prendre la relève et qui souhaite la prendre. Je me dis toujours qu’un directeur général ou une directrice générale, si cela avait été le cas, quand c’est aussi un citoyen ou une citoyenne de Saint-Eustache, pour moi, ça fait une différence. Je ne dis pas que si cette personne vient d’une autre ville ne ferait pas un bon travail, mais c’est clair que ça fait une petite différence », a-t-il commenté immédiatement après l’adoption de cette résolution adoptée à l’unanimité.



À la blague, le conseiller municipal du district électoral Rivière-Nord, Patrice Paquette, a dit que si le conseil municipal avait plutôt décidé que la date de départ de Christian Bellemare avait été fixée au 29&nbsp;février, cela aurait permis de le garder encore quelques années…



<h2>Le parcours de François Bélanger</h2>



Cumulant plus de 20 ans&nbsp;d’expérience dans le domaine municipal, François Bélanger est l’emploi de la Ville de Saint-Eustache depuis 2003, après avoir d’abord effectué un séjour à la Ville de Gatineau à titre de directeur adjoint aux Services techniques. À Saint-Eustache, il a été directeur du Service du génie, poste qu’il a occupé de 2003 à 2009, puis directeur général adjoint du Module technique et environnement, chapeautant ainsi plusieurs services municipaux (eaux, génie, travaux publics, urbanisme et environnement) de la Ville.



Détenteur d’un baccalauréat en génie civil de l’Université d’Ottawa, M. Bélanger a complété avec succès un certificat en leadership et habiletés de gestion de l’Université Concordia (2018) et travaille actuellement à l’obtention d’une maitrise en développement des organisations de l’Université Laval.



<h2>Le parcours de Christian Bellemare</h2>



Quant à Christian Bellemare, qui était aussi responsable des questions liées au développement économique et au transport, il quitte après avoir œuvré dans le domaine municipal pendant plus de 25&nbsp;ans, d’abord comme directeur général de la Corporation de développement économique de Saint-Eustache pendant cinq ans, puis comme directeur des Services administratifs et du développement économique de la Ville de Saint-Eustache, jusqu’à sa nomination à la direction générale eustachoise en 2004.



Aussi, en juin 2020, il a été nommé à la présidence de l’Association des directeurs généraux municipaux du Québec (ADGMQ) ; poste qui lui conférait tout comme le maire Pierre Charron, un siège au sein du conseil d’administration de l’Union des municipalités du Québec (UMQ). Il a aussi été attaché politique pour des députés fédéral et provincial, notamment pour l’ex-député provincial de la circonscription Jean-Guy Bergeron, décédé en juin 2018.

François Bélanger à la direction générale à la Ville de Saint-Eustache

Dans une ultime tentative de préserver le boisé du plateau&nbsp;3 dans son intégralité, l’organisme REgarde citoyen! a adressé, lundi dernier, une mise en demeure à la Municipalité de Saint-Joseph-du-Lac pour empêcher le début des travaux visant le prolongement de la rue Caron jusqu’au site où doivent y être construit, sur une superficie de&nbsp;2,2&nbsp;hectares (280 000 pieds&nbsp;carrés), neuf bâtiments de type unifamilial contigu de cinq logements par le promoteur GBD Construction / Groupe L’Héritage.



Cette mise en demeure s’appuyait, sur la foi d’un document obtenu de la Municipalité de Saint-Joseph-du-Lac par l’entremise de la Loi d’accès à l’information, sur le fait que l’étude géotechnique fournie par GBD Construction pour la portion du terrain située dans une zone à risque de glissement de terrain datait de 2009&nbsp;; donc de plus de cinq ans de ce qui est demandé.



Après coup, les avocats de GBD Construction / Groupe L’Héritage ont fait savoir qu’une nouvelle étude géotechnique datant celle-là de 2018 avait été obtenue par le promoteur. Au moment d’écrire ces lignes, les avocats de REgarde citoyen! n’avaient cependant pas encore reçu copie de cette étude qu’ils entendent bien examiner en détail.



Cette nouvelle démarche fait suite au dépôt, lors de la séance ordinaire du 10&nbsp;janvier dernier des membres du conseil municipal de Saint-Joseph-du-Lac, d’une nouvelle étude de biodiversité menée dans le plateau&nbsp;3 par la firme Terra Humana Solutions, laquelle affirme avoir identifié 29&nbsp;espèces en péril et à statut précaire, à savoir 23&nbsp;espèces floristiques et six espèces fauniques, dans la zone humide où seront menés les travaux de construction.



La même étude s’attarde aussi sur les risques de glissements de terrain très élevés à cet endroit. À cet égard, la firme Terra Humana recommande «&nbsp;de poursuivre les recherches sur l&#8217;hydrologie et les sols de la zone d’étude et des environs, car le développement pourrait avoir un impact sur les zones résidentielles existantes&nbsp;», mais aussi «&nbsp;l&#8217;arrêt du développement pour conserver la valeur écologique du site et la connectivité entre les espaces naturels, et pour assurer l&#8217;accès aux espaces verts pour les résidents&nbsp;».



<h2>Le maire Proulx maintient sa position</h2>



Malgré le dépôt de cette étude, mais aussi d’une pétition de plus de 4&nbsp;000&nbsp;signataires demandant la préservation des derniers habitats naturels en milieu urbanisé de la MRC de Deux-Montagnes, le maire de Saint-Joseph-du-Lac, Benoit Proulx, a répété, lors de cette séance ordinaire du 10&nbsp;janvier, que le projet de GBD Construction irait de l’avant puisque celui-ci avait en mains toutes les autorisations requises.



D’ailleurs, le soir de cette séance, le conseil municipal a autorisé la signature du protocole d’entente entre la Municipalité de Saint-Joseph-du-Lac et le Groupe L’Héritage inc. concernant la construction des infrastructures de rue du plateau&nbsp;3 qui doit s’amorcer ce mercredi 25&nbsp;janvier.



« Vous avez eu l’occasion d’aider à faire en sorte que ce projet puisse passer différemment. Toute la population a eu ce choix-là [d’approuver ou non l’entente qui était intervenue avec GBD Construction afin de préserver le boisé du plateau&nbsp;3]. Arrêtez de nous faire la morale&nbsp;! On a donné une opportunité aux gens&nbsp;; et c’était dit dès le départ [un refus équivalait au retour du statu quo]. Il n’est pas question que l’on recule&nbsp;; ça va aller de l’avant. C’est comme ça&nbsp;», a répondu, excédé, lors d’une période de questions pour le moins tendue, le maire Benoit Proulx face au dépôt de ces nouveaux documents et aux commentaires que lui ont adressés certains citoyens.



Face aux craintes de glissements de terrain, celui-ci a aussi tenu à mentionner que les travaux de prolongement de la rue Caron qui seront menés par GBD Construction seront placés sous la surveillance de firmes mandatées par la Municipalité pour s’assurer que tout se fait dans les normes puisque ces infrastructures lui seront éventuellement cédées.



<h2>Continuer à se battre</h2>



Malgré tout, les organismes que sont REgarde citoyen! et la Coalition Arbres en Tête de la MRC de Deux-Montagnes n’entendent pas abandonner.



«&nbsp;Nous entendons continuer à nous battre, en dénonçant le fait que la MRC de Deux-Montagnes, la Municipalité de Saint-Joseph-du-Lac ainsi que le ministère de l’Environnement et des Changements climatiques courbent l’échine devant les supposés droits d’un promoteur qui possèdent toutes les approbations nécessaires pour continuer à détruire les derniers habitats naturels de notre MRC […] Notre principal atout présentement est l’étude de biodiversité de la firme Terra Humana qui dit qu’il y a sur les lieux, 29 vulnérables ou en péril. Le défi est de faire bouger notre cher ministère de l’Environnement&nbsp;», de commenter, au nom des deux organismes, Sylvie Clermont.

Le Centre d’aide La Traverse voit le jour à Saint-Eustache

La même mission, les mêmes services