Tout en conservant l’acronyme significatif CALACS, L’Ancrage représente de manière plus poétique la contribution de l’organisme communautaire autonome, au lieu d’être associé à la région des Laurentides. Le CALACS L’Ancrage poursuit sa mission d’aide, de lutte et de prévention en ce qui a trait aux violences sexuelles faites aux femmes pour le territoire des six MRC du sud des Laurentides, c’est à dire de Sainte-Adèle à la rivière des Milles Îles.
L’heureuse annonce a été faite en compagnie de membres de l’organisme, de représentants politiques, d’organisations alliées, de l’équipe et du conseil d’administration. Le dévoilement a été suivi d’un témoignage touchant d’une femme impliquée comme militante bénévole.
Lors du 5 à 7 de dévoilement, l’intervenante Isabo Arbic, a expliqué la signification liée à la nouvelle identité: «Le nom L’Ancrage fait référence à un point d’attache, une zone de sécurité dans la tempête. L’arbre est utilisé depuis longtemps dans les groupes de cheminement et symbolise l’enracinement, la capacité à évoluer peu importe les saisons et parce qu’il porte fruits comme les démarches effectuées par les participantes. Aussi, l’arbre évoque notre région, les Laurentides.»
Histoire du CALACS
En rappelant l’origine du premier logo, Monique Pelletier membre honorifique du CALACS, a effectué un bref tour de l’histoire de l’organisme «qui a été mis sur pied par des femmes engagées afin d’aider les femmes des régions des Laurentides et de Lanaudière sous le nom de CAVAS-LL en 1986, dans le même mouvement que de nombreux groupes de femmes partout dans la province.»
Le logo de l’époque représentait la guérison d’un oiseau blessé et l’envol souhaité pour les victimes d’agression sexuelle qui cheminent et retrouvent leur liberté d’action. Mme Arbic précise que «l’oiseau a été repris volontairement pour signifier que nous poursuivons la mission et que nous honorons celles qui ont pavé la route de l’intervention auprès des victimes d’agression sexuelle.»
Témoignage
Au sujet du groupe de cheminement, la bénévole a mentionné: «Parfois, je ne voulais pas me rendre à la maison du CALACS, mais j’y suis toujours allée et j’étais toujours fière de moi en ressortant. (…) Différents sujets, tous plus intéressants les uns des autres, ont été abordés au cours des semaines: la honte, la culpabilité, les émotions, l’affirmation de soi, la confiance en soi, l’estime de soi, etc. Les liens tissés avec les autres membres du groupe ainsi qu’avec les intervenantes sont très solides. Ces personnes m’ont appuyée, m’ont écoutée, m’ont encouragée et m’ont comprise. Elles connaissent mon histoire, mes forces et mes défis. Personne n’a ri de moi. Il y aura toujours quelqu’un qui sera là pour m’écouter et pour m’encourager.»
L’animation dynamique et humoristique se voulait un reflet de l’ambiance conviviale vécue au quotidien au sein du CALACS, qui permet à tant de femmes de s’ouvrir et de retrouver davantage de pouvoir sur leur vie.
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CALACS L'Ancrage