L’un des 10 députés du Bloc québécois (BQ) à avoir remporté la victoire le soir du 15 octobre 2015, M. Marcil avait, pour un, devancé de peu la députée néo-démocrate sortante d’Argenteuil-Papineau-Mirabel, Mylène Freeman, qui avait recueilli 30,08 % des votes exprimés. Le libéral Karl Trudel (26,11 %), le conservateur Gordon Ferguson (10,13 %) et le candidat vert Jocelyn Gifford (2,2 %) avaient suivi dans l’ordre.
Défendre les intérêts des Québécois
Porte-parole bloquiste en matière de travail, d’agriculture, de jeunesse et d’itinérance, M. Marcil est d’avis que les députés de sa formation sont les seuls à avoir comme seul objectif de représenter les citoyens du Québec à la Chambre des communes, puisque celle-ci a pour but premier de défendre les intérêts des Québécois à Ottawa, contrairement aux autres partis.
«Un député libéral élu au Québec devra suivre son parti au détriment des gens qu’il représente, ce n’est pas notre cas. Nous pouvons appuyer tous les projets importants pour notre peuple et refuser tous ceux qui nous désavantagent. L’absence de leadership chez Justin Trudeau nous a prouvé avec des dossiers comme la gestion de l’offre, les oléoducs, le cannabis, l’immigration, les baisses d’impôts et la lutte aux paradis fiscaux que son bilan est loin d’être satisfaisant. Les pouvoirs détenus par le fédéral sont beaucoup trop importants pour que nous les laissions faire ce qu’ils veulent sans se défendre», a fait valoir le député sortant de Mirabel, en confirmant, cette semaine, sa candidature.
Satisfait du travail accompli
Aussi, celui-ci se montre particulièrement satisfait du travail accompli à ce jour, lui qui aime rappeler qu’il a fait adopter deux motions à l’unanimité à la Chambre des communes.
«En septembre 2017, ainsi qu’en février 2018, j’ai réussi à obtenir des motions unanimes réclamant la protection intégrale du système de la gestion de l’offre en vue de la renégociation de l’ALÉNA et PTPP. Le gouvernement Trudeau nous a trahis en rompant son engagement deux fois plutôt qu’une en 2018», d’indiquer Simon Marcil.
Également, le bloquiste précise que son équipe de circonscription a traité plus de 300 dossiers locaux et qu’il est lui-même intervenu à une cinquantaine de reprises à la Chambre des communes à Ottawa.
«Je tiens à remercier les citoyens de la circonscription de Mirabel pour les trois belles années passées à leur service. J’ai particulièrement apprécié les contacts que j’ai eus avec eux à la suite de nos nombreuses rencontres sur le terrain. J’espère donc qu’ils me renouvelleront leur confiance lors des prochaines élections afin que je puisse poursuivre le travail commencé», de conclure le député sortant.
Notons enfin que M. Marcil connaît déjà le nom de l’un de ses prochains adversaires puisque le Parti conservateur du Canada (PCC) a confirmé que l’ex-député adéquiste François Desrochers sera en lice dans Mirabel, en vue du scrutin d’octobre prochain.
MOTS-CLÉS
Simon Marcil
Mirabel (circonscription fédérale)
BQ
élections fédérales 2019
PCC