«Justin Trudeau a brandi la menace d’élections pour faire adopter un budget qui abandonne les aînés et la santé. En pleine troisième vague, il s’agit d’une manoeuvre cynique. Le Bloc Québécois, quant à lui, n’a pas voté pour ou contre la tenue d’une élection», a déclaré M. Blanchet.
«Nous nous sommes positionnés sur un budget et celui-ci ne méritait pas notre appui puisqu’il laisse tomber les 65 ans et plus ainsi que le personnel soignant qui espérait des moyens financiers pour obtenir du renfort. Nous continuons d’orienter nos actions en fonction de ce qui est bon pour le Québec et non pas de l’agenda électoral des libéraux», a ajouté Luc Desilets.
«Le Bloc Québécois a tenté de modifier l’énoncé budgétaire afin d’y ajouter une hausse durable des transferts en santé ainsi qu’une augmentation de la pension de la sécurité de la vieillesse pour tous les 65 ans et plus. Malheureusement, notre sous-amendement a été battu par les libéraux et les conservateurs», a rappelé Simon Marcil.
Le gouvernement libéral avait choisi de faire de la proposition du Bloc Québécois un vote de confiance, qui aurait plongé le Québec et le Canada en élection si les élus s’étaient majoritairement prononcés en faveur de l’inclusion des aînés et de la santé dans le budget. Conséquemment, le Bloc Québécois a voté contre le budget fédéral. Celui-ci a été tout de même adopté avec l’appui du NPD.
«C’est la qualité des politiques qui dicte l’appui, ou non, du Bloc Québécois, pas les calculs électoraux. Nos engagements en faveur de l’augmentation des transferts en santé et de la pension de tous les aînés ne fléchissent pas sous la pression. Nous sommes fiables dans notre défense des priorités des Québécois et fiers de les représenter sans courber l’échine», a fait valoir Louise Chabot.
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