Dans un communiqué de presse acheminé ce matin aux médias, Fabrice Giguère, porte-parole de la SQDC, nous informe avoir signé un bail dans le but d’ouvrir un point de vente qui sera situé au 180, 25e Avenue à Saint‐Eustache.
L’ouverture est prévue d’ici la fin du printemps 2020.

Ce sont les collègues de M. Ferland qui ont soumis sa candidature, certains qu’il détenait les qualités et le parcours nécessaires pour remporter cet honneur remis par la Société de philosophie du Québec.
«Trois ou quatre professeurs ont contribué au texte de mise en candidature. Quand je l’ai lu, je n’en suis pas revenu de tout ce que j’avais fait au cours de ma carrière!» 
Cours obligatoire au collégial – «ce devrait aussi l’être dès le primaire» , selon Guy Ferland – la philosophie est essentielle, insiste le lauréat, et ce, bien que les étudiants y entrent souvent à reculons, la première fois.
«La philosophie est cruciale à 17-18 ans quand notre orientation sexuelle se définit davantage, que nos relations avec les autres, avec nos parents, notamment, se définissent également. C’est un moment de sa vie où l’on décide aussi de notre orientation professionnelle. La philo sert à se poser des questions, à penser par soi-même» , a indiqué celui qui prendra vraisemblablement sa retraite au terme de la présente session. Il quittera alors un métier qu’il a toujours aimé pratiquer.
«La philosophie, c’est avoir les deux pieds sur terre, ne pas se laisser embarquer par les fausses nouvelles, les modes, les influences extérieures. C’est s’orienter en cherchant sa voie pour ainsi donner du sens à ce que l’on fait. Les cours servent au moins à ça et non à apprendre des choses abstraites qui ne serviront jamais à rien!» 
<h3>Analphabète</h3>
Admis en sciences pures à son entrée au cégep, Guy Ferland se dirigeait plutôt vers une carrière de physicien, programme qu’il a d’ailleurs rejoint à son entrée à l’université. Le hic, c’est que, bien qu’étudiant universitaire et brillant mathématicien, il ne savait pas encore écrire.
«J’étais analphabète dramatique! Je ne savais même pas écrire le mot maison. J’étais sage et fort en mathématique, mais incapable de rien écrire» , de dire l’enseignant qui a finalement réussi ses études secondaires et collégiales en dépit de ces difficultés. Il raconte d’ailleurs cette période de sa vie dans l’un des nombreux livres qu’il a publiés: «Lâchez pas les gars!» .
Journaliste au Devoir pendant cinq ans (de 1985 à 1991), avant de bifurquer vers l’enseignement, Guy Ferland n’a jamais regretté sa décision de se tourner vers la philosophie, une matière qui l’avait marqué au cégep.
«Ça m’a aidé d’avoir des amis dans ce milieu, à La Presse notamment. Lorsque j’envoyais des lettres ouvertes philosophiques à l’éditeur André Pratte, elles étaient normalement publiées» , raconte-t-il avant d’ajouter que cette façon de faire rayonner la philosophie a certainement contribué à convaincre le jury qu’il méritait le Prix pour le rayonnement de la philosophie au collégial Jean-Claude Simard.
<h3>Une fierté pour le Collège</h3>
Voir l’un de ses enseignants être ainsi honoré est évidemment une fierté pour le Collège Lionel-Groulx et son directeur Michel Louis Beauchamp qui n’a pas manqué de le souligner.
«Notre Collège est fier de cette distinction méritée pour notre collègue, a conclu M. Beauchamp. Nous avons grand besoin, en cette période de notre histoire, de faire rayonner la philosophie. Ce prix rappelle d’ailleurs l’importance de la formation générale, qui concourt à préparer adéquatement les étudiants à la vie moderne, quel que soit le chemin qu’ils emprunteront en tant que citoyens.»

Guy Ferland: un professeur d’exception

Le Relais pour la vie de la Société canadienne du cancer (SCC) est un rassemblement majeur pour les différentes communautés au pays, unies par le seul objectif de créer un monde où aucun citoyen n’aura à craindre cette affreuse maladie. La MRC de Deux-Montagnes suit ce mouvement national, et ce, pour une 17e fois. En effet, le Relais pour la vie sera de retour pour une deuxième année d’affilée au parc Municipal de Sainte-Marthe-sur-le-Lac. Le tout se déroulera le 5 juin prochain.
C’est Michel Beauchemin qui a annoncé la tenue de ce Relais local, lors d’un point de presse au centre communautaire de Sainte-Marthe-sur-le-Lac, le lundi 10 février dernier.
Rappelons que celui-ci est impliqué depuis nombre d’années dans l’organisation du rendez-vous, en plus d’être représentant du partenaire majeur qu’est la Caisse Desjardins Saint-Eustache–Deux-Montagnes.
«Grâce à l’aide des milliers de personnes mobilisées, la Société canadienne du cancer envisage la vie au-delà de tout. Oui, la vie est plus grande que le cancer» , de déclarer ce dernier, avant de céder la parole à Cynthia Russo, agente de développement à la SCC.
À l’aube de sa présentation, elle mentionnait une statistique frappante qui montre à elle seule que cette société est un organisme de bienfaisance des plus essentiels. Il est, en fait, le plus important de son genre au Canada.
«À la Société canadienne du cancer, nous savons que la maladie change les gens et qu’un Canadien sur deux recevra un diagnostic de cancer au cours de sa vie. Mais un diagnostic ne saurait toutefois changer ce qu’ils sont. Notre but est de modifier leur expérience en lien avec le cancer, en améliorant à la fois leur espérance et leur qualité de vie. Nous croyons, en ce sens, que la vie est plus grande que le cancer.»
<h3>Une communauté rassemblée</h3>
La présidence d’honneur de cette nouvelle édition a été confiée à Geneviève Éthier, directrice des ventes du Groupe JCL, entreprise liée entre autres à votre hebdomadaire local, L’ÉVEIL.
Celle-ci signifiait sa fierté d’avoir été choisie pour remplir ce rôle important.
«Je suis vraiment honorée d’avoir reçu cette opportunité d’être présidente d’honneur. Vous savez, je suis nouvellement arrivée dans cette communauté et j’adore m’impliquer tant personnellement qu’au travail. Le Groupe JCL est reconnu en tant qu’organisation qui est impliquée ici, dans notre communauté. Je suis fière d’avoir adopté ces mêmes valeurs. Nous comptons sur tellement de causes importantes sur le territoire. Celle-ci l’est définitivement. Ce rôle me tient vraiment à cœur» , lance celle qui, comme plusieurs citoyens, a vécu des expériences de vie liées au cancer.
Notons, sous un autre ordre d’idées, que la mascotte du Groupe JCL sera de retour sur le site. Les Éveillés, une équipe composée notamment d’employés de cette même entreprise, reviendra sur le site cette année, sous son chapiteau et, bien entendu, sur le sentier.
Cela dit, mentionnons la présence, à ce point de presse, de Sylvie D’Amours, députée de Mirabel et ministre provinciale. Elle rappelait l’importance de cette cause, d’une communauté rassemblée et impliquée. L’élue assure qu’elle rendra une visite aux participants au cours de l’activité de bienfaisance. Elle tient d’ailleurs à marcher, comme ce fut le cas lors d’années précédentes.
<h3>Inscrivez-vous dès maintenant</h3>
Comme mentionné plus haut, le Relais pour la vie se tiendra pendant une nuit entière, dès le 5 juin, au parc Municipal de Sainte-Marthe-sur-le-Lac. Cette année, on emprunte le «Western» comme thématique, alors que les gens seront conviés à se déguiser et à décorer leurs campements.
On espère ainsi obtenir une trentaine d’inscriptions quant aux équipes, soit un total de 250 participants. Ces nombres représentent une mission financière de 100 000 $.
«Vous pouvez aussi vous inscrire afin de devenir une équipe VIP. Vous aurez ainsi droit à des cadeaux, de l’équipement, beaucoup de choses de fournies. On demande aux formations de s’inscrire avant le 1er mars 2020» , ajoute, en conclusion, Mme Russo.
Pour ce faire et pour plus d’informations, les citoyens sont invités sur le site officiel du Relais pour la vie: [<a title="Consultez notre site pour obtenir plus d'information" href="http://www.relaispourlavie.ca" target="_blank" rel="noopener noreferrer">http://www.relaispourlavie.ca</a>].

Un rassemblement pour célébrer la vie et l’espoir

La SQDC arrive à Saint-Eustache