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Photo Claude Desjardins

Le président de la SNQL, Gilles Broué.

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Photo Claude Desjardins

Les élèves de l’école secondaire Rive-Nord obtiennent des résultats lumineux à l’épreuve ministérielle d’histoire.

La SNQL souligne le Jour du drapeau

Publié le 03/02/2020

Les élèves de l’école secondaire Rive-Nord, à Bois-des-Filion, sont plutôt versés en histoire. Pensez, la moyenne générale des finissants du volet international avoisine et dépasse même les 95 % à l’épreuve ministérielle. C’est pour cette raison que la Société nationale des Québécoises et Québécois, région Laurentides (SNQL), a choisi d’y tenir la cérémonie annuelle soulignant le Jour du drapeau.

On parle du fleurdelisé qui, depuis le 21 janvier 1948, flotte sur l’Assemblée nationale et sur tous les bâtiments et institutions relevant de l’administration gouvernementale. Au cours d’une cérémonie animée par la directrice de l’école secondaire Rive-Nord, Nancy Bérubé, le mardi 21 janvier, on a d’abord vu défiler les représentants des différents paliers gouvernementaux et de la SNQL, du maire Gilles Blanchette à chacun des attachés politiques ou adjoints des députés provinciaux et fédéraux, qui sont venus témoigner de leur fierté à l’égard de cet emblème national.

La directrice s’est par ailleurs empressée de saluer les trois enseignants qui, année après année, président à cette performance académique digne de mention: Denis Turcotte, Christian Latreille et Danick Croussette. «Nous sommes fiers de constater que c’est une école publique qui produit cette qualité d’enseignement et d’élèves» , d’exprimer Mme Bérubé.

La petite histoire

Pour sa part, le président de la SNQL, Gilles Broué, était porteur d’une anecdote entourant l’adoption, par décret, du fleurdelisé à titre de drapeau officiel du Québec, geste que l’on a attribué au premier ministre de l’époque, Maurice Duplessis, ce que l’histoire ne nie évidemment pas. «Sauf que ça faisait plusieurs années, de nuancer M. Broué, qu’un député de l’opposition, l’avocat René Chaloult, harcelait le gouvernement en lui disant que, si le Canada n’était pas capable de se donner un drapeau, le Québec pourrait avoir le sien (en l’occurrence le fleurdelisé).»

C’est l’Union Jack britannique qui flottait sur l’Assemblée nationale et M. Broué rappelle que M. Duplessis craignait alors de déplaire aux Canadiens anglais, ou encore, de donner à penser qu’il pouvait être séparatiste. «À un moment donné, M. Duplessis a invité M. Chaloult à se rendre à l’Assemblée nationale, dans l’après-midi du 21 janvier, en lui disant qu’une motion y serait adoptée en faveur du fleurdelisé. Quand M. Chaloult est arrivé, le drapeau flottait déjà sur la tour centrale du Parlement. C’est par un arrêté ministériel, prononcé le matin, qu’on l’avait adopté sans lui» , raconte M. Broué.

Ce dernier a également rappelé que la SNQL est un organisme dont la principale mission est la promotion, la valorisation de la langue française et de la culture québécoise en Amérique avant d’inviter les élèves à prononcer le Salut au drapeau, une adresse qui tient sur quelques lignes et qui se lit comme suit: «Drapeau du Québec, salut! À toi mon respect, ma fidélité, ma fierté, mon amour. Vive le Québec! Vive son drapeau!»

Un drapeau, un feuillet explicatif et un signet ont été distribués à l’ensemble des élèves présents.