Une de ces murales peut être vues dans la salle de danse située au sous-sol de La petite église (271, rue Saint-Eustache), où un vernissage a réuni, en novembre dernier, les participants, des élus municipaux, mais aussi les artistes Anie Artsy et Olivier Gaudette ainsi que les partenaires communautaires et institutionnels qui ont collaboré au projet.
Les deux autres murales ornent les murs extérieurs du centre communautaire Rivière-Nord, situé dans le parc du même nom (706, rue Primeau).
Ce sont, au total, quelque 150 jeunes de Saint-Eustache et de la région qui ont pris part à ce projet rendu possible grâce au soutien financier du ministère de la Culture et des Communications du Québec qui a octroyé à la Ville de Saint-Eustache la somme de 38 950 $ à la suite de l’appel de projets en culture pour la santé mentale des jeunes de 12 à 18 ans.
Le Service des arts et de la culture et le Service du développement de la communauté ont vu, pendant neuf mois, à mener le projet à bon port en organisant, avec la collaboration d’organismes communautaires jeunesse, différentes activités durant lesquelles des enjeux liés à la santé mentale chez les jeunes ont été abordés, comme, par exemple, une « pizza-causerie ».
La création de murales était bien évidemment l’un des éléments importants du projet, car l’aspect artistique était au cœur même de cette démarche. Cette mise en valeur de la culture a d’ailleurs valu à la Ville de Saint-Eustache d’être finaliste aux Grands Prix de la culture des Laurentides, dans la catégorie « Municipalité »; prix qui a finalement été attribué à la Ville de Blainville.
Une mobilisation rassurante
« Il est intéressant de mentionner que le choix des lieux des murales, sont deux bâtiments qui sont très fréquentés par les jeunes. La fierté de leur réalisation contribuera sûrement à augmenter leur sentiment d’appartenance à leur milieu de vie », a tenu à mentionner, lors de ce vernissage, le conseiller municipal Raymond Tessier, responsable des dossiers culturels et président de la Commission de développement des arts et de la culture, tout en remerciant les artistes Anie Artsy et Olivier Gaudette pour « leur dévouement et le partage de leur passion pour les arts auprès des jeunes ».
Pour sa part, le maire de Saint-Eustache, Pierre Charron, a tenu à souligner l’importance que revêt ce projet à ses yeux. « Ça me rassure et ça me donne espoir pour l’avenir quand je vois autant de jeunes se mobiliser, afin de sensibiliser non seulement leur génération, mais toutes les générations aux enjeux de la santé mentale. On ne peut pas toujours prévenir un problème de santé mentale. Mais on peut certainement exiger de nos gouvernements qu’ils fassent en sorte que toute personne affectée par un problème de santé mentale puisse recevoir toute l’aide dont elle a besoin. A l’opposé, la plupart d’entre nous avons le pouvoir d’agir pour maintenir une saine santé mentale, notamment à travers le sport ou la vie sociale. Ça peut aussi être, comme dans le cas présent, à travers des activités culturelles », a-t-il dit.
La Ville de Saint-Eustache a tenu, lors de ce même vernissage, à remercier chaleureusement les partenaires communautaires et institutionnels du projet, soit la Maison des jeunes de Saint-Eustache, la Commission jeunesse de Saint-Eustache, l’Académie des arts Trouve ta voie, 4Korners, Projet des éclaireurs du Centre intégré de santé et de services sociaux, ABL Immigration, l’organisme C.É.S.A.M.E, les écoles secondaires participantes du Centre de services scolaires des Mille-Îles et L’Œil du photographe.
Notons, enfin, qu’il est possible de plonger dans les coulisses du projet MirAge dans le cadre d’une exposition présentée à la bibliothèque Guy-Bélisle durant tout le mois de décembre. Les jeunes y expliquent, entre autres, pourquoi ils ont choisi d’intégrer les éléments que l’on retrouve dans les différentes murales.
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