En marge de la Grève mondiale pour le climat, qui s’est déroulée un peu partout autour du globe le 27 septembre, de nombreux Laurentiens ont manifesté leur amour pour la planète en participant à différentes activités organisées dans les Basses-Laurentides.
Tôt le matin du 27 septembre, réunis devant le Collège Lionel-Groulx, étudiants et enseignants se préparaient à quitter pour la manifestation prévue à Montréal en après-midi. Le 27 septembre est devenu une journée environnementale pour le Collège qui a choisi d’encourager tous les membres de sa communauté à se rassembler autour de cet enjeu majeur avec solidarité. Une façon de démontrer aux différents paliers de gouvernement l’importance de passer aux actes pour amoindrir les effets incontestés des changements climatiques.
Biologiste de formation, le directeur général du Collège, Michel Louis Beauchamp, estime que les enjeux auxquels notre collectivité fait face demandent un exercice de pertinence et, en ce sens, il était conséquent de permettre à tous de participer massivement aux activités.
«Il nous importait de pouvoir prendre part au mouvement collectivement. Comme institution d’enseignement supérieur, cette journée est aussi un exemple concret de notre désir de former et de supporter les citoyens de demain» , a-t-il affirmé.
«Notre travail d’éducation dépasse les murs de notre institution, de renchérir Étienne Gendron, enseignant en histoire, il doit s’inscrire dans l’action et inciter la collectivité à s’impliquer dans la lutte contre les changements climatiques.»
Nos ados conscientisés
Plusieurs écoles secondaires de la région ont aussi emboîté le pas en permettant à leurs élèves de manifester pour un monde meilleur. Ce fut le cas à l’école secondaire d’Oka, notamment, où de nombreux jeunes adolescents se sont rendus à Montréal pour être de la manifestation.
À l’école secondaire de Mirabel, jeunes et enseignants avaient plutôt opté pour un geste significatif. C’est ainsi que sur le coup de 13 h, en présence du maire Jean Bouchard et du député Simon Marcil, entre autres, ils se sont réunis derrière l’école pour former un arbre en guise d’appui à la Grève mondiale pour le climat.
«Quand j’étais à l’école il y a de cela 20 ans, a raconté le député Marcil, on commençait à peine à parler de recyclage. Je suis content de voir que cela a fait des petits et qu’aujourd’hui nous ne sommes plus juste dans le recyclage, nous sommes rendus à un point où il faut sauver la planète! C’est bien de voir les gens de la prochaine génération embarquer, car nous aurons besoin d’eux!»
Même les élèves du primaire
L’école des Perséides de Pointe-Calumet est au nombre des institutions primaires qui ont également choisi de sensibiliser leurs jeunes élèves.
C’est ainsi qu’après le lunch, vers 12 h 45, le 27 septembre, ils ont été plus de 300 des niveaux 3, 4, 5 et 6, à manifester pour le climat dans les rues de Pointe-Calumet.
le temps est compté
L’Association coopérative d’économie familiale (ACEF) des Basses-Laurentides a par ailleurs profité de l’occasion pour rappeler que le temps est compté pour éviter les pires scénarios. Tout doit être fait pour réduire les émissions de gaz à effet de serre (GES) d’au moins 50 % d’ici 2030 et de 100 % d’ici 2050.
«Des virages profonds doivent s’enclencher maintenant pour atteindre ces objectifs» , d’insister Jacinthe Nantel de l’ACEF, rappelant que les organismes environnementaux, du secteur de la santé, du milieu communautaire, des étudiants et de la jeunesse ainsi que du milieu syndical doivent travailler ensemble à créer un rapport de force pour que les gouvernements agissent sans délai à lutter efficacement contre les changements climatiques et à respecter les cibles du GIEC au Québec.
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