Et ce bilan ne tient pas, on s’en doutera, à quelques mois, mais bien à l’ensemble d’un mandat amorcé le 7 avril 2014.
Le bilan de la ministre St-Pierre
Pour une, la ministre responsable de la région des Laurentides, Christine St-Pierre, estime que le gouvernement libéral s’est occupé des «vraies affaires» dès son arrivée au pouvoir, en effectuant le ménage dans les finances publiques et en posant plusieurs actions pour soutenir les entreprises.
«Il n’y a qu’à penser à l’allègement de leur fardeau fiscal, à l’importance accordée aux nouvelles technologies, à la modernisation, au numérique, ainsi qu’à l’innovation et au dévoilement de stratégies et de politiques ambitieuses comme la Stratégie maritime et la Politique bioalimentaire» , d’énumérer la ministre libérale, mentionnant au passage que la croissance économique est la plus forte des 18 dernières années et que la croissance des salaires la plus importante, au Canada, est au Québec.
«Dans la région, 82 annonces économiques ont été effectuées au cours des derniers mois. Aussi, il y a maintenant moins de Québécois dans la pauvreté, les temps d’attente en santé sont à la baisse, plus d’enseignants et de professionnels s’occupent de la réussite des jeunes dans les écoles et le gouvernement investit comme jamais dans la mobilité durable et la culture, tout en réduisant les impôts» , d’indiquer Mme St-Pierre, ajoutant à ce bilan la décentralisation des pouvoirs vers les municipalités, «la plus grande dans l’histoire du Québec» .
«Aujourd’hui, en 2018, nous pouvons être fiers du chemin que nous avons parcouru ensemble. Nous avons su rétablir un climat de confiance qui a permis la relance de notre économie. Sans cet élan économique, nous serions encore à l’heure des choix difficiles. Cependant, il demeure encore fragile. Le monde change et les défis ainsi que les enjeux sont grands» , de soutenir la ministre, tout en invitant les électeurs à miser «sur une équipe solide qui a fait ses preuves» .
Le bilan de la députée D’Amours
Au contraire, pour la députée provinciale de Mirabel, Sylvie D’Amours, qui sollicitera un deuxième mandat lors du prochain scrutin, il ne fait ainsi aucun doute que le gouvernement libéral de Philippe Couillard s’est peu soucié des citoyens de sa circonscription depuis la dernière élection,
«Que ce soit en santé ou en éducation, le gouvernement a déçu et n’a pas su répondre aux besoins des familles de la région. La population augmente, mais les services stagnent. Quatre ans plus tard, nous attendons toujours. Voilà le bilan des dernières années libérales» , a souligné la députée caquiste.
Celle-ci note que plusieurs dossiers n’ont toujours pas été réglés, qu’il s’agisse de la congestion routière, «un véritable fléau pour les automobilistes de la région» , dit-elle, du peu d’accès aux services de transport collectif et l’accès à Internet haute vitesse.
Cela dit, la députée se montre fière du travail accompli durant ce premier mandat et du fait que de nombreux dossiers ont été portés jusqu’à l’Assemblée nationale. Dans sa liste, Mme D’Amours mentionne la construction de plusieurs nouvelles écoles, du centre de cancérologie de l’Hôpital de Saint-Eustache ou de la demande des citoyens de Saint-Canut et de Saint-Placide qui réclament une plus grande sécurité aux abords des routes 158 et 344.
À cela, ajoute-t-elle, ses démarches pour défendre les producteurs et agriculteurs, ses nombreuses sorties contre les sites d’enfouissements illégaux et les stationnements payants dans les hôpitaux, ainsi que son travail dans le dossier des inondations printanières du printemps 2017.
«Je suis une femme ambitieuse pour mes concitoyens et c’est le genre de leadership que nous voulons continuer d’exercer pour Mirabel. Visons le sommet pour Mirabel» , de conclure celle-ci.
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élections provinciales 2018
Mirabel (circonscription électorale)