Le 1er avril dernier, la médaille de l’Assemblée nationale a été remise au Service de police de Mirabel, représenté par son directeur, Nicolas Arbour. Accompagnée par le maire de la ville, Patrick Charbonneau, la députée de la circonscription de Mirabel, Sylvie D’Amours, voulait les remercier. « La circonscription de Mirabel a malheureusement vécu de marquants et tristes événements et les policiers ont effectué un travail extraordinaire pour nous protéger afin d’assurer une qualité de vie à l’ensemble de nos citoyens, » affirme-t-elle. L’aide que les policiers apportent à la communauté au niveau psychosocial tout en assurant la sécurité justifie la médaille selon la députée provinciale. « Merci d’être là pour nous, vous êtes essentielle à notre communauté ! »

Un article de Radio-Canada a fait réagir les autorités de la Ville de Mirabel. Elles tiennent à donner leur point de vue face à la situation exposée dans cet article.



L’annonce du réalignement de la rue Charles à Saint-Janvier s’est faite il y a quelques semaines. Les fonds ont été débloqués et les technicalités ficelées. Le projet comprenait entre autres l’expropriation d’un couple habitant sur le nouveau tracé de la rue.&nbsp;



&nbsp;« En aucun temps, on n’a voulu être méchant, au contraire. Le mandat qui a été donné à l’administration était de tout faire pour les aider. On ne voulait pas les laisser à la rue. C’est ce qui avait été convenu, » affirme Patrick Charbonneau, maire de Mirabel.&nbsp;



<h2>Les démarches ficelées</h2>



Les démarches étaient finalisées pour l’acquisition de la propriété du couple. La proposition de la ville montrait, dit-on, la volonté de ne pas les laisser sans ressource.&nbsp;



« Dans ce dossier-là, même le tribunal qui s’occupait de gérer l’affaire a mentionné que la Ville de Mirabel avait été au-delà des responsabilités. On leur avait proposé une maison en échange, dont on avait fait l’acquisition, » explique le maire Charbonneau.&nbsp;



Cette habitation, présente sur le terrain que la ville avait acquis pour la construction de 40&nbsp;logements sociaux, était, considèrent les autorités, un moyen de les loger de manière temporaire. « Il y avait des pistes de solutions qui étaient en place, » confirme de nouveau Patrick Charbonneau.



<h2>La Loi suivie à la lettre</h2>



L’indemnité compensatoire prescrit de remettre un pourcentage de la valeur de l’évaluation dans un cas comme celui-ci. « Ce montant-là sert à mettre un dépôt sur une nouvelle maison. Mais comme le marché est en surchauffe, ce n’est pas juste de mettre un dépôt. Il faut être financé par la banque, » ajoute le maire de Mirabel.



Il clame également que la situation a été mal expliquée, les citoyens n’étaient pas fâchés de déménager. « Ce qu’ils disaient, c’est que le montant qui a été octroyé était insuffisant pour se reloger. Ce qui n’est pas faux à cause du marché immobilier actuel. » En effet, un saut de quelques années en arrière changerait le portrait de la situation.



La ville de Mirabel tient à souligner les montants qui sont alloués à ceux qui sont relocalisés chaque mois de juillet. « Pourquoi fournir un montant pour des gens qui quitteront peut-être Mirabel, mais mettre des citoyens de Mirabel dehors ? Ça n’a pas de logique. Ce sont de mauvaises prétentions qu’on nous a données alors qu’on fait tout le contraire, » conclut Patrick Charbonneau.

Réalignement de la rue Charles: des arrangements sans tracas, selon le maire Charbonneau

Lucie Lecours, ministre déléguée à l’Économie, a annoncé, vendredi matin dernier, l’octroi de 2,25&nbsp;M$ à l’entreprise Solution Usinage de Mirabel. Le projet global est estimé à 2,84&nbsp;M$.



Ce prêt aidera l’acquisition de nouveaux équipements pour l’usine, mais permettra également l’agrandissement de celle-ci.&nbsp;



« L’évolution de l’entreprise passe par l’acquisition de machines qui seront davantage automatisées pour contrer le manque de main-d’œuvre spécialisé, » confirme Patrick Charbonneau, président fondateur de Solution Usinage.&nbsp;



Demeurer compétitif



Le gouvernement se dit fier d’être partenaire d’un tel projet. « Comme vous évoluez dans un secteur d’activité hautement concurrentiel, vous devez pouvoir compter sur des équipements à la fine pointe de la technologie pour demeurer compétitif. C’est pourquoi on veut demeurer présent pour soutenir votre modernisation, » appuie Mme&nbsp;Lecours.



L’entreprise évolue dans le domaine de l’usinage de haute précision, par contrôle numérique, des métaux et matériaux. Plusieurs secteurs dépendent des pièces qu’ils fabriquent pour réaliser leurs produits, tels l’aéronautique, les transports terrestres, l’alimentation et les biens de consommation.&nbsp;



« On parle beaucoup de la nécessité de s’automatiser pour contrer la rareté de la main-d’œuvre. Solution Usinage a sauté à pied joint dans cette opportunité, » affirme la ministre déléguée à l’Économie.



Investissement Québec



Le prêt consenti provient de différentes sources d’aide aux entreprises.&nbsp;



« Les montants annoncés viennent à parts égales des fonds propres d’investissement Québec, dans le cadre de l’initiative Productivité Innovation, ainsi que du programme ESSOR, » explique Lucie Lecours.



Lydia Paré, directrice régionale principale Lanaudière, Laurentides, Abitibi-Témiscamingue et Nord-du-Québec pour Investissement Québec, représentait l’organisme vendredi matin, confirmant l’importance de l’annonce.&nbsp;



« Peu importe le stade de développement de l’entreprise, on veut assurer leur pérennité et leur compétitivité en misant sur l’augmentation de leur productivité et le rayonnement des expertises ici comme à l’extérieur de nos frontières. »



Équipements et main-d’œuvre spécialisés



L’équipement que prévoit acquérir Solution Usinage permettra de fonctionner avec moins de gens dans l’usine. « L’usine possède déjà des machines automatisées, mais maintenant, on va aller chercher davantage de mouvements et d’axes pour limiter l’intervention humaine, » explique le président de l’entreprise.&nbsp;



Plusieurs postes seront malgré tout à pourvoir lorsque la construction et l’installation de ces nouvelles machines seront accomplies.&nbsp;



« Ce type d’équipement nécessite des techniciens d’usinage plus spécialisés. La formation se fait davantage au niveau de la numérisation, » ajoute-t-il, spécifiant que chaque machine vient avec une formation afin de l’utiliser correctement. « Dans notre agrandissement, on a prévu une cafétéria d’une capacité de 80&nbsp;personnes. Donc on devrait, d’ici 3&nbsp;ans, aller chercher 30 à 35&nbsp;employés supplémentaires. »L’achat des nouvelles machines ainsi que l’agrandissement de l’extension sont déjà entamés. Les travaux sur le bâtiment devraient prendre fin d’ici à la mi-2023.

Québec investit 2,25M$ dans Solution Usinage

La médaille de l’Assemblée nationale remise au Service de Police de Mirabel

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