«Un rapport produit par l’Institut Mallet et présenté dans le cadre du Sommet 2017 sur la culture philanthropique démontre que le nombre de fondations privées au Québec a connu une importante croissance de 57 % de 2005 à 2015. La création de la Fondation Luc Maurice est une belle illustration de cette tendance, de la volonté d’individus de faire une réelle différence dans leur communauté. Il faut saluer ce genre d’initiatives» a déclaré Jean M. Gagné, président et chef de la direction de l’Institut Mallet.
«Au-delà de la satisfaction de nos besoins fondamentaux, nous devrions également tous être en mesure de vivre selon nos valeurs profondes et surtout de vieillir tout en étant le plus heureux possible jusqu’à la fin de notre vie» a déclaré Luc Maurice. À ses yeux, le succès de la société ne peut se mesurer uniquement en termes de développement économique. Il doit aussi pouvoir se mesurer à la capacité de nos communautés de rendre les gens heureux.
«En 2017 seulement, nous avons distribué plus d’un million de dollars à des organismes qui œuvrent au mieux-être des personnes plus âgées et nous continuerons à soutenir activement ces partenaires à travers la nouvelle fondation. Celle-ci vient établir une gouvernance plus officielle qui nous permettra d’élargir notre bassin de donateurs pour aider davantage les organisations et les gens qui œuvrent au mieux-être des aînés du Québec, en plus de nous donner une voix encore plus forte pour promouvoir l’importance de cette cause» a expliqué M. Maurice.
Santé, socialisation et valorisation des personnes âgées
La nature de la Fondation Luc Maurice est tout à fait unique. Elle appuiera plus particulièrement des organismes dont les activités touchent la santé, la socialisation et la valorisation des personnes âgées, une première au Québec. «Ce sont trois facteurs qui contribuent significativement au bonheur des personnes plus âgées. Un récent sondage Léger est d’ailleurs venu confirmer ce que nous constatons depuis 20 ans auprès de nos résidents. C’est pourquoi la fondation privilégiera les organisations qui font preuve d’une approche humaine, qui cherchent constamment à innover et qui s’assurent d’établir une réelle complicité avec les aînés pour répondre à leurs besoins» a ajouté Luc Maurice.

De plus, les randonneurs découvriront cinq panneaux d’interprétation qui leur permettront d’en apprendre davantage sur la forêt du Grand Coteau: les animaux et les oiseaux qui la fréquentent, les peuplements végétaux qui la composent, le ruisseau Dominique-Juteau ainsi que le Corridor forestier du Grand Coteau, une initiative régionale visant à conserver une ceinture verte sur la couronne nord de Montréal. À chaque entrée du parcours, les passionnés de nature pourront également se familiariser avec le Code d’éthique des usagers de la forêt, un rappel des consignes à respecter pour préserver cet écosystème forestier exceptionnel.
«En 2008, la population a clairement signifié par référendum que la protection de la forêt du Grand Coteau était au cœur des préoccupations de notre communauté. Je tiens à remercier les membres du comité consultatif, qui a d’ailleurs été mis en place à la suite de ce référendum, pour son implication dans ce projet. Ils continuent d’être la voix des citoyens, en nous permettant de bien cibler les attentes de la population en matière de protection de l’environnement», précise le maire Jean Comtois.
Soulignons que la Ville de Lorraine a bénéficié d’une subvention de 15 000 $ de la Fondation TD des amis de l’environnement et qu’elle a réalisé ce projet en partenariat avec le Conseil des bassins versants des Mille-Îles (COBAMIL). Les différentes actions posées dans le cadre de ce projet étaient prévues dans le Plan durable de protection et de mise en valeur de la forêt du Grand Coteau, un plan d’action 2016-2026 conçu et adopté par la Ville avec son comité consultatif, composé de citoyens et d’organismes environnementaux.
«Le COBAMIL est très enthousiaste à l’idée de saisir le potentiel éducatif de la forêt et des différents milieux naturels qui la compose. Le ruisseau Dominique-Juteau, qui traverse le site en ajoutant de la féérie au paysage, fait l’objet d’un des panneaux d’interprétation. On y présente différentes pratiques durables à adopter pour le protéger» affirme Denise Cloutier, présidente du COBAMIL. Elle nous rappelle qu’à l’échelle du bassin versant, un pourcentage élevé de couvert forestier a un effet positif sur l’écologie et la santé des cours d’eau, d’où l’importance de participer à la valorisation des forêts urbaines et de sensibiliser la population au maintien de leur intégrité écologique.
«La Fondation TD des amis de l’environnement est très heureuse de soutenir ce projet dans le cadre du 150e anniversaire du Canada, autant pour son volet environnemental qu’éducatif, souligne Violaine Pronovost, Directrice régionale de la Fondation TD des amis de l&#8217;environnement. La forêt du Grand Coteau est reconnue à l’échelle régionale pour la richesse de sa biodiversité faunique et floristique ainsi que pour la présence de milieux sensibles d’une grande valeur écologique. Il ne fait donc aucun doute que la protection et la mise en valeur de la forêt revêtent une grande importance.» 
La carte des sentiers est disponible sur le site Internet de la Ville au [www.ville.lorraine.qc.ca]. Rappelons que les chiens doivent être tenus en laisse partout sur le territoire de Lorraine, même dans la forêt, la seule exception étant le parc canin, et que leurs excréments doivent être ramassés.

Une boucle interprétative dans la forêt du Grand Coteau a été inaugurée à Lorraine

On compte 17 écoles secondaires dans les Basses-Laurentides. De ce nombre, six ont amélioré leur position au classement dans le Bulletin des écoles secondaires du Québec, récemment publié par l’Institut Fraser.
La palme du bond le plus important au classement de ce bulletin revient à l’école du Harfang de Sainte-Anne-des-Plaines qui, d’une moyenne de 404e, de 2012 à 2016, se retrouve désormais au 278e rang sur 455 écoles. Sa cote globale sur 10 est par ailleurs passée de 3,6 à 5,4 au cours de cette même période. Le fait que le pourcentage d’élèves en échec ait largement diminué de 2015 à 2016, passant de 35,3 % à 14,8 %, n’est certainement pas indifférent à cette hausse. 
La direction de l’école secondaire Lucille-Teasdale de Blainville aura également de quoi se réjouir lorsqu’elle prendra connaissance du Bulletin. 338e en moyenne au cours des cinq dernières années, elle se situe maintenant à la 278e position du classement, un bond de 71 places. 
L’école Saint-Gabriel de Sainte-Thérèse en est une autre qui peut se targuer d’avoir amélioré son classement, elle qui se retrouve désormais au 70e échelon sur les 455 écoles secondaires du Québec, après avoir maintenu une moyenne de 115e, de 2012 à 2016. 
L’école secondaire Rive-Nord de Bois-des-Filion (hausse de 11 positions), l’école secondaire d’Oka (hausse de 10) et l’école secondaire des Patriotes de Saint-Eustache (hausse de 3) sont les autres institutions scolaires des Basses-Laurentides qui ont vu leur cote être bonifiée par les chercheurs de l’Institut Fraser. 
<h3>Autres statistiques intéressantes</h3>
Si l’on se fie au Bulletin des écoles secondaires du Québec, l’Académie Ste-Thérèse serait la meilleure école des Basses-Laurentides avec une cote globale de 9,0 sur 10 et son 27e rang au classement. Elle est suivie de près par une autre école privée, l’Externat Sacré-Cœur de Rosemère, qui obtient une cote de 8,4 et se classe 47e au classement provincial. 
À l’inverse, le Collège Boisbriand, au privé, et l’école secondaire Jean-Jacques-Rousseau de Boisbriand, au public, reçoivent les moins bonnes notes, elles qui se retrouvent respectivement aux 424e et 404e rangs sur les 455 écoles analysées.

La Fondation Luc Maurice distribuera dix millions