Le 26 avril, en Cour supérieure, le Centre sportif Saint-Eustache et Feu Jean-Guy Mathers ont été condamnés à verser la somme de 562 000 $ à la famille Farsa pour des événements qui se sont produits en 1998.
«L’histoire qui suit tient plus d’un scénario d’un mauvais film que d’une honnête dispute juridique. En 16 ans de fonction judiciaire, je n’ai jamais rien vu de tel», écrit le juge Robert Mongeon dans le prononcé du jugement de cette affaire.
Dans un document issu de la Cour qui compte 48 pages, on y relate le fil des événements, avec comme point de départ l’année 1994 lorsque la famille Farsa loue un local dans le Centre sportif Saint-Eustache pour y opérer le restaurant la Casa Farsa.
«Tout va bien jusqu’en 1998», peut-on lire. Toutefois, lorsque les actions du Centre sportif Saint-Eustache passent aux mains du Groupe Mathers et du défendeur, Feu Jean-Guy Mathers, la situation s’envenime.
«Suite à des manœuvres illicites de la part de Jean-Guy Mathers et de ses employés, inscrit-on dans le jugement rendu par le juge Mongeon, les frères Farsa vont subir une guérilla de tous les instants, un incendie qui endommagera les lieux loués à un point où ceux-ci ne pourront rouvrir, des menaces et des intimidations de toutes sortes, de telle sorte que la Demanderesse (la famille Farsa) sera contrainte d’abandonner l’idée de pouvoir relancer son entreprise […] Tout ça parce que le Centre sportif et son principal dirigeant, Jean Guy Mathers, ont voulu prendre le contrôle de l’emplacement pour y installer leur propre restaurant».
Alors que la demande initiale de la famille Farsa indiquait que celle-ci souhaiter être dédommagée à la hauteur de 933 000 $, c’est finalement une somme de 552 000 $ qu’a été condamné à payer le Défendeur, soit 116 000 $ pour la perte de profits, 35 000 $ pour la destruction des améliorations apportées au local loué, 35 000 $ pour troubles et inconvénients, 166 000 $ pour couvrir les honoraires professionnels et 200 000 $ pour les dommages punitifs et exemplaires.
La famille Farsa remporte sa cause en Cour supérieure
Publié le 08/05/2018
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