La dernière ligne droite avant la fin de l’année scolaire est devant ces jeunes filles. C’est le moment qu’a choisi Marie-Ève, fondatrice de La deMOIs’aile pour une activité de yoga. Le 28 mars, elles étaient donc toutes réunies dans une salle de sport de l’école secondaire de Mirabel.
Camille, Rosalie, Danica, Emy, Léa, Lauralie, Carolina, Magalie, Anaïs et Noémie sont âgées de 15 à 17 ans et participent au blogue La deMOIs’aile. « Je voulais laisser ma trace. Parfois, on a de la misère à se faire entendre. Quand on parle, ce n’est pas toujours bien perçu à cause des stéréotypes à propos des jeunes », confie Rosalie.
L’activité de yoga à laquelle elles participaient avait pour but de clore l’année du blogue en beauté, mais en gardant l’accent sur la confiance en soi. Les adolescentes ont pu faire un bilan de ce qu’elles avaient vécu et ce qu’elles apportent dans leur bagage.
Plusieurs raisons pour un projet
« Ça m’intéressait de pratiquer mon français vu que ce n’est pas ma première langue. Je veux aussi faire un métier lié à l’écriture, comme le journalisme. La deMOIs’aile m’aide beaucoup pour ça, parce que je peux voir si j’aime vraiment ce genre d’écriture », explique Carolina.
La passion pour l’écriture est certainement ressortie de ce qui les a accrochées. « J’ai toujours aimé l’écriture. Mais le fait que ce soit juste pour les filles, c’était très original et j’ai beaucoup aimé », explique Danica.
Le projet aide également les jeunes à faire ressortir ce qui se cache en elle. « Écrire m’a vraiment permis de m’exprimer. Ça m’a permis de sortir des faits vécus dont je ne voulais pas parler et de me faire comprendre, entre autres par ma mère », explique Camille.
« Je ne prends pas le temps. Alors ça m’a permis de m’arrêter et de faire autre chose que de travailler ou d’étudier », ajoute Magalie.
Et le futur…
La deMOIs’aile a pour but d’aider les jeunes à se découvrir, mais aussi s’exprimer dans une multitude de sujets possibles. Le choix est le leur quant à ce qu’elles veulent exprimer. Le support de professeurs et de Marie-Ève les aide à approfondir les sujets qui les touchent.
Maintenant implanté dans plusieurs écoles au Québec, le projet n’en est pas à ses premières années, mais il continue à se développer. Marie-Ève espère le voir grandir pour encore plusieurs années.
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