Un premier article a été publié le 3 décembre dernier sur la plateforme Web [lademoisaile.ca]. Comme l’explique l’instigatrice du projet, Marie-Ève D’Amours, La deMOIs’aile a cette particularité d’être directement connectée à la réalité et aux préoccupations des adolescentes d’aujourd’hui. Certaines choisiront de parler de ce qu’elles ressentent, d’autres d’une cause qui leur tient à coeur. Le choix du sujet n’est pas imposé et est personnel à chacune. Dans certains cas, la discussion pourra même se poursuivre en classe.
«Les jeunes ont beaucoup besoin de ça présentement, d’évacuer, de parler», souligne Mme D’Amours.
La plateforme de blog La deMOIs’aile existe depuis 2017 et rassemble, à ce jour, plus de 700 textes. Comme elle est étroitement liée aux émotions et au vécu des adolescentes, il est important que des membres du personnel s’impliquent, dans un esprit préventif. À l’école Liberté-Jeunesse, les participantes bénéficient du soutien des enseignantes Marjolaine Landry et Maude Forget, ainsi que de Marie-Ève D’Amours qui demeure toujours impliquée auprès des élèves.
Cette année, cinq écoles des Laurentides sont inscrites au projet et d’autres pourraient s’ajouter. La fondatrice se réjouit de cette participation, elle qui, pandémie oblige, a dû ajuster son concept afin de respecter les bulles-classes, ainsi que l’alternance de l’enseignement présentiel et virtuel. Lancement par vidéo, capsules Web, rencontre à l’auditorium, tout a été mis en place afin d’offrir la même qualité d’encadrement aux participantes. Des masques avec le logo La DeMOIs’aile ont même été créés afin d’encourager le sentiment d’appartenance au projet.
«Chaque fois que je marche dans un corridor d’école, je remercie la vie. J’ai un travail qui fait du sens, aujourd’hui encore plus», témoigne cette dernière.
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