«Il y a eu un vote unanime de l’Assemblée nationale aujourd’hui pour dénoncer la volonté d’ingérence du fédéral en matière de soins de longue durée et demander une augmentation des transferts en santé. Le premier ministre du Québec et tous les premiers ministres des provinces et territoires se sont exprimés là-dessus sans équivoque. Et maintenant, on ajoute à cela un vote de la Chambre des communes du Canada. Tout ce monde demande une augmentation des transferts en santé de façon immédiate, durable et sans condition. Il va falloir que Justin Trudeau réalise qu’il est fin seul et n’a pas d’allié. Il doit arriver, le 10 décembre, à la rencontre des premiers ministres avec la volonté de s’incliner devant cette demande nécessaire et légitime», a déclaré M. Blanchet.
La Chambre a adopté aujourd’hui une motion déposée par le chef du Bloc Québécois saluant «le travail extraordinaire des travailleuses et des travailleurs de la santé pendant la pandémie», reconnaissant «le courage et les sacrifices exigés tant pour eux que pour leurs familles» et constatant «les effets directs» de la pandémie sur les budgets du Québec et des provinces.
Finalement, la Chambre «demande au gouvernement d’augmenter de façon significative et durable les transferts canadiens en santé avant la fin de 2020 afin de soutenir les efforts des gouvernements du Québec et des provinces, des travailleurs de la santé et de la population». Le Bloc Québécois a obtenu l’appui de tous les partis sauf les libéraux.
«Il n’y a rien de plus important en ce moment que de soutenir le réseau de la santé et les travailleuses et travailleurs qui le tiennent à bout de bras. Pour le fédéral, ça veut dire augmenter les transferts en santé. C’est son seul rôle», de dire Mme Chabot.
«C’est de l’argent des Québécois dont il s’agit. Il doit servir à la priorité des Québécois: la santé. Nous faisons face à une crise sanitaire et le gouvernement Trudeau doit faire sa part, comme la Chambre lui demande à l’initiative du Bloc Québécois», a conclu Luc Desilets.
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