Depuis le 22 juillet, Marie-Ève Grégoire amorce son nouveau mandat à direction générale de la Chambre de commerce et d’industrie MRC de Deux-Montagnes (CCI2M). Citoyenne de Deux-Montagnes depuis plus de 15 ans, la nouvelle directrice générale considère que son engagement dans la région et son expérience en gestion sera un bel atout pour la communauté d’affaires.



« Je connais bien la région. Je connais donc bien les partenaires et je suis une résidente engagée. Il y a une très belle diversité dans la région. C’est intéressant et c’est quelque chose qui doit être mis en valeur. Ça m’attire et j’ai un faible pour l’agrotourisme et ça l’occupe une grande partie du potentiel de la région », avance Marie-Ève Grégoire, heureuse de débuter ce nouveau défi professionnel.&nbsp;



Ayant dirigé le Carrefour Péri-Naissance et Famillial, un organisme communautaire basé à Saint-Eustache, pendant cinq ans et ayant un parcours en gestion philanthropique centré sur le développement de relations, ce nouveau rôle lui arrive comme une suite logique&nbsp;: « Mon parcours est un atout majeur pour la Chambre de commerce, pour créer des relations entre les partenaires et créer des partenariats. C’était naturel pour moi d’accepter ce mandat dans ma communauté. »



D’ailleurs, Marie-Ève Grégoire avait déjà appliqué sur ce même poste, quatre ans plus tôt&nbsp;: « Quand j’ai revu le poste passer, je me suis dit pourquoi pas. [Cette fois-ci], je crois que mon profil était plus attirant. Les mandats à la direction générale, c’est souvent en fonction du besoin de l’organisation et je crois que maintenant, elle avait besoin d’un profil comme le mien pour aller de l’avant. »



Avec ses forces en développement, en médias sociaux et en communication, la directrice générale souhaite optimiser la visibilité de la Chambre et de ses membres, tout en développant le membrariat. « Ma vision c’est d’aller accroître la visibilité, c’est comme ça que je le vois. À travers ça, je vais m’insérer dans le beau plan qui a déjà été travaillé que je trouve vraiment bien », ajoute-t-elle.



En effet, Marie-Ève Grégoire n’a pas peur de creuser dans le passé pour le futur de la CCI2M&nbsp;: « Je pense entre autres à relancer le gala des Monarques qui n’a pas été fait pendant quelques années, d’aller voir ce qui a été fait et essayer de le faire revivre, mais aussi aller chercher l’aspect des nouvelles technologies qui va être intéressant. »

Une jeune fille de 15&nbsp;ans manque actuellement à l’appel à Saint-Augustin. Ses parents ne l’ont pas vue depuis hier soir, à 18&nbsp;h. Selon ce qu’elle aurait dit à sa mère au moment de son départ, elle aurait été dans une fête avec un garçon.



Le signalement a été fait à la police ce matin. Les informations venant de l’adolescente sur le nom du garçon et l’adresse de l’endroit où elle se rendait ont été investiguées. Ils se sont avérés faux. Selon le témoignage obtenu, les amis de Léa n’étaient au courant de l’activité de la jeune fille.



La police n’a pour l’instant pas répondu à nos appels. Des détails suivront.

Enlèvement à Mirabel

« Je dois dire que je suis très touché et honoré de cette distinction, parce que j’ai un amour démesuré pour la langue française, c’est dans mon cœur et j’aimerais qu’elle puisse s’épanouir convenablement. C’est tout un honneur que j’accueille avec beaucoup d’humilité et de fraternité », lance un Benoît Roy ému et remerciant au passage Luc Désilet et René Villemure, député bloquiste de Trois-Rivières, qui ont soumis sa candidature.



« Ça fait des années que je cherche une façon de faire reconnaître le travail de Benoît. C’est une bête hors norme, qui est toujours un peu dans l’ombre. Il est retraité et il continue de s’investir à temps plein », fait valoir Luc Desilets, député Rivière-des-Mille-Îles. Depuis 24 ans, Benoît Roy préside le Rassemblement pour un pays souverain et promeut ainsi l’indépendance du Québec dans sa bataille pour protéger la langue française.&nbsp;



« La Pléiade, c’est un des plus beaux prix pour les francophones et ils ne donnent pas fréquemment des prix à des souverainistes convaincus comme Benoît et ça ajoute à l’honneur », poursuit M. Desilets. Ce sont six lauréats qui ont accédé au grade de Chevalier de La Pléiade, dont Benoît Roy, la mairesse de Montréal Valérie Plante et les autrices Anaïs Barbeau-Lavalette et Hélène Dorion.



<h2>Une reconnaissance à vocation internationale</h2>



À l’occasion de la cérémonie d’investiture tenue à Montréal en juillet dernier, plus de 400 personnes en provenance de différents pays de la francophonie étaient réunies pour l’événement qui coïncidait cette année avec la 49ème&nbsp;session plénière de l’Assemblée de la Francophonie et la 10ème&nbsp;édition du Parlement francophone des jeunes.&nbsp;



Regroupant des parlementaires et organisations interparlementaires à travers les cinq continents, l’APF reconnaît de cette façon des personnalités de domaines variés qui ont eu un rôle significatif dans le rayonnement de la langue française. « C’est une reconnaissance internationale, ce n’est pas n’importe quoi. C’est quelqu’un de notre coin de pays qui est reconnu à l’international et ça fait chaud au cœur », se réjouit M. Desilets.&nbsp;



<h2>La souveraineté comme alliée à la Francophonie</h2>



« Même si on aime la langue française, il n’en demeure pas moins qu’il y a des périls », s’inquiète Benoît Roy. Alors que le Québec est une composante du Canada, il considère que des efforts encore plus grands doivent être faits pour protéger la langue&nbsp;: « Cette défense-là ne prend pas le même virage qu’un citoyen de la France, par exemple, qui est un pays indépendant et qui a les moyens de soutenir la langue française à sa manière. »



« Pour comprendre vraiment la pleine mesure de la défense de la langue française au Québec, il faudrait, selon moi, avoir plus de pouvoirs et ces pouvoirs nous sont refusés. C’est par l’indépendance qu’on pourra s’assurer de travailler en français avec nos lois, nos règlements et notre culture qui est perméable », estime M. Roy, pour qui l’indépendance du Québec est la solution la plus appropriée pour préserver adéquatement la langue.&nbsp;



Ce dernier a plusieurs appréhensions concernant les prévisions de Statistique Canada qui indiquent un déclin de la langue, notamment qu’à la fin du siècle, moins de 50% de la population parlerait français au Québec&nbsp;: « Si on aime la langue française, on se doit d’être préoccupé et de ne pas tenir pour acquis qu’elle va rester. J’aimerais qu’on envisage sereinement la possibilité de réaliser cette indépendance politique pour s’assurer que la langue française demeure vivante et continue à rayonner, non seulement au Québec, mais à travers le monde. »

La CCI2M accueille une nouvelle directrice générale